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Première publication d'un auteur alors jeune, une vingtaine d'années, fait comprendre que certaines personnes sont faites pour écrire quand d'autres non.
Très bon roman, le concept est simple mais l'écriture envoûtante.
La nuit a cessé de tomber, la civilisation et la société telles que nous les connaissons se désagrègent dans l'indifférence des survivants. Peu violent en comparaison d'une apocalypse à la Walking Deads, on suit l'errance d'un ancien flic en quête de but, d'une fin, dans un monde qui n'a plus de cycle ni de sens. Bien que le concept soit très différent, l'ambiance et le rythme m'ont rappelé Annihilation de VanderMeer. L'écriture est stylée, et stupéfiante de la part d'un auteur aussi jeune.
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Le jour emplit le ciel. Il n'y a plus de nuit. La température augmente, la population s'affole, se désorganise. Thomas était policier. Après l'évènement, il n'avait plus de raison particulière de rester en ville. Alors il est parti sur les routes. Etienne est policier, il a rencontré Sophie, l'a perdue et s'est perdu sur les routes.

Camille Leboulanger signe un roman intriguant. Etrange serait plus exact. le ciel s'est embrasé, on ne sait pas pourquoi. Les gouvernements sont impuissants, la civilisation s'effondre. La population afflue dans la rue, la survie commence. le livre aborde les thèmes du post-apocalyptique nucléaire (survie, poussière, ciel qui s'embrase), tout en démontrant le contraire: pas d'hiver nucléaire, plutôt un été permanent. L'auteur, par la tournure des phrases nous fait douter : "Le ciel était embrasé. On avait bien donné des explications à la télévision... Ravage...". Références à Barjavel (le Ravage), à Malevil (le train qui passe en gare), La Route. Des références qui renforcent le doute : Evenement nucléaire ou manifestation qui fait dégringoler la civilisation? L'ambiance se rapproche du fantastique.
Fantastique, car Etienne, le deuxième personnage important fait des rêves, délire, imagine des situations. Quant à Thomas, l'autre protagoniste, il suit la route :"Pour lui qui avait toujours voulu prendre des vacances à la campagne, l'occasion semblait trop belle" . Autant Etienne est dans l'imagination, il attend les situations, autant Thomas les accompagne. Comme une sorte de premier narrateur, il se fait le juge et le coupable de la civilisation. Celle-ci s'accroche à des objets, des gestes qui n'ont plus lieu d'être. Comme pour s'absoudre de ces penchants, Thomas (narrateur) utilise l'humour noir.

Roman à l'ambiance étrange, le livre de Camille Leboulanger étonne jusqu'au bout. Parce que le lecteur ne sait pas où il va, il continue la lecture. Dénonciation de la civilisation? Raillerie du genre post-apocalyptique? Beaucoup de questions et peu de réponses, pour un livre qui reste envoutant pour le lecteur.


Lien : http://temps-de-livres.over-..
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La nuit a disparu , et nous suivons les pérégrinations de Thomas un policier , dont la femme est partie et dans un monde en déliquescence , il va rencontrer Sophie une adolescente ,avec laquelle il va faire un bout de chemin , jusqu'à une gare , jusqu'à la fin , pour Sophie .
La route continuera avec de bonnes rencontres et d'autres dramatiques ....
Jusqu'au bout du jour ....

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Pour un habitué de romans post-apocalyptiques , même si ce n'est pas le meilleur, le roman est plaisant, sans surprises , mais agréable à lire . Il manque un peu d'action à mon gout mais les personnages sont attachants.
Ce bout de chemin dans un monde dévasté est malgré tout un bon petit roman .
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Un premier roman étourdissant par son style comme par son propos. Une invitation à une quête intérieure, comme un roman inachevé pour mieux dire la fin de notre temps, imaginer une autre fin de l'histoire.
Dans un jour sans fin au ciel orangé, Etienne et Thomas partent chacun sur les routes d'un ailleurs abandonné.
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Un soir de janvier, le ciel se fige sur des teintes incongrues de soleil couchant. Depuis lors, il reste rouge, et il fait jour en permanence. le monde sombre alors dans le chaos et l'anarchie, ou chacun raisonne individuellement et manque progressivement de denrées alimentaires. Thomas décide de partir sur les routes, et fait la rencontre de Sophie. L'adolescente va l'accompagner dans un quotidien fait de bonnes ou de mauvaises rencontres, où il s'agit avant tout de survivre.

Un road-movie post apocalyptique, à la lecture duquel on pense forcément à La route de Cormac MacCarthy. Mais le souffle y est bien différent, il y manque sans doute l'empathie que suscitait ce couple père-fils dans un monde de cendres. Thomas reste assez froid, et on peine à s'identifier à lui. Cependant, ce récit exploite plutôt bien cette hypothèse terrible d'un événement climatique – dont on ne connaîtra jamais l'origine – et de ses conséquences sur l'humanité, qui révèle alors ce qu'elle a de beau et de plus horrible.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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=> Un bilan très mitigé.
"Enfin la nuit" m'a d'abord attirée par l'originalité de l'univers proposé - l'apocalypse par le jour perpétuel, voilà qui change - et aussi par la beauté de sa couverture. le roman tient sa promesse sur cet aspect : le monde dépeint par Camille Leboulanger est vraiment intrigant, de même que sa vision de la nature humaine. Car au final, ce n'est pas tant la perturbation cosmologique qui cause la chute de la société, mais la panique des humains face à la disparition de la nuit. Dommage que ce thème n'ait pas été plus creusé.
Les personnages du roman sont crédibles et présentent des réactions tout à fait humaines dans lesquelles on pourrait se projeter. Cependant, ils manquent de profondeur, et j'ai eu au final du mal à m'attacher à eux.
De même, l'intrigue manque de souffle. Les personnages souffrent d'une certaine inertie, sans que cela soit véritablement justifié.
Le début prometteur qui présentait une société en proie au chaos, retombe donc trop rapidement à plat, et le style trop "chronique" de l'auteure peine à porter le récit. Malgré ces défauts, le roman n'est cependant pas exempt de qualité, notamment grâce aux petites touches de poésie instillées par l'auteur.
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La nuit disparaît, le jour emplit le ciel en continue, ce qui a pour effet de plonger l'humanité dans le chaos. le monde se désorganise, chacun lutte pour sa survie. On va suivre Thomas et Sophie, un flic et une adolescente, sur la route vers le sud, une errance sans véritable but. Un road movie post-apocalyptique assez étrange mais qui ne laisse pas indifférent...
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On ne connait pas la cause de cette fin du monde : du jour au lendemain, le soleil ne se couche plus. Les personnages ne s'interrogent jamais sur cet état de fait, et par conséquent sur leur propre avenir, à part immédiat. Tout se détruit très rapidement, les batiments, infrastructures mais aussi les rapports humains, la société.
Ce qui caractérise vraiment cette fin du monde c'est le chacun pour soi. C'est le coeur du propos de Camille Leboulanger : dès les premières pages son personnage principal, certes attachant par ses faiblesses, est présenté sous les traits d'un égoïste forcené. Progressivement le cynisme s'y ajoute. Les personnages secondaires souvent plus humains sont de vraies marionnettes qui connaissent des fins plus violentes les unes que les autres.
La fin du livre, justement, n'envisage pas d'espoir de reconstruction d'une société. Les derniers chapitres sont violents, voire vulgaires.
Les fins du monde en science fiction, il y en a beaucoup et il est intéressant d'en comparer les points de vue. Dans les parutions récentes, on ne peut s'empêcher de penser à [url=http://www.agoradeslivres.com/book35549.php]Le monde enfin[/url] de Jean-Pierre Andrevon (Fleuve noir, 2006) et bien sûr à [url=http://www.agoradeslivres.com/book34545.php]La route[/url] de Cormac MacCarthy. Proposer une nouvelle fin du monde après ces deux mastodontes, c'est un sacré pari pour un jeune auteur et sa maison d'édition ! L'écriture montre une certaine fraîcheur mais utilise des ficelles stylistiques un peu trop fréquemment et de manière trop "voyante". Ainsi le narrateur s'adressant directement au lecteur ou délivrant des informations du genre [i]moi je sais telle chose, mais le personnage concerné ne le sait pas, ou ne sait pas qu'il va lui arriver tel événement dans les pages qui suivent[/i]. Bref il est difficile de tenir la comparaison avec les autres titres récemment parus sur le sujet.
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Ce soir je vous parle d'une jolie découverte livresque faite grâce aux utopiales. En effet, j'avoue que je ne connaissais pas l'auteur avant de le rencontrer lors de ce magnifique festival. J'ai choisi de lire son premier roman, enfin la nuit, et c'était vraiment une agréable surprise.
Imaginez qu'un jour, on n'aura plus de nuit, le soleil ne se couchera plus jamais ! C'est ce que vont vivre Thomas et Sophie, un flic et une adolescente, qui voudront échapper à ce ciel aveuglant qui ne veut plus s'éteindre au point que les gens ne rêvent que de la nuit ! Un roman avec une ambiance assez étranger et plutôt pesante mais qui est super intéressant et passionnant et la plume de l'auteur est très addictive et nous fait passer un agréable moment de lecture.
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Que feriez – vous si la nuit ne tombait plus ?
Devenir fou, se suicider, attendre, tout faire pour trouver un endroit ou la nuit tombe encore... Thomas, lui, décide de bouger, sans but particulier. Au fur et à mesure qu'il avance, il rencontre plusieurs personnes, certaines vont incontestablement marquer sa vie tandis que d'autres, lui prendront des choses dont il n'avait même pas réalisé l'importance.

Globalement, ce roman a été une bonne lecture. Mais j'ai tout de même été déçue, car pour moi, beaucoup de choses n'aboutissent pas. On ferme se livre avec beaucoup de questions sans réponses. Et c'est très frustrant ! Néanmoins, la narration est très intéressante. Elle nous permet de tout savoir sur ce qu'il se passe en dehors de Thomas, ainsi que sur les pensées de tous les personnages. Grâce à ce narrateur, nous partons à la rencontre d'autres personnages, qui ont souvent un lien avec Thomas. Et c'était vraiment bien de mettre sur notre route de lecture des personnages dont le lien sera fait avec notre personnage principal.

Dans l'ensemble c'était donc une lecture mitigée...
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