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3,51

sur 245 notes
★☆★ Une lecture qui me laisse mitigée. J'ai beaucoup aimé certaines parties de ce polar et d'autres m'ont ennuyées.

Une plongée dans les coulisses de l'exposition universelle de Chicago en 1893. Une grande partie historique qui détaille les méandres de la mise en place de cette exposition, les déboires financiers, etc. J'avoue que j'ai eu du mal à m'y intéresser, même si cela apporte un plus au récit car le gentil Dr. Holmes a profité de cet évènement pour sévir.

Quant au gentil Dr. Holmes, quel esprit retord sous ses manières doucereuses ! Un bel exemple de psychopathe, l'un des premiers tueurs en série de l'histoire. Mais c'est juste dommage qu'on en apprenne pas plus sur ses crimes. ★☆★


Note : 1.5/3

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Je ne savois pas à quoi m'attendre en ouvrant ce roman, je n'avais même pas lu la 4e de couverture pour me donner encore plus de suspens. Je n'ai pas été déçue.

Pourtant, cela s'annonçait mal : il était question, dès les premières pages, d'architectes inconnus de moi et de la ville de Chicago (à part les Chicago Bulls et Mickaël Jordan, je ne connaissais rien de cette ville, même pas qu'elle avait des abattoirs géants, je confesse mon ignorance crasse).

Et pourtant je suis entrée dans ce roman à la narration fluide presque immédiatement. Car l'auteur n'est pas pédant ni ne donne de détails inutiles sur l'architecture et la construction de cette "Foire internationale" qui devait rivaliser avec la Tour Eiffel.

Le destin des hommes (et des femmes) qui ont participé à cette aventure nous est connu jusqu'au bout, et ne s'arrête pas seulement à la fin de la Foire, procédé que j'ai apprécié car il a étanché ma curiosité.

Et puis il est question de ce fameux Holmes, au pseudonyme si mal choisit, qui oeuvre presque au grand jour dans une ville où les disparitions sont légions.

Tout ceci est écrit par une main de maître, le récit jamais ne s'essouffle ni ne nous perd en route, et s'offre même le luxe de nous faire cotoyer à la fois les plus grands architectes américains et le premier tueur en série.

Bref, j'ai aimé passer ces heures à Chicago en pleine dépression où les hommes sont capables du pire et du meilleur (ça parait banal de dire cela, mais c'est réellement ce qui s'est passé car l'auteur s'appuie sur des documents d'archives) ; où jamais rien n'est sûr, la Foire ouvrant ses portes sans que tout soit terminé ; où les femmes, qui commencent à s'émanciper, sont bien naïves parfois. La vie, quoi...

Il y aurait encore tant à dire sur les débuts de Frank Lloyd Wright, la haute-bourgeoisie et la classe laborieuse des années 1890, les spectacles de Buffalo Bill qui font salle comble...

Merci M. Larson !

L'image que je retiendrai :

Celle de la Grande Roue, dont le montage n'est pas terminée au moment de l'ouverture officielle de la Foire, et qui menace de s'écrouler à chaque tour. Une vraie prouesse.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Voilà un livre qui m'a donné du fil à retordre autant dans le temps que j'ai mis pour le lire, autant dans la compréhension parfois sur des termes spécifiques à l'architecture et l'élaboration d'une Exposition Universelle à l'époque, mais j'ai tout de même passé un bon moment. C'est un livre qui traîne dans ma pal depuis un long moment, qui avait été offert pour l'achat de deux autres livres et honnêtement je ne pense pas que je l'aurais acheté de moi-même. C'est une lecture différente mais plaisante.

C'est un polar historique qui retrace toute l'histoire de la création de l'Exposition Universelle de 1893 à Chicago, mais aussi toute la durée de celle-ci et le fameux "après". Et tout est vrai. C'est d'ailleurs probablement ce côté historique qui m'a autant plu. Apprendre tous ces détails, toutes ces anecdotes sur la vie à Chicago à la toute fin du XIXème siècle, comment un tel évènement est préparé en amont et surtout j'ai été fasciné par cette vitesse à laquelle il a fallu construire une ville entière et tout ce que cela impliquait à l'époque.

Parce que j'ai toujours aimé l'Histoire et apprendre, j'ai adoré ingurgiter tous ces faits-réels comme par exemple que la Grande-Roue fut créée pour l'Exposition Universelle de Chicago en 1893 pour concurrencer le succès de la Tour Eiffel lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1889. Mais aussi tout ce côté sombre autour du tueur en série H. H. Holmes qui passa complètement inaperçu car la ville était trop occupée à prouver qu'elle était digne de recevoir cette expo.

En bref, un bon livre pour cette soif d'apprendre, néanmoins un peu long avec énormément de détails, parfois un peu trop, et qui n'est sûrement pas arrivé entre mes mains au bon moment.
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Dans "Le diable dans la ville blanche", on suit 2 histoires différentes : celle de Daniel Burnham, architecte pour l'exposition universelle de Chicago, et celle de H. H. Holmes, médecin et tueur en série ayant, selon certains, tué plus de 200 personnes.

Je n'aurais pas lu le livre de moi-même, mais le résumé m'a rapidement interpellé et je l'ai donc rapidement sorti de ma PAL. Malheureusement, il n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
Dans le résumé, on parle surtout des crimes de Holmes, et c'est donc ce que je m'attendais à retrouver dans ce livre, accompagné d'une mise en contexte historique par rapport à l'Expo universelle. C'est l'inverse que j'ai trouvé : un roman sur la construction de la ville blanche, avec parfois quelques inclusions de Holmes.
Le livre contenait beaucoup d'informations, et pouvait en effet se faire passer pour un documentaire, mais un documentaire sur l'Expo et pas sur Holmes comme je l'espérais. J'ai donc dû me tirer dans ma lecture, et je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.

Je suis donc globalement assez déçue de ma lecture, pas parce que le livre est mal écrit, mais parce qu'il ne correspondait pas à mes attentes.
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Ce livre est richement documenté, et les sujets abordés, notamment celui de l'exposition universelle de Chicago et des avancées technologiques de l'époque m'ont passionné.
La description du travail architecturale et de la mise en place de l'Exposition ont su me tenir en haleine, bien plus que la partie sur le tristement célèbre H. H. Holmes.
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Après avoir terminé "le boucher de Chicago" (qui est une réédition très sympa d'un "vieux" livre), je me suis plongée dans "ce diable dans la ville blanche", pensant y trouver essentiellement l'histoire de HH Holmes et j'ai été agréablement surprise d'y découvrir essentiellement la conception et la naissance d'un autre monstre : une ville imaginaire "La Ville Blanche" issue de cerveaux d'architectes, de paysagiste, de spécialiste des fêtes foraines.
Créée pour la World Columbian Exposition (hommage à la découverte par C. Colomb de l'Amérique), l'exposition universelle de Chicago de 1893, avait pour premier but de surpasser la dernière qui avait eu lieu à Paris et avait vu la création de la Tour Eiffel (à Chicago, ce sera une première grande roue géante).
Dans cette citée de Chicago fondée sur le charbon et les abattoirs (sang et noir), à peine éclairée à l'électricité, les architectes vont faire le pari fou de construire une exposition universelle sur des terrains hautement instables et réussir un formidable défi. Mais un défi qui au delà du rayonnement et du prestige de l'exposition et de la reconnaissance de la qualité du travail du "nouveau monde", va consommer beaucoup de vies : celles des ouvriers qui travaillèrent dans des conditions terribles, celles des nombreuses personnes qui disparurent lors de cette exposition, et aussi celles de financiers, car au même moment, une crise boursière se propage dans le monde et atteint de plein fouet l'Amérique, si sûre d'elle et voit apparaître une vague de suicide. Il faut ajouter à cette hécatombe, les vies de certains des concepteurs de la cité dont l'un périt dans le naufrage du Titanic.
Dans le même temps, nous suivons le chemin et la vie de HH Holmes, dit le "boucher de Chicago", l'inventeur de l'hôtel dont on ne ressort pas, un des premiers tueurs en série, psychopathe de premier ordre dont on ne sait toujours à l'heure actuelle, combien de personnes sont décédées de sa main.
J'ai trouvé très intéressant le parallèle entre la cité blanche, dévoreuse d'hommes et l'homme en noir, dévoreur de vies humaines, deux créations humaines, deux monstres à leur façon. La cité blanche a disparu entre incendie et dégradations de toute sorte après sa fermeture, HH Holmes a été pendu.
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Ma critique recoupera celle d'autres. Il s'agit bien plus d'un récit historique, descriptif et sans dialogue, qu'un thriller comme l'indique la couverture. Un thriller aurait exigé une enquête contemporaine des crimes afin de les arrêter. Ici, conformement à la vérité historique, Holmes est arrêté à la fin de son parcours criminelle pour une dernière escroquerie à l'assurance-vie avec son complice Pitezel. L'agence concernée enverra un détective à sa recherche. Arrété, la police le soupçonnera d'avoir réellement tué son complice et le procureur du district de Philadelphia enverra un enquêteur à la recherche de trois des cinq enfants de celui-ci que gardait Holmes. Il retrouvera bien difficilement trois corps. Cette affaire relayée par la presse incitera la police de Chicago à aller voir de plus près son"Château" mais le juge lors de son procès ne retiendra que l'affaire Pitezel. On peut penser que sans cette arrestation, c'est la femme et les deux derniers enfants de Pitezel qui auraient été tués afin que Holmes empoche les 10000 dollars d'assurance-vie. le déséquilibre entre la documentation relative à l'Exposition universelle et celle relative à l'affaire Holmes fait que le roman penche au 2/3 vers un récit détaillé de l'Expo, de sa conception à sa réalisation, jusqu'à sa clôture, alors que du point de vue du criminel, il ne s'agit que d'une occasion contextuelle pour passer à la vitesse supérieure dans sa carrière criminelle. Les confessions de Holmes étant sujet à caution, Erik Larson s'est concentré sur les crimes les plus sûrs. Mais il n'y a pas de réflexion au delà du récit linéaire des deux parcours parallèles principaux, ceux de Daniel Burnham et de Holmes. Il aurait fallu en faire les incarnations des deux faces inverses, lumineuse et sombre, du Progrès lui-même, et pas seulement de la ville de Chicago du moment. Un peu comme Alexandra Midal dans son livre biographique "La manufacture du crime" fait de Holmes l'effet d'un progressisme industriel de mort représenté à Chicago précisément par un immense abattoir, Burnham aurait représenté le progressisme idéal (avancées techniques, cosmopolitisme mondial, sens du Beau, harmonie avec l'environnement naturel) même de façon éphémère et peut-être artificiel mais avec des retombés positives à plus long terme.
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Comme il n'y a pas de zero, je suis bien obligée de mettre un . Mais c'est quoi ce bouquin ??? Vendu comme un roman policier par une personne de mon entourage, c'est bien la première fois que je saute des pages, voir des chapitres tellement je me suis ennuyée : mais elle est où l'intrigue ??????

Disons plutôt que si vous aimez la description sur des pages, voir des chapitres, de construction de bâtiments, que vous êtes ingénieurs en batiment public, ce livre a une chance de pouvoir vous intéresser mais franchement pourquoi avoir écrit ce truc comme un roman policier ?
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L'un des 2 sujets qui pourrait paraître rébérbatif, la mise en place de l'exposition universelle de 1893, est traitée de façon tellement vivante que le sujet en devient passionant. le contre-point avec le second sujet du roman achevant de peindre un tableau captivant d'une époque et d'une ville. Lecture trés agréable pour ma part.
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La multitude de détails m'a tueR.
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