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sur 249 notes
Je n'aime pas avoir ce ressenti, mais une fois de plus je suis empruntée pour parler d'un livre... Je ne peux pas cacher que cette découverte ne s'est pas passée comme je l'espérais... Je dirais même que j'ai beaucoup peiné durant cette lecture! Non pas que le livre ne soit pas intéressant, mais il touche à des sujets qui sont bien loin de mes centres d'intérêt ou de mes préoccupations du moment. du coup, j'ai vraiment eu du mal à plonger dans certaines parties de ce roman.

Le livre est composé de deux fils rouges distincts et pourtant liés: la création de l'exposition universelle de Chicago et la vie du Dr. Holmes, un psychopathe qui cache une âme noire sous des apparences doucereuses. Les deux parties du récit se déroulent donc en parallèle pour se croiser pleinement à certains moments, puisque notre docteur a profité de ce chantier pour sévir.

Alors que les parties sur Holmes m'intéressaient au plus haut point, ce personnage est charismatique et intrigant, celles portant sur l'exposition me sont clairement passées au-dessus. N'étant ni fan d'architecture, ni émerveillée par ces "expos" et encore moins par leur construction et les déboires qui peuvent en découler, je suis restée totalement en-dehors du récit et de marbre face aux problèmes qui s'accumulent au fil des pages. Je me suis même ennuyée ferme, même si certaines anecdotes m'ont fait sourire ou un peu halluciner. Dès que le livre repartait sur cet évènement, mon intérêt diminuait à chaque fois.

C'est dommage car le récit est bien construit historiquement parlant et ne pourra que plaire aux fans de ce type de texte ou de thème. L'auteur emploie un style excellent qui donne envie de lire et de tourner les pages, mais si comme moi on reste de marbre face à tous les problèmes financiers ou autres rencontrés lors de cette construction, on passe clairement à côté d'une bonne moitié du livre... Vous comprenez du coup pourquoi j'exprime autant de retenue sur cet ouvrage.

Quant à la partie qui m'a vraiment plue, celle sur Holmes, je l'ai tout simplement dévorée! Plonger dans sa vie, dans sa façon d'être, dans ses manipulations, dans ses crimes aussi (mais finalement assez peu), m'a fasciné et m'a donné envie d'en apprendre encore plus! J'étais presque frustrée qu'on n'en sache pas davantage et que tout s'arrête si vite.

Vous l'aurez compris, ce livre aurait été plus fort à mes yeux s'il avait porté beaucoup plus sur Holmes et moins sur l'exposition. Surtout qu'il se veut être un polar, alors qu'on est loin d'un livre habituel du genre. Donc ceux qui s'attendent à une enquête mise en avant et à des meurtre à gogos, passez votre chemin, vous ne trouverez rien de tel ici. Par contre, les fans d'Histoire et de détails seront servis avec ce récit qui va dans les profondeurs des faits et des évènements qu'il nous présente.

En bref, un livre qui n'aura pas su m'emporter comme je l'espérais mais qui est servi par un style impeccable qui plaira à beaucoup de lecteurs. Sur les deux récits, seul un m'aura vraiment conquise et m'aura permis de ne pas être trop négative sur ce roman.
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Ouais bof c'est très historique sur Chicago !!! Je pensais que ça racontais plus l'histoire du serial killer
J'ai pas trop aime!!!
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Le Diable dans la ville blanche suit deux intrigues en parallèle, leurs points communs étant la localisation (Chicago) et l'époque (les années précédant l'Exposition universelle de 1893). D'une part, on suit Burnham, un architecte ambitieux, chargé de la conception et de la réalisation des bâtiments de l'Exposition. de l'autre, c'est à un certain H.H.Holmes que l'on s'intéresse, médecin fraîchement arrivé en ville et dont les employés et les proches disparaissent mystérieusement les uns après les autres.

Le début de l'ouvrage peut être assez déstabilisant pour qui s'attend à un véritable thriller. En effet, même si la trame suivant Holmes peut s'y apparenter, on est plutôt dans un véritable roman historique, s'attardant sur les enjeux et les préparatifs de l'Exposition de Chicago. le récit n'en est pas moins captivant, Larson apportant suffisamment de rythme et de vie à sa narration pour que même les détails les plus techniques ne soient pas rébarbatifs. Richement documenté, on en apprend beaucoup sur cet évènement historique que fut l'Exposition, mais aussi sur cet homme qui fut l'un des premiers tueurs en série répertoriés aux Etats-Unis.

Une lecture passionnante!
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L'exposition universelle aura lieu à Chicago en 1893. Pour cela la ville doit se développer en tous sens. D'abord au niveau architectural afin de concurrencer la fameuse tour de Gustave Eiffel construite en 1889, mais aussi au niveau économique et mettre en place de meilleures conditions d'hygiène et de sécurité. L'homme le plus amoureux du projet est Daniel H.Burnham. On suit donc le développement de l'événement avec lui et les enjeux qui y seront liés tout en jonglant avec l'histoire d'un certain Holmes. Holmes est un jeune pharmacien et médecin à la fois. Il s'avère être très opportuniste et met en place des arnaques qui le feront devenir un réel entrepreneur. Il se marie avec de nombreuses femmes qui finiront toutes par disparaître.


Je ne m'attendais pas à ce genre de livre où l'aspect historique est séparé de l'histoire du serial killer. Rien ne rattache réellement les deux parties. La narration sur l'exposition universelle est trop présente, trop chronologique et trop informative. Pour ma part je n'ai pas choisi ce livre pour connaître les plus profonds détails de l'événement. Je pensais qu'on aurait un vrai thriller sur un fond historique. Hors j'ai eu le sentiment de lire le phénomène inverse. de plus, on a 580 pages en format de poche. J'ai du m'accrocher et sauter de nombreuses pages. Il faut donc partir en connaissance de cause : ce livre est principalement historique car le personnage de Holmes est aussi inspiré de faits réels. Mais il n'y aucun aboutissement sur celui-ci. Même le prologue ne nous révèle pas combien il a fait de victimes. On a juste la description d'un homme convaincant au pouvoir hypnotisant. Ce qui lui a permis pendant quatre ans de passer à côté de tout soupçon.
Lien : http://www.youtube.com/watch..
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Chicago a la lourde tache d'organiser l'Exposition universelle de 1893. le compte a rebours est enclenché pour l'architecte Daniel H. Burham, le responsable de cet énorme chantier, qui doit mettre les bouchées doubles pour pouvoir terminer a temps le défi de sa vie. Il doit concevoir une cité de rêve qui doit dépasser et faire oublier l'Exposition universelle de Paris de 1889 et sa tour Eiffel. Dans le même temps, H.H Holmes, un jeune et séduisant médecin ouvre un hôtel a Chicago. Un hôtel qui lui servira de paravent et dans lequel il perpétra de nombreux crimes et fera de lui l'un des premiers serial killer.



Deux histoires distinctes et parallèles qui ont pour cadre Chicago. La première nous raconte par le menu la gestation et la construction de l'exposition Universelle de 1893 avec ses nombreux retards, coups durs mais aussi instants de grâce. La deuxième nous fait découvrir un personnage hors norme et qui fut sûrement le premier serial killer américain. Ces deux histoires sont vraies et dénuées de fiction et nous font découvrir deux hommes d'exception l'un pour ses talents de bâtisseur et de visionnaire et l'autre pour sa volonté de destruction et d'asservissement. Deux visions diamétralement opposées pour une même époque.

Sur la couverture, il est marqué thriller mais force est de constater que cela n'en est pas vraiment un puisque plus de la moitié du livre est consacrée a la construction de l'exposition universelle. Une partie que l'auteur a su nous rendre attrayante et vivante grâce a une construction habile et par des citations parfaitement choisies des différentes acteurs. Une partie passionnante qui nous montre les différentes phases dramatiques, pathétiques, anecdotiques ou même amusantes qui ont parsemées cet ouvrage. La partie "thriller" nous trace le portrait d'un assassin sans scrupule et sadique qui ne trouve son plaisir que dans la souffrance de ses victimes. Un assassin qui est un mélange de Landru (comme lui il fait disparaître ses victimes en les incinérant) et de Jack l'éventreur( il massacre ses victimes).

Un portrait glaçant et très intéressant d'un meurtrier hors norme.

En résumé un livre passionnant sur un épisode méconnu de notre histoire contemporaine. Ma note 8/10.


Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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J'avais entendu parler du Diable dans la ville blanche en écoutant l'émission de Jacques Pradel, L'heure du Crime qui proposait une émission sur H. H. Holmes, ce tueur en série américain assez méconnu. Tout dans l'histoire de ce livre était fait pour me plaire: le Chicago de la fin du 19e siècle et un bon fait divers. Ni une ni deux, je me le suis procuré. Je viens d'en achever la lecture et comment dire... ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais. Certes les histoires (deux en parallèle) de ce bouquin sont très bien racontées et documentées mais il s'agit plus de la narration de la "fabrication" de l'Exposition universelle de Chicago de 1893 que véritablement l'histoire de ce tueur en série. D'où ma note, j'attendais plus de H. H. Holmes et moins d'expo universelle. Ceci dit, Larson est un très bon conteur (et le traducteur est tout aussi doué) et le lecteur est très vite plongé dans cette histoire passionnante ( et stressante) du projet fou de cette expo universelle. La lecture est fluide, rapide, agréable et je me répète, cette histoire est vraiment bien documentée.
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Difficile de considérer ce roman d'Erik Larson comme un thriller. À mon humble avis, ça n'en est pas un. C'est une chronologie historique un brin romancée, une bible sur l'essor de l'industrialisation à Chicago en 1893, richement documentée mais sans les artifices de styles et de constructions qui définissent le thriller. le Diable dans la ville blanche est une fresque passionnante sur cette course à l'industrialisation qu'a connu Chicago lors de la préparation de son exposition universelle de 1893. La ville ne comptait pas rater l'occasion de faire mieux que l'exposition de Paris de 1889 et sa fameuse Tour Eiffel. Une course contre la montre est engagée pour tenir les délais. Pendant ce temps là, une autre personne va rentrer dans L Histoire, celui qui est considéré comme le premier tueur en série des États-Unis. Ce diable dans la ville blanche, c'est le Dr. H. H. Holmes, psychopathe en puissance. La puissance est le sentiment qui va rassembler ces deux "architectes". La comparaison métaphorique entre ces deux incarnations est intéressante puisque si ils ont beaucoup de point commun à la base, ils vont partir dans deux directions opposées : l'un va travailler au grand jour et voir son travail sublimé par la fée électricité. L'autre va oeuvrer dans l'ombre sous le nez de tous. La lumière et l'ombre ...Un bâtisseur qui se prend pour Dieu, un ange de la destruction qui se prend pour le Diable. Comme dans Carter contre le diable de Glen David Gold et L'Interprétation des meurtres de Jed Rubenfeld, le Diable dans la ville blanche compose son casting avec des personnages ayant existé et des faits historiques avérés. Erik Larson pousse la précision historique en parsemant son récit de propos rapportés et certifiés véridiques. Un roman historique passionnant qui va vous rendre incollable sur l'histoire de la ville de Chicago (dont j'avais déjà pris un immense plaisir à découvrir le passé via Chicago Way et La Ville des vents de Michael Harvey).
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Nous sommes bien en face d'un document historique plus qu'un roman. Mais ce livre se lit presque comme un roman : l'auteur retrace les péripéties menant à l'obtention puis à la construction de l'Exposition universelle de Chicago en 1893, comme si c'était une histoire imaginée. Mais non, tous les faits et les personnages sont réels et il faut avouer que cette exposition a dû être un événement exceptionnel. Cette débauche d'énergie, d'argent, de folie dans ce Chicago symbole de la puissance américaine en pleine explosion et encore si fragile est vraiment fascinant. Je ne connaissais pas du tout cette exposition qui suivait celle de Paris, exceptionnelle elle aussi, qui avait placé la barre très haut entre autre avec la Tour Eiffel. Cependant, l'Exposition de Chicago a marqué son temps et influencé profondément l'Amérique du XXe siècle : les progrès technologiques tels que l'architecture moderne, l'électricité alternative et surtout la confiance en sa puissance naissante.
E.Larson a réalisé un travail admirable en compulsant une quantité impressionnante de documents pour condenser tout cela dans cette aventure humaine hors du commun. Il parsème le récit de nombreuses anecdotes pittoresques ou de citations, explique les répercussions de certains événements dans notre époque actuelle. On découvrira par exemple qu'un certain Disney travaillât sur ce chantier et racontât à son fils Walt le soir qu'il fabriquait des châteaux de rêve d'un blanc immaculé... Les personnages principaux décrits par l'auteur furent de sacrés bonshommes ayant vécus plusieurs vies en une seule et il n'y a pas besoin d'en rajouter pour intéresser le lecteur.
Le récit traite principalement de l'Exposition de Chicago mais il y mêle une histoire terrible : un des premiers tueurs en série américains a sévi pendant l'Exposition, profitant du désordre ambiant pour tuer de nombreuses jeunes femmes (et quelques hommes et enfants également). Il se construisit un véritable hôtel de l'horreur avec un four spécial et une chambre forte pour enfermer ses victimes et les voir souffrir avant de les gazer. Mais il aimait surtout manipuler ces jeunes femmes vulnérables, pendant des mois parfois, pour leur extorquer tout ce qu'elles possédaient jusqu'à leur vie. Ce Holmes fut un tueur sadique, méticuleux poussant le côté manipulateur à son paroxysme. Il utilisait froidement les gens. Je vous laisse découvrir ses derniers meurtres qui sont tout de même complètement ignobles et d'un sadisme et d'une perversion inouis.
À un moment, j'ai été un peu déçu du mélange de ces 2 histoires. le récit de l'Exposition de Chicago est tellement exceptionnel que cette histoire de tueur en série fait un peu accessoire voire limite racoleur. Mais au fur et à mesure que j'avançais, je me suis rendu compte que ce parallèle était assez original et même très intéressant et révélateur de l'époque. Quelque part, cela prouvait que ce tueur a pu exister parce que l'Exposition de Chicago a pu exister (et vis versa même si c'est un peu trop fort). S'il n'y avait pas eu cette folie dans ce Chicago-là, jamais ces folles architectures et inventions n'auraient pu voir le jour. de plus, le livre l'indique bel et bien dans son titre : la ville construite pour l'Exposition fut nommée "la Ville blanche" mais cela s'opposait surtout à Chicago qui était surnommée la "Ville noire", sale, puante, violente, malsaine. La Ville noire avait donné le jour à la Ville blanche. La Ville noire hébergeait le mal en son sein. Et celui-ci en a profité pour corrompre la Ville blanche. Comme un symbole de cette grandeur et de cette décadence à la fois.
Je ne saurais donc trop vous conseiller la lecture de ce livre, ne serait-ce que pour découvrir cette Exposition de Chicago. On y découvre aussi cette Amérique de 1890, époque charnière entre l'Amérique de l'Ouest sauvage opposée à la florissante New York qui commerce avec l'Europe et l'Amérique naissante qui allait bientôt dominer le monde et se développer vers l'Ouest !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Je ne savois pas à quoi m'attendre en ouvrant ce roman, je n'avais même pas lu la 4e de couverture pour me donner encore plus de suspens. Je n'ai pas été déçue.

Pourtant, cela s'annonçait mal : il était question, dès les premières pages, d'architectes inconnus de moi et de la ville de Chicago (à part les Chicago Bulls et Mickaël Jordan, je ne connaissais rien de cette ville, même pas qu'elle avait des abattoirs géants, je confesse mon ignorance crasse).

Et pourtant je suis entrée dans ce roman à la narration fluide presque immédiatement. Car l'auteur n'est pas pédant ni ne donne de détails inutiles sur l'architecture et la construction de cette "Foire internationale" qui devait rivaliser avec la Tour Eiffel.

Le destin des hommes (et des femmes) qui ont participé à cette aventure nous est connu jusqu'au bout, et ne s'arrête pas seulement à la fin de la Foire, procédé que j'ai apprécié car il a étanché ma curiosité.

Et puis il est question de ce fameux Holmes, au pseudonyme si mal choisit, qui oeuvre presque au grand jour dans une ville où les disparitions sont légions.

Tout ceci est écrit par une main de maître, le récit jamais ne s'essouffle ni ne nous perd en route, et s'offre même le luxe de nous faire cotoyer à la fois les plus grands architectes américains et le premier tueur en série.

Bref, j'ai aimé passer ces heures à Chicago en pleine dépression où les hommes sont capables du pire et du meilleur (ça parait banal de dire cela, mais c'est réellement ce qui s'est passé car l'auteur s'appuie sur des documents d'archives) ; où jamais rien n'est sûr, la Foire ouvrant ses portes sans que tout soit terminé ; où les femmes, qui commencent à s'émanciper, sont bien naïves parfois. La vie, quoi...

Il y aurait encore tant à dire sur les débuts de Frank Lloyd Wright, la haute-bourgeoisie et la classe laborieuse des années 1890, les spectacles de Buffalo Bill qui font salle comble...

Merci M. Larson !

L'image que je retiendrai :

Celle de la Grande Roue, dont le montage n'est pas terminée au moment de l'ouverture officielle de la Foire, et qui menace de s'écrouler à chaque tour. Une vraie prouesse.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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En 1892 des architectes se préparent pour la création d'un projet d'exposition universelle. Il faut qu'elle soit grandiose comme le devient la puissance de l'Amérique. Il faut qu'elle mette en avant le géni des ingénieurs américains, qu'elle batte par ses techniques avant-gardistes l'exposition des français même si le prix doit être élevé. C'est alors que ce crée une course contre la montre parce que le choix du lieu (ce sera Chicago), le choix des bâtiments pour toujours être les plus somptueux, les plus tape à l'oeil. Mais il faut aussi être le plus novateur, audacieux. On découvrira les lumières électriques suspendues au plafond qui remplacent des centaines de bougies, une horloge qui donne même la date, le jour et l'année, l'ascenseur même pour les restaurants, les expositions les plus touchantes pour l'époque où les Inuits ou les turcs avec leur manteau de fourrure de bêtes, les Égyptiennes presque nues font la danse du ventre danse jamais vue, les personnages en cire, Buffalo Bill avec ses Indiens. Une multitude de restaurants qui font découvrir des mets de différents pays. Et enfin l'animation qui a eu le plus de succès : la grande roue immense, plus haute que les buildings en cours, où les wagonnets sont des wagons de trains pouvant contenir une centaine de personnes.
Tout est prévu au fur et à mesure : les déchets doivent être évacués avec la première société de récupération, les déjections de chevaux, les pickpockets, les assassins. Mais dans cet esprit du début du XXème siècle on fait confiance aux gens qui parlent calmement, bien avec un charme indéniable d'assurance dans le regard. On se fit à l'esprit de la bonne bourgeoisie qui ne connait pas l'abus de pouvoir par le mensonge, l'usurpation d'identité. Ils vont connaitre leur premier sérial Killer avec plus de 27 personnes tuées avouées et retrouvées, 200 pour les estimations. Un criminel d'une cruauté par ses moyens chimiques, ses méthodes, ses scénarios pour assouvir sa soif de domination.
Un livre que je recommande pour la montée de l'air industrielle, les frénésies de la création assouvie. Je reconnais que parfois les passages étaient trop techniques mais Larson a su toujours les couper à temps par la soif cruelle et les scénarios de son sérial killer.
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