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EAN : 9782923910185
Les Éditions Z'ailées (01/04/2016)
1/5   1 notes
Résumé :
Catherine et Fannie sont les deux meilleures amies du monde. Le jour où Francis atterrit dans leur univers, tout bascule et elles ne parviennent plus à décortiquer le vrai du faux, le bon du mal, l'espoir du découragement.

La pièce de théâtre que Fannie a écrite dans son cahier se reproduit bizarrement dans la vraie vie. Catherine est très inquiète, car sa vie et celle de son amie semble maintenant en danger.

Une histoire où se côtoient... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Roman jeunesse qui me laisse très perplexe. Je ne recommanderai certainement pas cette lecture à mes élèves pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il est difficile d'en déterminer le genre: est-ce du fantastique? (si oui, c'est un mauvais exemple du genre) est-ce plutôt un récit réaliste? (si oui, il est vraiment invraisemblable) Ensuite, je trouve le récit décousu, les personnages peu développés, les situations peu élaborées, en fait, on se dirait en plein rêve (des scènes irréalistes qui se suivent, des situations décrites de manière très floues), c'est peut-être la vision qu'en avait l'auteur, mais c'est au final très peu convaincant. J'ai également été dégoûtée par certains passages qui me semblaient détonner par rapport au reste de l'histoire.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Alarme!

Ce matin-là, je me suis réveillée en sursaut. Une alarme retentissait dans ma tête, m’infligeait le vertige. D’abord, un déclic d’inquiétude, suivi d’un vague à l’âme grandissant. J’avais la désagréable impression que mon navire tanguait de tous bords, tous côtés, qu’il allait m’entraîner à la dérive, sans me donner la moindre chance de survie. Ces épisodes de plus en plus fréquents m’insufflaient du même coup une forte dose d’adrénaline. Je me sentais vivre dans toutes les fibres de mon corps, dans tous les recoins de mon âme. Comme si la souffrance, même la douleur physique, devait faire partie de mon être afin que j’existe vraiment.

Je sentais déjà qu’un événement troublant m’attendait au cours de la journée et qu’il allait me happer de plein fouet. Des frissons couraient partout sur ma peau. J’ai agrippé la couverture et l’ai remontée au-dessus de ma tête. J’ai fermé les yeux et me suis envolée dans ma bulle de protection, où il m’était permis de créer une autre réalité à mille lieues de la mienne, plus douce, plus suave. Un truc que j’avais développé avec un étonnant succès au fil des années et qui m’offrait le luxe de tout changer autour de moi et, encore plus important, en moi. Cette stratégie me procurait suffisamment d’énergies positives pour retomber sur mes pattes lorsqu’un problème se pointait sur ma route.

J’aurais voulu rester au lit, propulsée dans mon îlot imaginaire, à m’inventer un monde empli de beauté, de poésie, un monde à la hauteur de mes espoirs! Mais ma mère avait un autre projet pour sa tendre adolescente, celui-là beaucoup plus terre à terre. Pourquoi les mamans doivent-elles toujours être raisonnables? Probablement parce qu’elles connaissent trop bien leur progéniture.

— Catherine! Tu vas être en retard à l’école. Ton déjeuner est prêt. Je m’en vais au bureau. Catherine! Réveille, ma chouette. On se voit ce soir!
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J’aurais apprécié que maman m’appelle plus tôt afin qu’on ait le temps de se parler un peu avant son départ. Depuis la mort de papa, quelques mois auparavant, elle s’était transformée en fantôme. Il nous manquait à toutes les deux, et le vide créé par sa disparition devenait parfois insupportable. Elle voulait éviter que je voie son visage ravagé par sa peine, que sa douleur se marie à la mienne et devienne volumineuse au point de m’étourdir. Elle fuyait elle aussi à sa façon. Elle travaillait de plus en plus d’heures au bureau, et j’étais prête à accepter ses nombreuses absences en attendant qu’elle retrouve son équilibre. Qui étais-je pour la juger? Si jamais un jour je perdais mon grand amour, je serais peut-être incapable de surmonter cet obstacle. Nous devions nous donner du temps puisque seul le temps pourrait panser nos plaies. C’était là le seul espoir de traverser ensemble cette terrible épreuve.
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Soudain, l’eau est devenue froide, cruelle. Elle pinçait ma peau, l’ouvrait ici et là pour permettre à de minuscules couleuvres maculées de sang de s’en extirper et de me pénétrer par la bouche, les oreilles, le nez. Chacune d’elles portait un message d’espoir ou de haine, de soleil ou de pluie. Les couleuvres m’ensorcelaient de joie, puis me flagellaient de souffrance. Alors est apparu le visage d’un gars à la peau basanée, avec des yeux bleu ciel et des cheveux à en frémir d’admiration. Il m’a fixée dans les yeux, m’a hypnotisée pendant que sa langue courait partout sur mon corps. Et au moment où j’allais être envahie d’un intense bonheur, j’ai senti la lame d’un couteau me transpercer le cœur.

Je me suis redressée d’un coup sec dans mon lit. Je m’étais rendormie. Quel cauchemar!
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Catherine, seize ans, fleur printanière… Ah! Quel personnage extraordinaire je ferais dans un film romantique! Je me verrais bien jouer le rôle principal avec Robert Pattinson comme amant. Wow! De quoi rendre jalouses toutes les filles de mon école… de la planète, plutôt!
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