Rassurez-vous chers babeliotes, cette fois-ci, en chroniquant (j'ai décidé de bannir le mot critique de mon vocabulaire, surtout pour les ouvrages qui m'ont plu) cet album jeunesse, ce n'est pas parce qu'il est destiné au pilon dans la modeste bibliothèque pour laquelle je travaille mais parce que lm'on me m'avait offert lors de l'un de mes reportages pour le journal départemental pour lequel je fais des articles de temps à autre.
Attiré par les couleurs magnifiques qui s'en dégageaient, j'ai eu envie de me faire un petit plaisir en le lisant (tant qu'à faire), tout en profitant des magnifiques illustrations qui y sont incluses.
L'histoire débute mal car la famine règne ici et les pauvres badauds qui défilent dans les rues vont devoir se contenter d'un repas maigre, voire de pas de repas du tout en ce réveillon de Noël. Même la chouette qui accompagne l'alchimiste du village (il n'a de cela que le nom car jusqu'à présent, il n'a toujours pas réussi à décrypter la fameuse formule qui lui permettrait de découvrir le secret de la pierre philosophale et ainsi de faire "pleuvoir" de l'or du ciel) va devoir faire jeûne en ce soir de fête. Elle qui croyait s'abattre sur un rat en découvrant une chose grise au sol, elle va être bien déçue en s'apercevant qu'il ne s'agit que d'une bourse. Que va-t-elle bien pouvoir faire de cela ? Cela ne se mange pas ! Et pourtant...
Un magnifique conte de Noël, très bien écrit et, comme je le disais en débutant cette "chronique" donc, admirablement bien illustré avec des couleurs pastel, un vrai régal que cette découverte !
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Un joli album de jeunesse avec de magnifiques illustrations et une belle typographie.
Un récit qui se déroule au moment de Noël à une autre époque : le Moyen-âge.
L'histoire d'un alchimiste au coeur en or et d'une chouette. Tous deux sont affamés.
La magie de Noël sera-t-elle au rdv ?
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Les hautes maisons de la cité médiévale se serraient les unes contre les autres. L'hiver était là. Emmitouflés, caparaçonnés, les badauds bravaient le vent glacé en pestant.. Seuls les enfants, qui avaient sorti leurs luges et leurs patins de bois, se riaient du froid, en glissant et en patinant sur la surface gelée du canal.