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EAN : 9791035304836
344 pages
gestes éditions (29/08/2019)
4.67/5   21 notes
Résumé :
Marika est sous le choc : la conservatrice du musée d'art contemporain de Rochechouart s'est pendue dans le grenier du château. Quelques heures plus tôt, les deux femmes avaient échangé sur ces curieuses mains rouges, dessinées sur la façade de la bâtisse...

Sans plus attendre, Marika Farkas quitte Limoges et part pour Bordeaux où deux hommes ont trouvé la mort dans des circonstances similaires. Là-bas, la jeune policière fera la connaissance d'Arthus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai eu l'occasion , il y a peu , de lire , apprécier et commenter un roman d'une auteure de ma chère région, voire même de ma chère ville de Limoges , madame Lavieille .Ce roman s'intitule " total ko " et , tout chauvinisme mis à part , c'est un ouvrage qui m'a beaucoup plu . Suite à cette lecture , je me suis tout naturellement dirigé vers " l'odeur de l' animal traqué " , second opus dans lequel on retrouve l'héroïne principale , Marika qui , trois ans plus tard , s'efforce toujours de se remettre du décès de son mari , flic lui aussi , abattu sous ses yeux à Marseille . Sans doute espérait- elle retrouver la quiétude et se reconstruire " tranquillement "dans la campagne limougeaude et limousine . Hélas, depuis son arrivée une vague , que dis - je , un tsunami de crimes submerge ces lieux qui passent pour .....justement , des lieux où rien ne se passe ....Enfin , ça c'est ce qu'on dit car , de Bordeaux à Rochechouart ( c'est à 30 kilomètres de Limoges ...) , dans le bouquin , ça dégage , on ne s'étonnera plus de la crise démographique en milieu rural . Pour moi , tout vient de là . Et ça pourrait être pire mais y'a Marika Farkas et ses collègues heureusement . l''hémorragie finira bien par cesser . En attendant , ça va saigner et pas qu'un peu ....( Je rassure les âmes sensibles , c'est "soft" , quoi que...)
L'enquête est très bien ficelée, construite avec intelligence , tout se tient ,et l'écriture est toujours aussi efficace . de nombreux dialogues donnent du rythme .Madame Lavieille sait également trouver les mots pour traduire finement les émotions. Je vous l'ai dit , la jeune Marika est veuve depuis trois ans , vit avec sa petite Lisa , à fond dans son métier, la tristesse incrustée au plus profond de son corps jusqu'à ce qu'une rencontre réveille des sens endormis , la ramène à la vie . Deux passages s'avèrent particulièrement sensuels car tout en retenue et montrent combien faire " son deuil " est une épreuve pour laquelle il faut beaucoup de patience , laisser le temps au temps , puis s'abandonner ...Pas facile tout cela et pourtant , il y a là , à mon sens , une avancée majeure dans le retour à la vie de cette jeune femme pleine de sensibilité , à qui sa meilleure amie déclare " qu'elle étaitplus faite pour être institutrice que flic ".....Des moments émouvants , donc et à mon humble avis, aussi , un début de roman "sous tension " qui donne le ton , une ouverture réussie , un peu à la Hitchcock, toutes proportions gardées, certes , mais tout de même . Quant à la fin , attachez vos ceintures , "Sébastien Loeb" , alias Martial , est au volant et vous conduira en Corréze , de nuit , sous la pluie , dans un endroit , je vous dis pas.....Vous voyez : le début est bien , la fin est bien , le " milieu" sanglant et ...sensuel et ..bien .Que voulez - vous de plus ? Madame Lavieille a un sacré talent qui va encore s'affiner, j'en suis certain, et alors .....On peut déjà , je crois , le constater dans ce second volume .
Par contre chers amis et amies , lire " total ko " avant , la " reconstruction "de Marika doit , à mon avis , se comprendre à partir du premier opus . Ce personnage , vous le verrez , nous happe par son charisme ...elle aurait pu être instit , on vous a dit .
J'ai dévoré cet ouvrage , j'ai freiné à la fin ,( contrairement à d'autres ... mais nous n'avions pas les mêmes objectifs ) pour faire durer le plaisir .
Chauvin , moi ? Ben , ça va pas ? Ah ben , elle est bonne celle - là . Ceci dit , vous n'êtes pas obligés de me croire , hein ...Je vous livre mon ressenti , ni plus ,ni moins .....A bientôt. Ah , au fait , madame Lavieille , je vais la rencontrer bientôt, en dédicace, et j'ai hâte de parler de Marika ...et des autres avec elle et ...surtout .....de la remercier .
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La conservatrice du château-musée de Rochechouart est retrouvée pendue dans le grenier. Quelques heures plus tôt, un motif inspiré d'une oeuvre de Louise Bourgeois avait été découvert peint sur un mur du lieu. Deux motifs identiques avaient été retrouvés quelques mois plus tôt sur les lieux de deux autres suicides, à Bordeaux. Malika Farkas, la policière en charge de l'enquête se rend dans la citée girondine pour lancer les investigations et établir un rapprochement entre les trois faits divers. Elle y rencontre Arthus, un détective amateur, ami d'un des deux suicidés bordelais, qui ne la laisse pas indifférente... Mais c'est bien à Limoges et dans ses environs que se dénouera l'affaire.

Laurine Lavieille nous livre une deuxième enquête de Marika Farkas et des ses collègues policiers de Limoges ; une histoire beaucoup plus folle que Total K.O., la précédente,
On y retrouve avec plaisir la petite équipe de flics, avec ses membres aux caractères bien trempés. Cette deuxième affaire paraît cependant moins réaliste, plus "tirée par les cheveux", que la première. Mais elle est bien contée avec tous les rebondissements et le suspense qui conviennent.
L'auteure montre une belle maîtrise de son sujet, avec une écriture pas si simple, mais qui donne envie de lire.
Peut-être pourrait-on reprocher une fin un peu trop rose, même si l'hémoglobine coule et si le coeur de l'héroïne en sort un peu meurtri.
Une équipée sauvage en limousin qui appelle une suite.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Je viens de terminer l'odeur de l'animal traqué et j'ai passé un très bon moment de lecture
Je ne suis pas très à l'aise pour écrire "une critique" mais vous m'avez expliqué que c'était important pour vous d'obtenir les avis de vos lecteurs. Et je me suis engagée à le faire lors de votre dédicace. J'avoue que cela fait bien 03 jours que je tourne mes phrases dans ma tête pour essayer de retranscrire mes impressions de lecture
Je suis "rentrée" très facilement dans l'intrigue, j'ai beaucoup apprécié me retrouver au château de Rochechouart, un site que je connais bien Je suis toujours en joie de retrouver des lieux si familiers de Limoges dans mes lectures. Je connais également Bordeaux et la Corrèze.C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis laissée guider dans ces lieux chers à ma jeunesse.
J'ai apprécié retrouver dans ce roman cette atmosphère pesante donnée par la complexité des personnages qu'il s'agisse de l'héroïne Marika ou des autres protagonistes. le passé de Marika, son histoire m'intrigue et j'ai hâte d'en connaître un peu plus.
Avoir donné pour toile de fond à l'intrigue une oeuvre artistique ajoute à ce polar une touche d'originalité et surtout porte vers le haut l'ensemble de l'écriture.
Enfin , le travail sur la psychologie de l'héroïne et des autres figures de ce roman est remarquable.
Je regrette de ne pas avoir pu lire avant Total K.O , j'aurais du l'acheter le même jour.
J'ajoute que je serais attentive à la parution d'un troisième roman.
Si je dois mentionner un point négatif, c'est que ce roman se lit beaucoup trop vite mais
je l'ai certainement lu trop vite car je l'ai tant apprécié.
J'ai retrouvé dans votre écriture l'ambiance des romans de Bernard Minier.
Tout ça pour vous dire que j'ai sincèrement apprécié votre écriture.
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Après " Total K.O. " , on suit de nouveau les aventures de Marika. Elle est mêlée à une affaire complexe intitulée " l'affaire des mains rouges ".
Toujours hantée par ses démons, eh oui, le passé revient toujours au galop ! le décès de son mari et de son agression il y a deux ans affectent encore Marika mais aussi sa fille, Lisa.

" J'organise toute ma vie autour de ma fille, et pourtant tout me ramène systématiquement à l'explosion de notre cellule familiale et à la disparition de son père. Lise tente de se reconstruire dans ce déséquilibre et, forcément, elle souffre. "

Entre Limoges et Bordeaux, l'héroïne devra enquêter sur un dossier où l'art est omniprésent en particulier les références d'une artiste Louise Bourgeois. Les lieux et l'ambiance se dégageant au fil des pages m'ont beaucoup plue. Cela donne envie de visiter les endroits cités. D'ailleurs c'est le point fort de cette maison d'édition, faire découvrir quelques régions ! Mais revenons à notre histoire !

Des crimes sont commis dans un château à Rochechouart et Bordeaux. de drôles de peintures sur les murs se retrouvent ainsi non loin des corps. Que signifie ces dessins ?

C'est une affaire qui perturbe quelque peu Marika. Laurine Lavieille s'est affirmée dans son second opus. Elle incarne complètement son personnage principal qu'est Marika. Les dialogues sont tellement bien placés que l'histoire prend remarquablement tout son sens ! C'est comme si un court métrage se déroulait devant mes yeux.

J'ai vraiment pris plaisir à suivre chacun des personnages donnant un rythme à cette lecture. Je me suis attachée à chacun d'entre eux mais j'ai une préférence pour Marika. Elle s'impose et a une place inexorable dans ce récit. L'auteure se l'approprie physiquement et émotionnellement.
Le thème développé est original sur le fait de mélanger l'art et l'intrigue.

Quant au style, l'auteure s'est affirmée; j'ai senti une aisance au summum par rapport à " Total K.O. ".
" L'odeur de l'animal traqué " est un roman que j'ai lu d'une traite, tellement j'ai adoré suivre de nouveau les aventures de Marika.

C'est un polar réussi et qui à mon sens mérite sa place dans la cour des grands auteurs. A quand la suite ! J'en trépigne d'avance ! J'ai hâte de retrouver Marika dans une autre aventure.

Je tiens à vous remercier Laurine pour cet envoi et pour cette lecture où l'art s'impose dans toute sa splendeur !

" Dans mon art, je suis la meurtrière, dans mon monde, la violence est partout. "
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Quels rapports entre le suicide d'une conservatrice de musée à proximité de Limoges et celui d'un professeur de l'histoire des arts émérite à l'université de Bordeaux quelques mois plus tôt ? Des fresques représentant une étrange silhouette noire avec des mains peintes en rouge , situées à proximité des drames . D'étranges coïncidences qui vont emmener le lieutenant de police Marika Farkas à enquêter sur ces deux voire trois morts suspectes derrière lesquelles se cachent peut être de véritables assassinats . A Bordeaux elle fait la connaissance d'un certain Arthus , professeur de piano qui enquête de son côté à titre privé sur ces deux morts mais qui a , semble-il également côtoyé de près les deux victimes . Un allié bien précieux - voire plus si affinités - pour Farkas dans cette enquête de terrain au long cours plein de surprises .


Laurine Lavieille nous offre un roman policier pur jus avec des personnages qui ont du relief comme Marika Farkas , marquée par le destin et qui tente de trouver le meilleur équilibre entre l'éducation de sa fille unique , sa vie privée et son métier , très prenant où son rapport avec sa chef est plus que compliqué.. On suit avec plaisir et sans aucun ennui les pérégrinations de la policière dans les deux métropoles de la région comme sa plongée à la découverte du street art et l'art contemporain , un des éléments clef du récit . le scénario est bien construit , tenant parfaitement en haleine le lecteur , qui doit patience garder et calme conserver , avant de découvrir les coupables et leurs mobiles .
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
-On finît toujours par trouver sa place, non ?
-Je ne sais pas. Je crois que beaucoup de gens en trouvent une par défaut.Qu’ils construisent leur vie sur leurs névroses, qu’ils se fabriquent des tours suffisamment solides pour tenir jusqu’à leur mort.Ils serrent les dents , et ne voient pas, ne disent pas tout ce qui les encombre ou les angoisse.La place qu’ ils se font est un arrangement avec leur histoire et leur héritage.Choisir ce qui est le moins insupportable.
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Alors que nous sommes ensemble les pieds dans l’eau , je me dis que je ne suis plus faite pour aimer, que c’est finalement trop difficile, que ce genre de bonheur m’est interdit, qu’évidemment cette histoire n’aboutira pas.Je me sens suspendue au-dessus du vide , comme une proie prête à être dévorée par des angoisses dont j’avais oublié l’existence.
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La Ballade des pendus résonne dans ma tête comme une vieille comptine s'extirpant de mes souvenirs. Je reste pétrifiée devant ces genoux qui tournent et ces deux pieds dont je reconnais les escarpins noirs.
Par terre, un escabeau est couché, comme si lui aussi avait brutalement succombé.
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Je n'aime pas les promesses. elles sont trop souvent annonciatrices de rupture, en cas de mensonge.
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J’ai affaire à un homme rangé, je suis désordonnée, il classe, je mélange, il lisse et je froisse.
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