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sur 387 notes
Après avoir passé la majorité de sa carrière d'agent secret à l'étranger, Nat rentre à Londres à la plus grande joie de Prue sa femme. Pourtant les perspectives d'avenir sont réduites au sein du Service pour les anciens comme lui. On lui offre la direction du Refuge, une extension du département Russie où sont remisés d'anciens agents, seule la jeune Florence apporte la fougue dans sa surveillance d'un oligarque ukrainien. Nat pratique le badminton dans un club et c'est là qu'un jeune homme va croiser son chemin, ils vont jouer ensemble et bientôt c'est le début d'une amitié avec Ed. Les romans d'espionnage, ce n'est généralement pas ma tasse de thé et pourtant j'ai dévoré celui-ci avec avidité, je vous explique pourquoi. Tout d'abord le sujet abordé est brulant d'actualité avec les ravages de la politique Trump, les manipulations de Poutine et le Brexit comme toile de fond. Mais surtout l'auteur possède l'art et la manière de nous parler d'espionnage, dont il maîtrise tous les codes. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est sa façon de nous rendre les personnages accessibles, il ne s'agit pas ici de James Bond mais plutôt d'un homme un peu blasé qui redécouvre au travers du regard d'Ed sur la société et la politique, la flamboyance de la jeunesse. Un roman qui nous donne un aperçut de la nature humaine tout en nuances et en subtilités. A 88 ans l'auteur nous livre un roman où transparaissent ses opinions politiques mais peu importe notre clivage, je pense que tout le monde peut se passionner pour ce roman d'espionnage. La politique contemporaine vue par la lorgnette le carré, d'une étonnante simplicité et d'une redoutable efficacité. Même si la fin peut sembler trop belle pour être vraie, cela fait du bien de temps à autre d'avoir ce type de final dans un livre plutôt sombre. Bonne lecture.


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Jubilatoire. le genre de roman dont on ralentit la lecture pour que la fin n'arrive pas trop vite, et avec elle un intense sentiment de manque...
On y retrouve tout le talent de John le Carré: une intrigue originale, une analyse subtile des personnages, une écriture qui vous captive dès la première page, une description savoureuse du monde des espions britanniques, beaucoup d'humour... avec en prime une analyse sans concession de l'actualité géopolitique.
A lire d'urgence, même (surtout) si vous n'êtes pas un fan du genre!
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Ça n'arrive pas souvent... Je n'ai pas grand-chose à vous dire... Je suis passée à côté de ce livre. L'histoire ne me passionne pas du tout. Trump, Poutine, le Brexit, tout ça, tout ça sont en fait des sujets qui ne m'intéressent pas beaucoup. Je ne suis pas une férue de politique.


Au feeling, ce livre me tentait bien. Je n'ai, comme d'habitude, pas lu le quatrième de couverture. Peut-être aurais-je dû ? Cela m'aurait peut-être mis sur la piste. Quoique... le quatrième de couverture me semble pas mal. Pour être tout à fait honnête, j'ai eu du mal à avancer dans les 200 premières pages et les 100 dernières sont passées plus facilement.


Je pense ne pas être la personne la plus apte à vous parler de ce livre. Certains le feront sûrement mieux que moi.


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Un grand merci à BePolar et aux Editions du Seuil pour l'envoi du dernier roman de John le Carré, Retour de service.

Dans son nouveau roman, John le Carré nous plonge au coeur des services du renseignement de Sa Majesté la Reine, en plein Brexit, au moment où la Grande-Bretagne cherche de nouveaux alliés entre les manipulations de Trump d'un côté et les agissements souterrains de Poutine de l'autre.

Je ne connaissais pas la plume de John le Carré, cet ancien espion du MI5 et MI6 de la Guerre Froide. John le Carré n'écrit pas des romans à la James Bond ou Mission Impossible. Point d'action explosive, mais de la narration. On reconnaît le flegme britannique dans la narration de Retour de service.

Dans Retour de service, John le Carré exploite les failles du Brexit à venir. Cette période instable politiquement et économiquement est la base de son intrigue. L'auteur embrouille son lecteur, le mène sur des fausses pistes à travers des indices trompeurs, des personnages obscurs, le tout sur fond d'espionnage.

Tout au long du roman, l'auteur prend pour métaphore le sport préféré de son protagoniste, Nat, qui est le badminton. Les qualités pour être un bon badiste sont les mêmes pour être un bon espoir : réflexe, patience, stratégie, feinte et réactivité.

Retour de service est un roman passionnante, mélancolique, qui pose un regard intéressant et critique sur la société britannique actuelle.
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Tout a déjà été dit dans les excellentes autres et précédentes critiques : ce roman est un bon John le Carré. Je ne le qualifierai pas d'excellent, car la fin me dérange. Ne lisez pas si vous ne voulez pas vous faire divulgâcher la fin du livre : mais enfin, qu'est-ce qui a pris le Carré de nous torcher une fin pareille ?
J'ai l'impression que ce qui importait surtout à John le Carré c'était de balancer ses vérités sur Trump, Poutine, le Brexit, l'incurie des services secrets de sa très gracieuse Majesté. Et peut-être aussi de faire passer un message à l'Europe par le biais du roman ? Quand il faut à tout prix protéger ses sources, on ne peut pas forcément publier une information sensible dans un journal, dès lors le roman s'avère un excellent moyen. le message le plus important, le plus fort que nous fait passer John le Carré est le résumé du document « Jéricho » :
« ce qu'il a lu était la preuve indiscutable d'une opération secrète anglo-américaine déjà au stade de la planification avec le double but de saper les institutions sociales-démocrates de l'Union européenne et de démanteler nos tarifs douaniers internationaux, dit-elle avant de prendre une nouvelle inspiration, puis de continuer. Dans l'ère post-Brexit, la Grande-Bretagne aura désespérément besoin d'intensifier ses relations commerciales avec les États-Unis. Les États-Unis sont d'accord pour répondre aux besoins de la Grande-Bretagne, mais en y mettant leurs conditions. Une de ces conditions sera une opération secrète conjointe pour recruter par la persuasion (chantage et pots-de-vin compris) des officiels, des parlementaires et des faiseurs d'opinion de l'establishment européen. Et aussi de propager des fake news à large échelle pour exacerber les différends existant entre les États membres de l'Union. »
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Je tiens à remercier les éditions du Seuil pour l'envoi de ce roman.

Talentueux auteur de romans d'espionnage, John le Carré revient à l'âge de 88 ans avec » Retour de service « publié en ce mois de mai 2020 aux éditions du Seuil. Né en 1931, David John Moore Cornwell, dit John le Carré, est un romancier britannique. Durant les années 1950 et 1960, Cornwell a travaillé pour le MI5 et le MI6 pendant la guerre froide et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de « John le Carré ». Dans son nouveau roman, l'auteur nous plonge au coeur des services du renseignement de Sa Majesté, à l'heure du Brexit, au moment où la Grande-Bretagne cherche de nouveaux alliés entre les manipulations de Trump d'un côté et les agissements souterrains de Poutine de l'autre.

p. 67 : » – […] pour la Grande-Bretagne comme pour l'Europe et la démocratie libérale dans le monde entier, le Brexit pendant l'ère Trump et la dépendance totale que la Grande-Bretagne va avoir envers les Etats-Unis , qui sont entrain de plonger dans le racisme institutionnel et le néofascisme, c'est un méga boxon à tous points de vue. «

À 47 ans, Nat est un ancien membre des services de renseignement britanniques et champion de badminton à l'Athletic Club de Battersea. Marié à Prudence, une ancienne spécialiste de la contre-surveillance, elle s'est reconvertie et traque désormais les agissements des grandes multinationales pharmaceutiques dans un cabinet d'avocats à Londres.

p. 23 : » Pendant plus de deux décennies, d'abord avec Prue puis sans elle, j'ai servi ma souveraine sans couverture diplomatique ou consulaire à Moscou, Prague, Bucarest, Budapest, Tbilissi, Trieste, Helsinki et dernièrement Tallinn, pour recruter et gérer toutes sortes d'agents secrets. «

Comme tous les lundis soir depuis son retour à Londres, Nat se bat pour conserver son titre de champion de badminton, pendant que Prue consacre cette soirée au bénévolat. Mais lorsqu'un certain Ed lui propose de se confronter à lui, Nat pourtant formé à l'analyse et la détection de comportements suspects, ne sait quoi penser de lui.

p. 12 : » Je vous ai regardé jouer, ok ? Et j'ai battu un ou deux types que vous avez battus et aussi un ou deux qui vous ont battu. Je crois bien que je pourrais vous donner du fil à retordre. Sérieusement. Très sérieusement, voilà. «

Dans le même temps, Dom – son ancien chef de station à Budapest et nouveau directeur du Central de Londres lui propose une nouvelle mission.

p. 32 : » – Tu as bien dit » station externe russe basée sur notre sol et restée trop longtemps dans l'ombre » ? La seule que je connaisse, c'est le Refuge, et ce n'est pas une station externe, c'est une station annexe moribonde sous l'égide du Central Londres qui sert de dépotoir pour les transfuges sans valeur qu'on a réinsérés et les informateurs de cinquième zone qui partent en vrille. Aux dernières nouvelles, le Trésor était sur le point de le fermer, mais ils ont dû oublier. C'est vraiment ça que tu es en train de me proposer ? «

Mais aucune rencontre n'est hasardeuse ni les faits un simple concours de circonstance. Tous ont une couverture qu'ils prennent tant à coeur qu'elle se confond avec leur réelle identité ; le mensonge est omniprésent. Les espions sont à la merci des services de surveillance du contre-espionnage. Tout est lié. Personne n'est à l'abri. Personne n'est innocent. C'est une bataille intérieure incessante entre la conscience et le devoir.

John le Carré exploite les failles d'un Brexit à venir, profitant de cette instabilité politique et économique pour y construire son intrigue. L'auteur s'amuse avec son lecteur en usant de nombreux indices trompeurs, de personnages obscurs et tout cela sur fond d'espionnage. Sans contexte, la mayonnaise prend, ses astuces narratives sont efficaces et l'intrigue soignée. L'utilisation du badminton comme métaphore est très astucieuse ! Tout au long du roman, John le Carré s'en sert pour comparer les qualités nécessaires à la pratique de ce sport tout comme elles sont nécessaires à un bon espion : réflexe, patience, stratégie, feinte et réactivité. » Retour de service « s'est révélée une lecture passionnante !
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John le Carré, 88 ans, fait preuve d'une endurance imaginative absolument remarquable avec ce roman dopé à l'esprit du temps, pimenté de références ultra-contemporaines de l'ère post-Brexit.

Nat, quinqua vétéran des services secrets britanniques, se voit proposer une alternative à sa possible fin de carrière : prendre la direction du Refuge, une sous-station du département Russie, à la fois moribonde et bizarre avec ses espions rebuts qui semblent inutiles. Peut-être une dernière chance pour Nat de laisser sa marque sur le MI6 auquel il a consacré une grande partie de sa vie. Sauf que sa rencontre avec Ed, un grand gus dégingandé et déstabilisant avec lequel il joue au badminton tous les lundis, va l'entraîner dans un enchaînement de péripéties surprenantes jusqu'à un complot géopolitique d'ampleur.

Le scénario est excellent, construit en poupées russes qui recèlent toutes des surprises, avec un virage dans le dernier tiers vraiment ingénieux et très inattendu. C'est d'une fluidité parfaite, sur les pas de Nat, sa narration à la première personne créant une proximité et un attachement immédiats avec le lecteur. Tous les personnages sont formidablement campés et leurs interactions, heureuses ou pas, priment presque sur l'action à proprement parler.

Bien sûr, les services secrets britanniques sont toujours chez John le Carré en pleine déchéance, rongé par de petites rivalités entre collègues et services, sur-promouvant les médiocres ou les corruptibles, gaspillant les talents. Bien sûr, les thématiques obsessionnelles de l'auteur sont bien présentes : manigances et secrets d'Etat, trahison et loyauté, idéaux politiques soumis à rudes épreuves face aux fragilités humaines.

Mais ce qui ressort de ce roman, c'est sa truculence et sa mélancolie.
Sa truculence, car John le Carré régale le lecteur d'une plume pleine de verve, très ironique pour dire la crise de foi politique de notre époque, entre désespoir et incrédulité face au Brexit. Cette verve explose dans les dialogues, tous formidables, crépitants d'énergie et de drôlerie. Par exemple cette diatribe sur Trump qui sort de la bouche d'Ed, le personnage exutoire :

« Trump, c'est le balayeur de chiottes de Poutine. Il fait tout ce que le petit Vlad ne peut pas faire lui-même : il pisse sur l'unité européenne, il pisse sur les droits de l'homme, il pisse sur l'OTAN. Il nous assure que la Crimée et l'Ukraine appartiennent au Saint-Empire russe, que le Moyen-Orient appartient aux Juifs et aux Saoudiens, et merde à l'ordre mondial ! Et vous, les Britiches, vous faites quoi ? Vous lui taillez une pipe et vous l'invitez à boire le thé avec votre reine. Vous prenez notre argent et vous le lavez pour nous. Vous nous accueillez uniquement si on a assez d'envergure en tant qu'escrocs. Vous nous vendez la moitié de Londres. Vous vous lamentez quand on empoisonne nos traîtres et vous dites s'il vous plaît, s'il vous plaît, chers amis russes, faites du commerce avec nous. »


Sa mélancolie aussi. Il n'est pas beau, donc le nouveau Monde post-Brexit avec les agissement glaçants du trio Johnson-Trump-Poutine. Tout l'enjeu pour Nat, dans ce monde-là, est de trouver un moyen pour conserver son intégrité morale alors qu'il a perdu toute illusion sur le MI6 qu'il sert. En fait ce roman est profondément désenchanté au-delà de ses saillies satiriques drolatiques. Désenchanté mais qui trace une ligne morale, une droiture, celle de la force du choix individuel, de la liberté dont chacun soit s'emparer pour ne pas laisser le pessimisme le plus sombre gangréner ce monde. Les derniers chapitres sont très intéressants, mettant en scène la force de cette liberté individuelle lorsqu'elle s'allie à une autre ou plusieurs.

Lu dans le cadre du Club VIP Bepolar.com
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Le 16 juillet 2018, Donald Trump rencontre Vladimir Poutine à Helsinki. Trump va y dédouaner totalement Poutine de la moindre ingérence dans la dernière élection présidentielle américaine. Trump ne veut pas apparaître comme l'homme de Moscou. Il dédit ainsi ses propres services de renseignements. Chose inouïe. Trump débraguette le nouveau Tsar de la Grande Russie et lui taille une pipe géopolitique mémorable, à la hauteur du service rendu ? Ah... le visage de Poutine, ce faciès matois de batracien ravi...

On s'est accoutumé à ce sens de l'inédit grotesque du twitto-POTUS compulsif. Notre capacité d'hébétude a pris le pas sur notre indignation. On attendra sa non-réélection. Si ce malheur se renouvelle, on attendra qu'il meure.

Cet épisode est présent dans le dernier roman de John le Carré, bientôt 90 ans et toujours vert. de rage. le Carré est férocement anti-Trump et ne peut pas souffrir Boris Johnson. Sa colère se nourrit d'un Brexit crève-coeur pour cet europhile convaincu, de ce machiavélisme étriqué d'une élite friquée qui ne comprend pas la fureur des plus humbles mais l'utilise pour une conquête du pouvoir qui est une fin en soi. John ne s'est pas résigné, ne manifeste pas ce détachement las qui passe pour de la sagesse avisée.

La hargne de le Carré s'articule dans ce roman d'espionnage labyrinthique, somptueux. John ne navigue jamais dans les eaux du cliché Bond-issant. Les espions sont ici des hommes en costume trois pièce, des haut fonctionnaires cendrés.

De la rencontre entre Nat, le narrateur de Retour de service, vétéran des Services Secrets britanniques et Ed, jeune impétueux, qui hait Trump, le compare à Hitler dans une distribution spasmodique de Point Godwin, va naître un chaos imprévisible...

Comment le Carré va organiser le maelstrom, juguler l'entropie et harmoniser la fanfare est un régal de lecture. Il parvient à réveiller notre goût pour les manipulations littéraires et notre dégoût de la Trumposhère agissante. Toujours avec classe, ce style précis et travaillé.

Remarquablement traduit par la traductrice attitrée de John, Isabelle Perrin.

Magistral...
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Vraiment bien, comme d'habitude. Une écriture précise dans un style très très agréable. Tout petit bémol quand même à cause de la quantité de personnages qui apparaissent parfois. Gros embrouillamini dans ma tête. Mais bon, j'ai quand même adoré. A part ça j'ai lu tous les livre de JLC qui est l'un de mes auteurs favoris.
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Le seul mot qui me vient à l'esprit, c'est …bof. Je sais, c'est pas top mais je vous explique, pas de panique, je vais développer mais sachez que ça résumé bien.

Je ne dis pas qu'il n'y a rien de bien, au contraire, certains aspects m'ont plu mais malgré tout, je ne pense pas être le public adapté pour apprécier ce genre d'ouvrage. En fait, j'attendais James Bond (c'est ce que laisse penser le résumé) et finalement j'ai eu Nat sans rebond.

Déjà, il faut savoir que nous ne sommes pas dans l'action mais dans la narration. Nat nous raconte ce qui s'est passé et comment on en arrive à la fin du livre et à l'évènement final. En soi, ça ne me dérange pas et pour cause, l'écriture de John le Carré est très agréable, pleine de vérité, de critique et il ne mâche pas ses mots mais à la façon grand homme, j'aime beaucoup, vraiment. En fait, ce qui m'a le plus gênée, c'est l'absence d'émotions. C'est So British, même la colère semble diminuée, diluée dans une cup of tea. La colère, l'amour, le chagrin, la déception, tout est raconté de la même façon. Sans les précisions, « Nat commençait à bouillir de rage », je n'aurais jamais pu le deviner..Ajouter à ça une multitude de personnages secondaires, avec des noms différents, des noms de code… j'ai parfois subi sans tout saisir ou juste l'essentiel, ce qui fait de moi, une espionne complètement nulle. Je n'ai pas compris toutes les subtilités de l'espionnage, cet art ni ses rouages administratifs complexes. Par contre, on sent bien que l'auteur maitrise, pas de souci et pour les fans de roman d'espionnage ça doit être un pur régal.

Finalement, que me reste-t'il? Une version très imagée du Brexit, de Trump et de Poutine (alors là, je valide à 200% c'est extra, l'auteur s'anime et ne mâche pas ses mots) et une histoire d'espionnage qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Bof quoi!
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