Une déception sans nom.
Novélisation du probable épisode pilote de la série éponyme de 1978 (celle avec futé de l'agence tout risque). Je vous fais grâce du synopsis.
Un sentiment domine, la nostalgie. Mais pas celle de la série originale, celle de la série de 2003, celle qui a révolutionné les séries SF.
Le roman est court et c'est tant mieux, tant il cumule les poncifs, les situations ridicules, les problématiques et les comportements datés. Et on n'a même pas le réconfort d'une ou deux belles batailles spatiales. le seul intérêt réside dans les carnets d'Adama, Apartés qui émaillent le récit.
Ah si, moi qui ai toujours pensé que les cylons étaient des créatures artificielles, il sont, dans cette novélisation en tout cas, simplement des extraterrestres.
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Il n'y a pas d'Age pour avoir des révélations et c'est ainsi que j'ai réalisé, pas si récemment , que toutes ces belles batailles spatiales qui ont en grande partie fondées mon intérêt , mais au départ ma fascination pour la science-fiction , ne venait pas de ,La guerre des Etoiles, mais de : ,Battelstar gallactica, .
Mince !
Sinon de ce fait , je me suis fait le plaisir de quelques ( peu) épisodes DVD de cette série mythique et aussi ce livre en particulier, qui m'arrache encore une ou deux larmes si je n'y prend garde ( sourires) et malgré le temps .
C'est un petit bouquin distrayant sur la félonie militaire entre ennemis qui ne sont pas honnêtes et qui ne se respectent pas …
Il faut aussi se méfier des neutres et des banquets et se garder de ne pas finir en dindon de la farce ,où, en dindon farcis , ce qui à mon avis est le pire !
Bref c'est vieux comme le monde même si ici c'est posé dans un lointain futur.
Des intrigues , des ballades dans les souterrains, un sens aigue de l'observation ( lol) , beaucoup d'ascenseurs , mais des pilotes aussi avec leurs magiques et héroïques sorties dans l'espaces .
Sympathique à lire , du suspens , assez bien ficelé.
Lecture pour jeune adulte plutôt et à mon humble avis , mais très lisible sur une base plus large .
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Lecture de divertissement par excellence! J'ai vu la série originale quand j'étais gamine. Je me souvenais du générique et des acteurs mais je me suis rendue compte que je ne me souvenais plus vraiment de l'histoire.
Après une guerre de mille ans, les Cylons proposent un traité de paix avec les Douze Colonies. En fait, il s'agit d'un guet-apens pour exterminer la race humaine. Galactica est la seule astroforteresse qui a pu échapper au massacre et récupère tous les survivants pour rejoindre la 13ème colonie mythique : la Terre!
Je me suis toujours demandée à quoi ressemblaient les Cylons sans leur combinaison : "D'après les cadavres de Cylons qu'il avait examinés de près, Apollo savait que les casques de forme tubulaire masquaient des êtres aux yeux multiples dont la tête pouvait apparemment changer d'aspect à volonté."
Comme toutes les novélisations, cela ne casse pas trois pattes à un canard mais je me suis vraiment amusée à lire ce livre (et aussi à voir les expressions sur les visages de quelques navetteurs qui ont entrevu la trop vintage illustration de couverture... moi j'adore!)
Action et humour sont au rendez-vous. J'ai surtout aimé les extraits des carnets d'Adama.
J'ai lu sur le net que Robert Thurston avait écrit 7 autres histoires sur cet univers avec Glen A. Larson entre 1979 et 1988.
Challenge multi-défis 2017 (21)
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On discute souvent des différences qui distinguent la mort individuelle des morts massives. On prétend qu'il y a plus de chagrin à pleurer la fin d'un être cher qu'à pleurer l'anéantissement tragique de centaines, de milliers ou de millions de victimes dont nous ignorons l'identité. Je ne suis pas sûr que ce soit vrai. J'ai assisté à la mort d'un fils au combat, mais les circonstances m'ont aussi obligé à considérer les morts individuelles et les morts massives qui toutes furent la conséquence du même événement désastreux de notre histoire. Il me semble que toutes ces morts étaient intimement liées à ma douleur d'une façon que je ne pourrai jamais expliquer. Le chagrin diffus ressenti pour les morts multiples d'un désastre collectif n'est pas, à mon avis, moins intense, moins signifiant ni moins important que l'affliction plus ostentatoire et plus dramatique qu'on manifeste pour une personne qui a eu l'infortune considérable de mourir seule.
Il y a toujours des êtres qui ne peuvent rien accepter de ce qu’ils ne comprennent pas. Certains humains se comportent de la même façon ; ils ne peuvent rien accepter qui soit différent d’eux.
- Qu’est-ce que ça veut dire, différent ?
Le bonheur est une fin pour les sociétés qui n’ont pas atteint leur maturité. Tous le poursuivent. Peu le trouvent. Aucun ne peut le garder. Les Oviones se satisfont de ce qu’elles ont. C’est mieux.
- Ces femmes faisaient partie des Otoris, une secte géminienne qui s'oppose à tout contact physique entre sexes opposés s'il n'a pas été sanctifié par les prêtres au cours de la grande adoration de la tempête solaire, qui a lieu tous les sept ans.
- Pas étonnant que ces petits bougres jouent si bien aux cartes.
- Je vous demande pardon?
- Rien.
(Cassiopée/Starbuck)
- Je m'appelle Cassiopée.
- C'est un joli nom.
- C'est mon avis.
- Qualification.
- Je suis socialatrice.
Elle lut dans ses yeux la réaction habituelle. Elle y était accoutumée. Les hommes des autres mondes, surtout les Capricains, affichaient un profond scepticisme dès qu'on en venait à discuter de la socialation.
- C'est une profession honorable, dit-elle d'un ton pincé, une profession que l'on pratique avec la bénédiction des anciens depuis plus de quatre mille ans.