Une longue litanie new-âge de poncifs démagogues qui n'ont pour but que de faire miroiter aux lecteurs payants et aux spectateurs payants, le pinacle définitif du "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" (dans la pleine conscience de la joie qui demeure). J'invite chacun à regarder autour de chez lui le nombre de plaques de dérapeutes qui fleurissent un peu partout.
Commenter  J’apprécie         40
Nous sommes pour la majorité en mode survie. On s'étourdit telles des poules sans têtes, on manque de temps, on fait des choix incohérents et nous sommes de plus en plus déconnectés de notre véritable nature. On compense inconsciemment ce manque de connexion par la consommation, on cherche à sortir du lot, et nous cherchons constamment à combler ce qui nous manque pour être heureux. Nous amplifions nos insatisfactions, nous réagissons fortement et impulsivement aux résistances et souffrances qui se présentent dans nos vies. Encore pire, on en arrive même à maudire quelques fois la vie.
Je pense que c'est là le meilleur des conseils : Pensez constamment à comment vous pourriez mieux faire les choses et remettez-vous personnellement en question. Pas seulement dans votre façon de faire, mais bien dans votre façon d'être.
C'était comme si ses blessures stimulaient et réactivaient les miennes. C'est un peu ça un couple après tout. Nous sommes là pour se faire grandir mutuellement et se libérer main dans la main.
Du manque de conscience naît la souffrance.
De la souffrance, naît la conscience.
De la conscience disparaît la souffrance.
Etre pleinement conscient veut dire être pleinement attentif à ce qui est, sans constamment filtrer selon notre subjectivité.
François Lemay - Conférencier, auteur et coach