"Quand on lit trop vite ou trop doucement on n'entend rien." Entre une considération sur le divertissement et une autre sur l'imagination, Pascal nous offre cette étrange réflexion (Pensée, fragment 75).
Étrange, car si le danger d'une lecture trop rapide semble évident, celui d'une lecture trop lente l'est moins.
C'est oublier que l'écriture a son propre rythme, et qu'à trop s'attarder sur les mots, on risque de perdre la mesure.