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EAN : 9791091549370
Editions Artalys (14/04/2014)
3.45/5   22 notes
Résumé :
Le chemin d'Amalia Faust, brave fille complexée et un peu nunuche, caissière chez Brico, croise par hasard celui d'Edouard Green, le séduisant patron d'une boîte de sex toys. Green propose bientôt à Amalia un étrange pacte. Elle découvre un univers insoupçonné où sexe, légumes et soumission sont étroitement associés. Mais à la longue, les positions inconciliables des deux héros risque de rendre leur relation difficile.

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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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En général, je n'aime pas vraiment les parodies. Mais étonnamment, j'ai bien apprécié celle-ci. Sans être un chef-d'oeuvre, je l'ai lu assez facilement. J'ai trouvé cette parodie de Cinquante Nuances de Grey tout en subtilité.
Amalia Faust, une fille mal dans sa peau, fait un jour la rencontre d'Edouard Green, beau gosse mystérieux. Très rapidement, nos deux protagonistes vont développer une relation pour le moins étrange.
Nous reconnaissons en Amalia Faust l'Anastasia Steel des Cinquante Nuances. Mais la différence est ici notable : Amalia n'est pas une pseudo-laide dans une taille 36 qui attend que sa beauté physique soit révélée. Non, pas du tout ! Si elle n'a pas de style, c'est parce qu'elle est quasiment sans le sou. Travailler en tant que caissière chez Brico, ça ne rapporte pas tant que ça ! Alors elle s'habille comme elle peut, surtout qu'elle ne se sent pas à l'aise avec sa taille 44. Bref, elle n'a rien des canons standards ! Et c'est pour cette raison qu'elle ne comprend pas la soudaine attirance pour elle de ce playboy milliardaire dont la couleur favorite est… Mais non pas le gris, (ce n'est pas Christian Grey) le vert bien sûr ! Tout est vert chez lui sauf ses cheveux (question de style) et sa peau (sinon ça aurait donné une romance avec un extraterrestre). Outre une attirance pour la couleur, cet homme affectionne tout particulièrement les légumes (bio de préférence) qu'il aime déguster à toutes les sauces (je dis bien toutes). D'ailleurs, il a des recettes pour le moins originales qui associent sexe, soumission et brocolis ! Cet amour pour le sexe légumier (SL pour les intimes) lui a été transmis par Doris, une amie de sa mère, de vingt-cinq ans son aînée.

Tout en parodiant Cinquante Nuances de Grey, l'auteure réussit tout de même à nous faire oublier l'original en créant une histoire qui prend sensiblement une autre direction. Au fur et à mesure de la lecture, les ressemblances avec l'univers d'E. L. James sont visibles tout en étant poussées quasiment à l'extrême. Si la relation d'Anastasia et Christian est rapide, que dire de celle d'Amalia et Edouard ? Au bout de deux jours, elle se déclare déjà folle amoureuse de lui et emménage dans son appartement. Au bout de trois mois, elle quitte même son boulot pour lequel, pourtant, elle avait si vaillamment lutté contre son amoureux afin de le conserver. Soumise et nunuche à souhait, Amalia est un personnage attachant dont les remarques m'ont souvent fait sourire.

N'étant pas une adepte des parodies, j'ai quand même apprécié ce livre qui tourne en dérision le sadomasochisme de Christian Grey et sa relation avec Anastasia Steele. Cela tient surtout, je pense, à sa brièveté (seulement 120 pages). Sans être une oeuvre exceptionnelle, c'était une lecture agréable et drôle.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Je suis d'habitude un peu méfiante vis à vis des parodies mais je dois dire que celle ci était à la hauteur de mes attentes. L'héroïne, Amalia, loin des clichés du genre, n'est ni une beauté fatale qui s'ignore, ni une jeune fille timide mais intellectuellement au dessus de la moyenne. Non, notre héroïne est mademoiselle tout le monde : elle galère avec un boulot de m*** payé à coups de trique, elle est seule, fait un bon 44 et n'est pas spécialement intelligente ou cultivée. Arrive Edouard, un séduisant et riche homme d'affaire... Sauf que lui non plus n'est pas le cliché habituel, il est boudeur, buté et a une obsession pour les légumes... Sans oublier un gros problème de panne (ce qui fait qu'il a besoin d'un tas de mises en condition) le déroulé suit celui de Fifty Shades, l'humour en plus et c'est savoureux de suivre les aventures de Edouard et Amalia... Les scènes sexuelles sont hilarantes tout comme les pensées d'Amalia ( qui, dieu merci, n'a pas de déesse intérieure). le vocabulaire et les réactions d'Amalia sont particulièrement crédibles ce qui fait de ce roman une parodie aussi réussie que décapante ! J'espère qu'il y aura une suite !

Ce que j'aime : le soin apporté aux personnages, l'idée de mettre en scène du BDSL, le scénario,les répliques et les images utilisées par l'héroïne ( "savourer comme un chien de Pavlov comme seule une habituée du Pole Emploi peut l'être" mdrrr). La version Edouard, tout à la fin, qui explique les raisons pour lesquelles il a choisi Amalia : cruel mais savoureux

Ce que j'aime moins : Beaucoup trop court ! Un côté parfois un peu trop mouton d'Amalia surtout au début, même si ça cadre parfaitement avec la parodie ^^ (dans le sens où on a toujours l'impression dans les romances que l'amourrrrrrrr nait au premier regard, là c'est dit texto de la part d'Amalia ^^)

En bref : Une parodie très soignée aussi réussie que déjantée avec des héros plus vrais que nature et des légumes savoureux ! ^^ A lire absolument !

Ma note : 8,5/10
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Ayant lu Fifty Shades et l'ayant trouvé ridicule en tout point, quand le forum Have a Break, Have a Book et les éditions Artalys se sont associés pour nous proposer cette nouvelle en service presse, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. Résultat? du fou rire et un bon moment de passer en compagnie de Edouard et Amalia...

Cette parodie reprend les scènes les plus connues de Fifty Shades: la rencontre, le contrat (qui, Dieu merci, est moins barbant que dans la saga originale), leur première fois, la rupture, les cadeaux hors de prix... Façon légumes. Mais revenons à notre histoire. Amalia est caissière chez Brico, n'assume pas son poids et n'a eu que des relations sexuelles minables. En dehors de sa colocataire, Lucie, elle est seule, sans parents. Un soir, Edouard Green, tout de vert vêtu, demande de l'aide à Amalia pour l'aider à trouver une corde verte. Pour Green, elle est parfaite pour ses habitudes sexuelles, alors, il l'invite à prendre un café et lui explique ses pratiques sexuelles, à savoir le BDSML, le SML et le SL: le sexe légumier, où comment prendre du plaisir avec un brocoli. Et c'est là que ça devient drôle.

Des relations sexuelles à base de légumes, c'est tordant! Imaginez un Edouard qui fouette Amalia avec un poireau ou qui lui donne du plaisir avec un brocoli, et qui a une panne si les légumes ne sont pas au centre de leurs relations... Alors, évidemment, les scènes de sexe ne sont pas du tout excitantes, mais invitent au fou rire incontrôlable.

Tout comme dans la série originale, Green est un sacré macho qui passe du super-amant-protecteur au mec le plus détestable, tellement il est exigeant. Rajoutons en plus sa lubie pour le vert: tout est vert, que ce soit ses tenues, ses voitures, ses cadeaux, les tenues qu'il offre à Amalia, sa décoration d'intérieur... S'en est une véritable obsession limite étouffante pour qui vit avec un maniaque du contrôle tel que Green. Quant à Amalia, elle est encore plus nunuche et naïve qu'Ana, mais sans la déesse intérieure (merci, mille fois merci de ne pas l'avoir ajoutée, je crois que je n'aurais pas supporter). Les traits de caractère des personnages sont poussés à l'extrême, les rendant encore moins attirant que dans Fifty Shades, mais au moins Deux nuances de brocoli à le mérite d'être fluide et de se laisser lire extrêmement vite. C'est une petite nouvelle addictive et on ne peut s'empêcher d'en demander plus à la fin de notre lecture.

En bref, un bon moment de passer, beaucoup de fou rires et du vert, beaucoup de vert. Merci aux éditions Artalys et au forum Have a Break, Have a Book!


Lien : http://onceuponatime.ek.la/d..
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Je remercie avant tout les Éditions Artalys pour cet envoi en service-presse.
Il faut dire que dès que la nouvelle a été annoncée sur la page, j'ai eu envie de me lancer dans cette aventure qui promettait d'être sans prise de tête et très légère. Pour finir, il s'avère que cette parodie est totalement loufoque et extravagante !

Amalia est le stéréotype même de la femme moyenne. Rondouillarde, pas très séduisante et dénuée de tout artifice, elle coule une vie tranquille, parfois agrémentée d'une histoire sentimentale qui finit mal. Caissière à brico, elle fait un jour la connaissance d'Edouard Green, jeune homme à la limite de l'absurde qui l'entraîne dans une aventure très... verdoyante !

Car Edouard a un passé très particulier. Très jeune, il fait la connaissance d'une amie de sa mère qui l'initie à des pratiques intimes méconnues. En effet, les carottes, les brocolis et les poireaux ont leur place attitrée ici, et remplace les fouets et les menottes.

C'est avec Amalia qu'Edouard souhaite reproduire tout cela, et c'est bien malgré elle que la jeune femme va se prendre au jeu. Cet amusement de dominant/soumise est alors agrémenté de nos chers légumes, pour le plus grand bonheur du lecteur.

Je m'attendais à quelque chose de ce genre, et c'était vraiment amusant. L'humour est présent à chaque instant et suivre Amalia de son point de vue permet de nous approprier ses réflexions tordantes. L'histoire en elle-même est très courte (c'est une nouvelle, je le rappelle), mais on a tous les ingrédients de Fifty shades, en plus de la petite touche personnelle de l'auteur, tout bonnement délicieuse (je parle un peu comme une cuisinière de cantine, là !).

Le cheminement de la trame est bon, ça se lit très rapidement. L'humour est présent en permanence et nous tire souvent un petit sourire amusé.
J'ai trouvé le tout un peu trop court, forcément on en veut plus. J'aurais aimé que le passé d'Edouard soit un peu plus mis en lumière.

On se retrouve facilement en Amalia. Pudique et peu sûre d'elle, elle n'a rien du mannequin taille 34 qui picore dans son assiette. C'est une femme de la vie de tous les jours, avec ses bourrelets et sa cellulite. Même si elle est fort soumise face à Edouard et ses caprices, elle peut se montrer pleine de surprises.

Edouard, lui, c'est un Christian Grey puissance mille ! Versatile et fantasque, il agace autant qu'il amuse. Enfin pour ma part il m'a surtout inspiré de la pitié et j'attendais avec impatience qu'Amalia l'envoie paître.
Ces deux personnages-là sont très bien exploités avec des caractères uniques.

Une parodie qui décoiffe et met la patate. L'histoire est bien construite, certains éléments tournent autour de l'oeuvre originale, mais l'auteur a su mettre le tout à sa sauce, dans un univers légumier décalé et original au possible.
J'ai passé un très bon moment et ai apprécié cette fin tout en simplicité.
Lien : http://april-the-seven.weebl..
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Je suis sûre que cette parodie est encore meilleure si l'on a lu l'oeuvre originale, ce qui n'empêche tout de même pas d'apprécier celle-ci. Je n'ai pas lu la saga Fifty Shades et je ne compte pas du tout la lire, préférant lire ce genre de parodie qui me semble bien plus intéressant ! En tout cas, avoir lu l'un sans l'autre ne m'a pas dérangée.


Madame Green ne sait pas quoi offrir à son fils de 16 ans pour Noël. Celui-ci a déjà tout eu, et est revenu de tout... En parlant de ce problème avec son amie Doris, cette dernière a une petite idée derrière la tête. le soir de Noël, elle offre donc à Edouard une initiation au sexe légumier...
Vingt ans plus tard, Edouard rencontre Amalia, une hôtesse de caisse dans un magasin de bricolage. Ne passant pas par quatre chemins, il la drague et l'invite petit à petit à partager son nouveau plaisir...


Je ne peux pas dire si ce roman est une bonne parodie de Fifty Shades ou non mais il est tout de même une bonne parodie : de l'humour, des situations ridicules voire inconcevables et des personnages poussés à l'extrême.
En effet, Amalia par exemple, est très nunuche. Elle n'a pas inventé l'eau chaude mais elle a quelques valeurs ; elle est indépendante, s'assume avec son bon 44 même si elle sait que le prince charmant ne viendra pas frapper à sa porte, s'acharne au boulot pour pouvoir vivre un minimum... Elle a la tête sur les épaules et est loin d'être superficielle. Néanmoins, elle ne peut pas s'empêcher de résister à ce bel Edouard aux tendances sexuelles très bizarres. Quand certaines scènes, surtout sur la fin, feraient fuir n'importe quelle femme, Amalia, elle, reste. Quitte à tout laisser de côté.
Quant à Edouard, on ne peut simplement pas l'aimer. S'il parait parfait aux premiers abords, on se rend vite compte qu'il est trop jaloux, que ça le rend même possessif et désagréable, que c'est un macho et un manipulateur. Rien d'attirant. Sans parler de ses penchants sexuels et la façon dont il met ça sur le tapis, qui feraient fuir la première venue. Malgré tout, il reste crédible parce que son côté manipulateur fait que tout est possible... Amalia est également crédible parce que, quand on croit aimer, on est prêt à tout accepter même quand l'on sait que ce n'est pas raisonnable... Des personnages assez banals si on creuse un peu mais tout est tellement tourné ironiquement qu'ils en deviennent originaux.


Ces deux personnages, très caricaturaux, rendent déjà l'histoire intéressante et drôle. Si l'on ajoute à cela des situations grotesques, ridicules et complètement décalées, on ne peut que passer un bon moment. À condition, évidemment, de tout prendre au second degré et de ne pas oublier que les personnages sont poussés à l'extrême et même certaines situations.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Pardon, Mademoiselle, c’est urgent je cherche un rouleau de cordes vert pâle de quatre mètres de longueur et de huit millimètres de diamètre. »

Une silhouette se profile devant moi. Je ne lève pas le nez de mes paperasses pour si peu et marmonne :

« Vous ne pouvez pas repasser ? Je suis en plein inventaire. »

Répertorier le nombre exact d’articles présents en magasin et entrer le tout dans l’ordi, ce n’est pas de la tarte. À cause de ce con, je me suis emmêlé les pinceaux ; voyons, récapitulons : trois mille quatre cents clous, autant de vis, soixante ponceuses, quatre cent quarante-sept planches de divers bois et de divers tons ; merde ! je ne retrouve plus le compte. Et l’autre qui insiste !

« Il me le faut absolument. J’ai écumé tous les Brico de la région, impossible d’en trouver un de ce diamètre et de cette nuance. »

Un soupir exaspéré fait écho à sa réponse. Ce type est du genre sangsue, autant lui donner satisfaction, sinon il ne me lâchera pas. Sous son ton autoritaire, perce une sorte d’angoisse. Et s’il avait réellement besoin de ce rouleau ? »

« Bon, dis-je, je vais chercher dans la réserve. »

Cette fois, je le regarde et, immédiatement, la magie opère. Imaginez Robert Redford (jeune) ou Brad Pitt en face de vous, à six heures du soir, sous les néons du Brico Dépôt de Pantin, Seine-Saint-Denis. Privilège de la beauté, l’éclairage artificiel ne le dessert pas ; il confère à ses cheveux châtain un éclat doré et à son teint une pâleur surnaturelle. Non, je me trompe, ce n’est pas un acteur, mais un Archange descendu du ciel. Reprends-toi, me dis-je, ce mec n’a rien de surnaturel, simplement, il tranche sur les mochetés habituelles.
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