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4,06

sur 547 notes
J'ai longtemps hésité avant de me lancer dans la lecture de ce pavé, mais c'est aujourd'hui chose faite et je dois dire que j'ai bien aimé ma lecture. C'est une romance historique dans laquelle j'ai apprécié me plonger.

L'histoire se déroule en Nouvelle-Zélande au XIXe siècle. Les gentlemen anglais investissent les terres des Maoris afin d'y développer l'élevage des moutons ou rechercher de l'or. Mais certains de ces gentlemen sont à la recherche d'épouses tandis que des foyers déjà installés recherchent qu'en a eux des domestiques anglais.

Les personnages principaux sont deux jeunes femmes anglaises déracinées de leur terre natale. Elles se rendent en Nouvelle-Zélande afin de ses mariés, mais même sur ces terres sauvages les convenances sont très présentes. Hélène, une préceptrice d'un tempérament plutôt calme, espère trouver un mari respectable tandis que les petites filles qui l'accompagnent dans son voyage sont sensées trouver une place de domestique. Gwyneira, elle, est une fougueuse lady promis à l'héritier d'un magnat de la laine. Toutes deux ne connaissent pas leurs futurs maris, mais espèrent trouver le bonheur malgré tout.

Au fil du récit, on découvre également de nombreux personnages secondaires, leur vie et les liens qu'ils tissent entre eux. C'est ainsi que l'on va pouvoir découvrir ce qu'il adviendra des pupilles qui ont accompagné Hélène.

J'ai aimé découvrir la Nouvelle-Zélande encore sauvage et la culture maorie au travers de les yeux de deux femmes courageuses, avec une petite préférence pour Gwyneira. Les thèmes abordés sont très variés je ne vais pas trop vous en dire pour ne rien vous dévoiler, mais je peux toutefois citer deux thèmes évidents tels que la condition des femmes au XIXe siècle ou encore les ravage de la colonisation.

L'écriture de Sarah Lark est agréable. Il y a beaucoup de description ce qui explique la longueur du récit, mais je n'ai pas trouvé de passage inutile. Au contraire, toutes ces descriptions sont utiles pour dépeindre l'ambiance. le langage utilisé est accessible à tous bien que soutenu par moments. Quant au rythme, il est modéré voir lent, mais ce n'est pas défaut, cela permet d'intégrer toutes les descriptions contenu dans les paragraphes.

En bref, j'ai bien aimé ma lecture qui m'a fait voyager. Ce premier tome est donc prometteur. Je suis curieuse de lire la suite et ainsi découvrir l'avenir des enfants et petits-enfants d'Hélène et de Gwyneira dans les prochains tomes.
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Cette critique reprend les trois tomes ensemble. J'avais pris le premier en vacances et j'ai emprunté le reste dès mon retour. Je peux dire que j'ai aimé ce livre qui se lit sans difficulté, le dépaysement y est garanti.
Est- on obligé de chercher toujours des styles compliqués? Cela ne me dérange pas, mais de temps en temps, une lecture pareille est la bienvenue. Et ça fait du bien moralement . Nous en avons tous besoin.
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Un pur bijou. En plus d'être très visuel et très concret, le Pays du Nuage Blanc nous offre une description de la Nouvelle-Zélande fraîchement colonisée et ce avec brio ! On s'y voit et on sent presque l'odeur de la pluie sur les Canterbury Plains. Les lieux sont bien décrits et on arrive à s'imaginer au milieu de ces vastes étendues. On s'attache très facilement aux personnages, particulièrement à ces deux femmes aux destins si différents mais rapprochées par le malheur : Helen et Gwyneira.

Grâce au roman de Sarah Lark, on apprend à découvrir la Nouvelle-Zélande. On se familiarise avec les colons anglais qui partent pour élever des moutons et avec d'autres aventuriers qui pourchassent phoques et baleines pour leurs fourrures. Certaines scènes sont choquantes dans leurs descriptions mais je crois que Sarah Lark a eu raison de mettre les mots justes sur les atrocités que ces animaux ont pu subir. On se rend compte de la misère des hommes qui émigrent et des désillusions des femmes à qui l'on promet de beaux mariages.

Il n'y a pas de grands suspens mais c'est très prenant de découvrir comment les destins évoluent. La dualité entre la pauvreté d'Helen et la richesse de Gwyneira permet d'imaginer la vie des colons quelle que soit leur situation sociale. On reste happés dans ces pages et on arrive à refermer le livre qu'une fois le point final arrivé.

Certes c'est un roman historique sur la colonisation mais c'est aussi un roman qui parle des femmes, de leurs situations sociales et conjugales.

La seule critique que je pourrais faire à Sarah Lark, et ce pour l'ensemble de cette trilogie, ce sont les scènes à caractère sexuel parfois trop crues et inutiles à l'histoire.

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Un bon gros roman à lire sur la plage, parfait pour les vacances donc.
Il faut se laisser emporter par le charme de l'"outremer" sans essayer de trouver dans cette saga autre chose que du roman fleur bleue; trop fleur bleue pour y croire d'ailleurs; mais des passages intéressants tout de même qui nous permettent de connaître la Nouvelle Zélande du XIX° s., ses colons et ses indigènes.
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Un bon gros roman que tous les amoureux de la Nouvelle Zélande se doivent de lire !
Ce livre m'a fait voyagé, m'a charmé, m'a ému. Les personnages d'Hélène et de Gwyneira sont très attachants, profonds, construits. Les personnages secondaires m'ont plu également !
J'aimerai beaucoup lire la suite, bien que ce soit également un gros pavé, mais je pense que je me laisserai tenter.
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Vous ne pensez pas trouver un roman très littéraire ?
Bien, dans ce cas, le pays du nuage blanc est un sympathique roman de vacances, qui se lit facilement et rapidement.
2 femmes britanniques, au XIX e siècle, partent en Nouvelle-Zélande pour découvrir un époux qu'elles ne connaissent pas. Elles découvriront surtout, et nous aussi, un pays tout neuf et une population attachante : les maoris.
Un roman pas inoubliable, mais qui permet de passer le temps agréablement.
A noter, quelques "coquilles" regrettables ...
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Au milieu du 19ème siècle, la nouvelle-Zélande accueille de plus en plus d'anglais qui cherchent l'aventure, la richesse ou tout simplement l'amour... C'est le cas d'Hélène, une jeune préceptrice qui, ne trouvant un bon mari à Londres, décide de répondre à une annonce " matrimoniale" et de tenter sa chance en Nouvelle Zélande, " le pays du nuage blanc". Sur le bateau qui l'y emmène, elle fait la rencontre de Gwyneira, une jeune noble qui part également retrouver un mari qu'elle ne connait pas. Tout le long du trajet, un lien fort va se créer entre elles, qui perdurera une fois sur la terre ferme, même si leurs destins sont totalement opposés: en effet les familles qui vont devenir les leurs sont ennemies et cela va compliquer grandement leur amitié. Mais ce n'est qu'une des nombreuses difficultés qu'elles vont devoir surmonter pour elles et pour les générations futures. Quelles vont être les vies d'Hélène et de Gwyneira au pays des maoris? Pour le savoir, il faudra le lire!

J'adore les sagas qui nous permettent de suivre plusieurs générations et d'autant plus lorsqu'elles se déroulent dans des grandes contrées sauvages ou presque, car en plus d'une histoire on en apprend souvent davantage sur L Histoire et le développement de certains pays. J'ai commencé mon initiation à ce type de roman avec Tamara Mc Kinley qui nous transporte en Australie. Avec Sarah Lark, c'est en Nouvelle Zélande que nous voyageons. Et puis je dois avouer que la première fois que j'ai vu cette superbe couverture, j'avais déjà envie de lire le roman avant même d'en connaitre le contenu!

Je ne connaissais pas Sarah Lark avant cette lecture, mais je vais maintenant surveiller ses prochaines parutions (dont la suite de ce roman intitulée " le chant des esprits") et continuer de voyager avec elle. Elle a su m'emporter très rapidement auprès d'Hélène et Gwyneira et j'ai pu grâce à sa plume, ressentir par exemple leur vécu lors de la traversée en bateau, ou encore vivre avec elles la découverte de leur nouveau pays. le roman compte 650 pages qui couvrent environ 25 années, mais on ne voit pas le temps passer dès qu'on est plongé dans sa lecture.

On suit le destin des 2 personnages principaux: Hélène et Gwyneira de la période où elles sont encore jeunes filles à marier, à celle où elles ont l'âge d'être grand-mères. On apprend donc à les connaitre très tôt et on est au plus près d'elles tout au long de leur vie. On partage leur bonheur et leur tristesse, les naissances et les morts, et on connait même les secrets qu'elles ne peuvent révéler à personne! On fait, à notre façon, parti de la famille et c'est ce que j'aime dans ce type de saga. En plus de cela, pour ma part j'ai aussi découvert ce pays, que je ne pensais pas si vert ni si proche du climat anglais. La Nouvelle-Zélande nous est présentée comme les gens de l'époque devaient la percevoir et on est nous aussi sous le charme, et très attiré par ce pays qui a des airs de terre promise!

L'histoire commence avec Hélène, notre jeune préceptrice, très arrêtée sur les bonnes manières quelle que soit la situation dans laquelle on est. Elle est prête à partir au bout du monde se marier avec un homme avec qui elle n'a échangé qu'une seule correspondance. Pour cela, elle s'embarque avec un groupe de jeunes filles de l'orphelinat qu'elle va prendre sous son aile pendant la traversée. Si elles seront rapidement séparées à l'arrivée en Nouvelle Zélande, leurs chemins vont se croiser de nouveau dans les années suivantes et le souvenir d'Hélène gardera une place importante dans leurs mémoires et dans la façon dont elles vont mener leur vie. Elle va se retrouver dans une situation difficile mais elle n'abandonnera jamais alors que sa vie sera bien éloignée de celle qu'elle s'était imaginée. Sa rencontre avec Gwyneira dans le bateau, sera le début d'une grande amitié. Hélène, d'une classe moyenne mais avec des manières de Lady, et Gwyneira, une noble avec des manières et des intérêts d'hommes: elle aime monter à cheval à califourchon et non en amazone, elle sait dresser les chiens de troupeaux et s'en faire obéir et adore l'élevage des moutons. Celle-ci aura une vie loin d'être rose, son histoire nous prouvant une fois de plus que l'argent ne suffit pas à rendre heureux. Ce sont deux femmes auxquelles on ne peut que s'attacher et admirer pour leur courage.
Un roman qui m'a accompagnée en vacances et m'a fait voyager dans d'autres contrées pour oublier les jours pluvieux de cet été. Je ne peux que vous le recommander!
Lien : http://leslubiesdeludi.blogs..
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Des romans racontant l'histoire de jeunes femmes partant au bout du monde au joyeux temps des colonies, il en existe une quantité invraisemblable. Je ne saurais dire si celui-ci se démarque car ce n'est pas ma came habituelle. J'ai pourtant bien apprécié cette lecture : le dépaysement est au rendez-vous, l'histoire est bien menée. J'ai surtout apprécié que les personnages soient bien dessinés et subtils. Leurs réactions sonnent juste et aucun ne semble caricatural, au moins au début. Cela se gâte un peu pour deux d'entre eux au fil de l'histoire mais on peut supposer que, même dans la vraie vie, l'alcool finit par faire des caricatures d'homme.
L'auteure semble s'être bien documentée. Sa description du voyage puis de la vie en Nouvelle-Zélande paraissent très vraisemblables.
C'est donc un roman plutôt réussi même si ça reste très "littérature sentimentale pour dames". Les questions de qui couche avec qui et qui se marie avec qui semblent constituer l'essentiel de l'histoire, émaillées de temps à autres d'intrigues secondaires très vite expédiées.

La version audio disponible sur Audible est de bonne qualité et très agréable à écouter. La lectrice module sa voix juste ce qu'il faut pour distinguer sans difficultés les différents personnages.

En résumé : un roman dépaysant, agréable et correctement écrit. Si c'est plus du divertissement que de la grande littérature, il en faut aussi et celui-ci est plutôt réussi.

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Une fresque incroyable qui nous fait découvrir la nouvelle Zélande au début du 19 ème siècle, quand les anglais sont venus s'y installer.

On frôle vraiment le coup de coeur, seules quelques longueurs sur la fin ont un peu gâché mon ressenti général. Ou alors j'ai eu du mal à voir le flambeau se passer de la première génération à la deuxième, et j'aurais voulu rester encore avec Gwyneira et Hélène pendant encore longtemps ( pourtant la relève promettent aussi de belles histoires...)

J'adore ces sagas où les destins s'entremêlent, MAIS uniquement si les personnages sont à la hauteur de nous faire supporter un pavé de 700 pages, et c'est le cas ici !
Pas de mièvrerie, ce que je crains toujours avec ce type de roman, mais uniquement des histoires fortes et vraies qui captivent. Il y a bien sûr quelques histoires d'amour qui viennent se greffer, forcément !, mais ce n'est pas le sujet principal de l'histoire.
Les héroïnes sont juste géniales. Des femmes fortes, parfois impuissantes face à la misérable place laissée aux femmes à cette époque...mais qui s'adaptent, se battent, rusent et cela quelques soient les coups du sort.
Elles ont toutes une belle place dans ce roman !

Il était aussi très intéressant d'en apprendre plus sur le peuple Maori. A l'image de ce qu'on sait sur le triste sort des indiens en Amérique on apprend ici - sans surprise - que la colonisation a surtout apporté beaucoup de négatif, de douleur, de manipulation et d'escroqueries pour les natifs du continent... Pas forcément plaisant à lire mais important à savoir.

Je vais m'empresser de me procurer la suite !
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Londres, 1852. Hélène est préceptrice dans une bonne famille, elle rêve de rencontrer un homme bon pour construire un foyer. Lorsque par l'entremise de son église elle a vent d'hommes cherchant à se marier en Nouvelle-Zelande l'idée de traverser le globe pour commencer une nouvelle vie la séduit de suite ! Chaperonnant de jeunes orphelines destinées à devenir domestiques sur l'île pendant la traversée Hélène rencontre Gwyn. Jeune aristocrate que son futur beau-père amène pour son fils Lucas.
Une fois arrivées à destination nos 2 amies, charmées par la beauté du pays du nuage blanc vont néanmoins rapidement déchanter en découvrant leurs futurs époux...

J'ai adoré ce premier tome !! le personnage de Gwyn est incroyable de force et d'abnégation dans cette fin de 19e siècle qui laissait si peu de paroles aux femmes. Tous les personnages féminins sont ici mis en avant et en valeur et ça fait du bien !
Les paysages font rêver et donnent envie de monter en selle pour une balade dans les hautes terres !
la découverte de la vie de ces colons, dans les fermes puis dans les villes en expansion est vraiment très intéressante! Dommage que l'on est pas davantage de détails sur la vie parallèle des Maoris, leur culture, leurs croyances etc...
J'ai déjà hâte de retrouver ces personnages dans qqs mois pour le tome 2, en Lc avec les copines!
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