extrait 3
Il reste au-dessus du jour quelque vœu d’enfance
[…]
La lumière sait notre juste place entre le vent de braise
Et la poussière des noms épelés en vain
Et combien éventés
La fête sera pour plus tard et les gestes d’hier
Rameuteront l’inquiète blessure d’un pays tanné de soirs.
extrait 2
Il reste au-dessus du jour quelque vœu d’enfance
[…]
Les murs ne me reconnaissent plus et de la grange
Me reste le froid glacial quand portes ouvertes
L’hiver montait jusqu’aux échelles
De gerbes
Là le souvenir grimpe à peine
Peine trop haute
Gares
Si vous voulez qu’une ville vive vite et veuille un
peu de vous
Vous fasse un peu de place
Vous verse dans ses voix
Vous irez de vous-même vous égarer dans ses gares
Ses rumeurs
...
extrait 1
Il reste au-dessus du jour quelque vœu d’enfance
Quand aux talus nous plongions sans voir
Le feu d’alouettes ni la patience d’herbes
Le simple déroulement du temps, l’odeur de fête
On ne saura rien de plus que ces mots
Et pourquoi soudain quelqu’un sourit
En renversant dans la fenêtre
La beauté d’un visage
Et votre main s’est perdue
À ramasser les vers