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3,91

sur 687 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jolie galerie de portraits sympathiques et additifs.
Un soir, dans une brasserie, le chef d'état oublie son chapeau. Un homme s'en empare et sa vie s'en trouve transformée mais… le chapeau est malicieux et compte bien poursuivre son chemin.
A travers de extraits de vie, des instantanés de quelques français, nous redécouvrons la France des années 80. le minitel, les chanteurs oubliés, les tenues vestimentaires, les clivages politiques : tout y est.
ET surtout cette liberté qui touche quiconque entrera en contact avec ledit chapeau.
J'ai bien envie de découvrir d'autres lectures de l'auteur (c'est son 4e roman).
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Deuxième roman pour moi de cet auteur : Antoine Laurain où l'art et la manière d'écrire une histoire et de m'embarquer à chaque fois.
La première fois c'était avec un carnet rouge et cette fois un chapeau, mais pas n'importe lequel celui de François Mitterand. Ex-Président de notre très chère France, ex de nos jours mais pas à l'époque où se déroule le livre. Une drôle de sensation de se dire que le minitel semble si vieux mais que l'on a pourtant connu ! Bim, la claque.
Ce chapeau oublié qui passe de main en main et qui fait modifier leur façon de vivre pour ceux qui le porte donnerait presque envie de courir en acheter un !
Je vous le recommande.
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J'étais partie pour écrire un truc sympa sur le chapeau de Tonton. Situé en 1986, année de mes 12 ans, Laurain m'a replongée dans cette bienheureuse adolescence bercée par l'insouciance des années 80.

Puis ce matin : George Michael est mort. Geor-ge-Mi-chael-est-mort. Choc.
Non pas que j'étais fan, moi c'est Madonna (No comment svp, on ne touche pas à Madonna même trente ans après, ma pote d'enfance ça se respecte).
Sauf que dans les 80's, tu ne pouvais pas trop y échapper au George Michael. Et je l'aimais bien. Puis t'as forcément connu la copine qui te couinait du "wake me up" dans les oreilles en bavant devant le garçon tellement il était trop bôôô... Car on se fichait déjà pas mal du talent tant que y'avait la beau-gosse attitude. Bieber n'a rien inventé.

Mais tandis que Bieber chante encore (dans la série mauvaise nouvelle du jour), George Michael s'est éteint. Comme Whitney Houston et Prince avant lui. Ou Michael Jackson. Et là ça fait beaucoup pour la "vieille" que je suis (toujours rassurant les guillemets) et qui voit, comme qui dirait, tous ses potes partirent. Parce que j'ai partagé pas mal de temps avec ces types et qu'à dix ans près ils ont mon âge... Et ça, ça te chamboule un chouïa.

Alors ton passé redéfile sous tes yeux. Tiens, le même passé qu'en lisant Antoine Laurain. Mais alors que la lecture t'arrachait des sourires nostalgiques, le décès de George te fout un sacré bourdon.

Et tu revois ton walkman avec cette cassette de Cindy Lauper tellement usée que tu la rembobinais avec ton HB planqué au fond de ta Tann's. Tu sens encore dans la poche de ton jean's trop court cette précieuse pièce d'un franc que tu ne devais surtout pas perdre pour appeler môman à la cabine du collège le midi. Tu suis les jeux de vingt heures sur FR3 quand t'apprenais chaque soir des nouveaux mots avec Maitre Capelo. Puis JR et Sue Ellen que tu ne ratais surtout pas pour faire comme môman qu'étais méga fan, enfin surtout de Bobby. Et tu retrouves le sourire en pensant à ta chambre tapissée de ta Madonna (Popopop, on ne touche toujours pas, merci). Cette même chambre où Jules Verne, Alice et les 6 compagnons t'entraînaient au bout de la nuit avec les démons de minuit...

J'étais donc partie pour écrire un truc sympa disais-je... Sur les années 80. Sur Laurain. Sur Mitterrand et son chapeau. Puis j'ai allumé BFM... J'ai vu, j'ai entendu, j'étais vaincue. de nostalgie heureuse je passai à coup de blues du jour. Direz merci à George Michael.
Mais le bouquin est top.

Et qu'on se rassure : le premier de l'an, je souhaiterai encore "bonne année". Me sens quand même pas assez vieille ni déprimée pour le "bonne santé". Faut pas déconner.

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Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ? (Alphonse de Lamartine)
Un petit livre distrayant qui nous propose l'idée que la mémoire d'un individu, d'un événement peut se graver sur un objet, dans un lieu et influencer l'environnement. Tout est énergie !
Le chapeau de Mitterrand, personnage principal, va bouleverser la vie de tous ceux qui vont le porter en leur transmettant « la force tranquille ». Une petite récréation dans les années 80 que cette lecture nous offre et que je recommande.
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Un roman qui m'a été recommandé par un libraire d'après mes gouts de lecture. Dans ce roman, on suit le chapeau de Mitterand (oui, oui, notre ancien président) et ce chapeau va permettre à tous les protagonistes qui vont l'avoir entre les mains (et sur la tête) de bousculer leurs habitudes et de changer des choses dans leurs vies.
Un roman assez plaisant, qui fait sourire mais aussi réfléchir. Je ne suis pas sure que je l'aurai lu de moi-même et je remercie le libraire qui me l'a conseillé.
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Un bon moment passé avec ce livre sympathique.
La lecture est facile, je me suis laissée prendre par l'histoire de ce fameux chapeau qui passe de tête en tête et qui apparemment aurait certains "pouvoirs".
A lire
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J'apprends qu'une adaptation télévisée passe ce soir !
Je serai curieuse de voir ce que cela rend...
En tout cas, j'avais beaucoup apprécié ce court roman.L'histoire est intrigante et farfelue, comme je les aime ! On peut dire que le personnage principal est un chapeau, mais attention pas n'importe lequel ! Comme le titre l'indique, celui de François Mitterrand lui-même, un feutre avec ses initiales, qu'il oublie dans une brasserie et que le dénommé Daniel Mercier va garder en souvenir. Mais c'est là que le livre prend un aspect inattendu, ce chapeau va devenir un porte-bonheur pour lui qui jusque là avait une existence assez terne.L'auteur aurait pu s'en tenir à ce personnage mais il prend un malin plaisir à transformer les évènements, Daniel perd le précieux couvre-chef....qui comblera quelqu'un d'autre et passera de tête en tête.

Le ton léger, ironique aussi du livre fait du bien.L'auteur en profite pour porter un regard critique et amusé sur les années 80. J'ai surtout aimé l'aspect facétieux, original, envolé, aérien de cette histoire.On a souvent le sourire aux lèvres en lisant et on se sent soi-même plus détaché de tout.
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François Mitterrand oublie son feutre dans une brasserie. Son voisin de table se l'approprie. Il ne le gardera que peu de temps. le chapeau passera de tête en tête en bouleversant la vie de son nouveau propriétaire.
Un livre agréable à lire, un style allègre une fin originale.

Deux ombres au tableau :
- un échange épistolaire un peu long qui apporte peu.
- Des extraits de guides touristiques qui plombent la lecture. En bon anglais : « less is more ».

« Il était temps de faire une pause au café Florian, sur la piazza Sant-Marco. Tous les trois remontèrent la calle Vallaresso, passèrent sous les arches du musée Correr où Véronique avait tenu à revoir la veille le célèbre tableau Deux femmes vénitiennes de Carpaccio……. »

« L'après –midi, ils visitèrent le Bovolo, dont le nom, signifiant escargot, désigne l'escalier extérieur du palais Contarini. Chef-d'oeuvre du Quatrocento, la structure en colimaçon de six niveaux était enserrée dans une tour pourvue de multiples arches et de fines colonnes… »
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Conter les aventures du chapeau d'un illustre personnage comme François Mitterrand, voilà un sujet bien original...

Alors que Daniel dine seul un soir dans une brasserie, François Mitterrand vient s'asseoir à une table voisine et oublie son chapeau en partant.
Oublié, abandonné sciemment ou échangé ce chapeau va passer de tête en tête et transformer la vie de son nouveau propriétaire. Il va donner de l'assurance à Daniel face à son chef et va ainsi bouleverser sa vie professionnelle, il sera l'élément déclencheur de la rupture de Fanny avec son amant, il permettra à Pierre de sortir de sa dépression et transformera son dernier propriétaire en le libérant du conformisme dans lequel sa vie est engluée.

Tous les personnages sont très attachants.
C'est un livre léger mais qui distille quelques vérités bien ciblées sur le conservatisme mondain par exemple... et nous replonge avec bonheur dans les années 80 avec son atmosphère, son minitel, ses actualités, ses personnalités marquantes,ses émissions télé culte, ses chansons...toute une époque...
Une écriture simple et vivante. Un vrai délice avec un épilogue surprenant...
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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le chapeau, simple accessoire de mode ? Pas pour Antoine Laurain qui dans ce roman auréole un chapeau en feutre noir d'une mystérieuse aura. Voyageant de tête en tête étrangère l'une à l'autre, ce chapeau va allumer ou ressusciter la pulsation de dignité ou de courage qui était en sommeil chez des personnages fragilisés pendant trop longtemps. Par quel processus le chapeau bouleverse la vie des gens qui le portent ? le fait qu'il appartienne à François Mitterrand a-t-elle une incidence sur ces phénomènes ?

Antoine Laurain préfère entretenir le mystère dans ce roman à la simplicité enveloppante. Pas de trame dense ni d'écriture ample, le chapeau de Mitterrand est avant tout une jolie histoire avec des personnages attachants que l'on aime voir reprendre goût à la vie, retrouver confiance en eux, lutter avec autorité contre les tourments de la vie avant de tracer le chemin de leur vie. Un roman léger avec un dénouement inattendu.


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