Et si c'était vrai...

J'ai dit un jour à un ami - fervent amateur de littérature - que je n'avais jamais lu du Marc Lévy, et que je n'avais aucunement l'intention que cela change. Bien sûr, il m'a offert ce roman de Marc Lévy quelques jours plus tard, et je me suis prise au jeu.

Et si c'était vrai... : c'est plein de bons sentiments, sans aucun style littéraire... mais terriblement efficace ! Ce roman se lit vite et bien. Je comprends qu'il ait eu tant de succès, mais je comprends tout autant les détracteurs de Marc Lévy. Après, je n'ai pas boudé mon plaisir et je l'ai lu en 2 jours. M'en souviendrais-je dans 1 an ? Pas sûre. Mais en tout cas, c'est très agréable à lire, et c'est émouvant. Il faut croire qu'on aime tous croire aux grandes et belles histoires d'amour !

Le jour où cette femme est sortie du placard, Arthur a cru devenir fou. Ou alors peut-être que c'est elle, Lauren, qui est folle… En tout cas, quelque chose cloche dans cette situation. Je t'explique un peu, parce qu'évidemment, en commençant comme ça, tu ne vas pas saisir le propos. Pouf pouf.

Lauren est médecin dans un grand hôpital de San Francisco. Elle dort peu, ses horaires sont impossibles, et ce jour-là, juste celui où elle décide de prendre sa vieille voiture pour se mettre au vert chez des amis, crac, c'est l'accident. Malgré l'acharnement du secouriste, étrangement certain que la vie n'a pas quitté ce corps, elle est déclarée morte, puis dans le coma, pour se retrouver bientôt avec le statut peu enviable de candidate involontaire à l'euthanasie.

Jusque-là, tout aurait pu se passer normalement. Sauf que Lauren n'a pas trouvé le bureau De Saint Pierre et qu'elle mène depuis sa mort une vie de fantôme. C'est rigolo au début, on se téléporte, on change de vêtements en un clin d'oeil, on peut écouter des conversations secrètes… Mais ça manque d'interactions. Quand elle s'aperçoit que lui, l'architecte un brin coincé, peut la voir, l'entendre, et même la toucher, l'espoir renaît.

Bon alors je vais être franc tout de suite : Marc Levy, pour moi, c'était de la soupe. Mais j'aime lire, j'aime profondément ça, et j'ai aussi l'humilité de croire que si des millions de personnes plébiscitent un auteur, c'est qu'il y a peut-être quelque chose à trouver. Ne poussant pas le vice jusqu'à acheter mon premier « Levy », je suis allé fouiller ma bibliothèque sans douter un seul instant de la probabilité de trouver l'un de ses romans. Bingo, je trouve « Et si c'était vrai… » et ça me parle. Oui, on va jouer à « Et si c'était vrai… »

Et si c'était vrai… que je lise un Marc Levy : check.

Et si c'était vrai… que j'y prenne un certain plaisir : check. Je l'ai englouti, j'ai aimé apprendre des mots nouveaux (« rechampie » dès la deuxième page, comme tu y vas, Marc), j'ai aimé Arthur et Lauren, j'ai kiffé Paul, l'ami et associé qui m'a tiré quelques bons rires, j'ai aimé certaines métaphores un brin philo, j'ai été ému à la fin, j'ai fondu sur le twist du dernier paragraphe.

Et si c'était vrai… Marc, que cet ouvrage soit ton meilleur livre ? Ah les mauvaises langues ! Ok, il ne serait pas dans mon top 10, ni même 100, alors du coup, les autres…

Oui, c'est vrai… je vous dois une petite explication sur cette dernière remarque. Bon, déjà, j'ai lu beaucoup de livres et je crois être « un peu » formaté pour d'autres types de littérature. Dans mon top 100, il y a des bijoux, des auteurs fabuleux. Mon monde est peuplé par Steinbeck, Wiechert, Banks, Molière, Hugo, Irving et beaucoup d'autres, donc peu de place dans le top. Mais ce n'est pas le sujet. le sujet c'est que parfois, ma sensibilité crisse sur certains passages délicats. Je n'arrive pas à négocier les virages des scènes de tendresse téléphonées et je sors carrément de la route quand je lis ceci, par exemple : « les larmes entraînent les chagrins loin de la peine ». J'ai vraiment essayé de comprendre, sans succès, et puis j'ai capitulé. J'ai capitulé, j'ai oublié, je me suis remis en selle, et j'ai laissé libre cours à mes émotions, comme si c'était vrai, comme si c'était beau…
Lien : http://lafleurdesmots.fr/et-..

Je ne sais pas comment noter un livre que je n'ai pas aimé. Ne pas mettre d'étoiles serait de l'indifférence. Je l'ai lu pour comprendre le phénomène et pour parler de ce livre en l'ayant lu quand même. J'ai trouvé les personnages et l'histoire stéréotypés à un point tel que ce ne fut même pas une lecture distrayante et vraiment laborieuse...
Bref, passez votre chemin

Petit quizz de janvier. Un homme rencontre une femme inconnue dans son placard, et :
A) Au matin, le loup la mangea
B) La femme lui montra sa route qui, de l'autre côté de la vallée, montait dans les chênaies
C) Ils tomburent amoureux. Ensemble. Elle et Lui. Lui et Elle.
Impossible malheureusement de vous donner la réponse sans dévoiler la chute du roman. Alors, bonne lecture !

Après David FOENKINOS et Fred VARGAS, et avant Guillaume MUSSO, je pars à la rencontre d'un autre auteur dont tout le monde parle mais que je n'avais encore jamais lu : Marc LEVY.

Comment aborder ce livre sans se faire lapider? le style est simple (un peu trop peut-être), certaines informations très fouillées (je pense notamment aux connaissances médicales) et l'intrigue inventive. Je peux comprendre que cela puisse plaire au plus grand nombre. Après, pour le reste,j'avoue que je n'ai pas été transportée. Je me suis même un peu ennuyée. le point positif de ce roman, c'est qu'après une journée de travail bien chargée, nul besoin de réfléchir ou de se prendre la tête!

En conclusion, je pense que je vais laisser une seconde chance à l'auteur avec un autre de ses romans et dont le thème m'est plus familier : l'archéologie dans le premier jour. On verra ce que cela donnera et peut-être pourrais-je un peu mieux aiguiser mon opinion.

J'ai trouvé très intéressante cette idée de "Challenge" qui consiste à valider cinquante petits défis littéraires au cours de l'année 2015.
Seulement voilà... vu que mes ami(e)s et moi-même sommes une bande de joyeux fumistes, nous avons trouvé plus confortable de ne pas entrer officiellement dans la compétition et réalisons donc ce fameux challenge, en douce et en dégonflés assumés, au sein de notre petit groupe très restreint.

C'est donc dans le cadre de ce Challenge 2015 que je viens de valider les postes 15 (le 1er livre d'un auteur célèbre) et 41 (livre d'un auteur que vous n'avez jamais lu) avec "Et si c'était vrai..." de Marc Levy.

S'il est plus que probable que ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, j'admets néanmoins avoir passé un agréable moment avec ce petit roman sans prétention qui se laisse lire de manière d'autant plus distrayante que j'ignorais tout de l'histoire et de son auteur.

J'ai déjà lu celui-ci, ainsi que Vous Revoir, il y a quelque temps déjà, où j'en garde un assez bon souvenir, notamment pour Et si c'était vrai... M'ayant procuré récemment Elle et Lui, c'est l'occasion de les relire.

Et avec Et si c'était vrai..., ça a été un plaisir que de me plonger une nouvelle fois dedans. J'ai passé un très bon moment de lecture. On a notre dose d'émotions diverses, et certains passages sont même hilarants. Les personnages sont attirants, certains mettent du piment à l'histoire (notamment Paul, personnage secondaire mais très sarcastique et donc très drôle). On rentre rapidement dans l'histoire, assez touchante. Ce roman se lit très bien, très vite et est très plaisant ; l'écriture est fluide et agréable. Jusqu'à aujourd'hui, c'est le meilleur livre de Levy que j'ai lu.

[Lu en octobre 2019]

Et bien au risque de paraître mièvre, benêt et cucu (mais sont-ce des défauts) je crie haut et fort que j'ai aimé ce roman, que savoir qu'il a eu tant de succès me réconcilie avec nous autres.

Nous pouvons donc, malgré nos grandes sévérités, notre sérieux convenu, notre importance conventionnelle, nos prises de tête futiles et inutiles, notre paraître social, nous pouvons, donc, fondre sous l'emprise de sentiments simples, avoir un tremblement de plaisir quand une angoisse est levée par une solution enfantine, verser une larme quand on sent que l'histoire va bien finir et que tout ira enfin mieux dans le meilleur des mondes.

Qu'un auteur soit capable tout simplement de penser un conte aussi mièvre me ravi, me comble de reconnaissance.

Je revendique, le droit à la simplicité, au sourire béat, le droit à ne pas être intellectuel, ou plutôt celui de mêler à mon intellect froid la chaleur des sentiments, histoire de trouver la voie du juste milieu.
Croyez moi, laissez vous bercer par la simplicité ; qualifiez la de mièvrerie si cela peut vous faire plaisir, cachez vous aussi, mais laissez-vous aller ; vos en sortirez obligatoirement grandi.
Et comme rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, vous verrez que, sous son apparence naïve, ce texte recèle quelques réflexions bien senties sur la nature humaine et sur les sentiments qui l'animent.

Petit résumé si vous la souhaitez:

La rencontre d'Arthur et de Lauren pourrait être banale mais voila, elle ne l'est pas du tout car Arthur découvre Lauren dans le placard de sa salle de bain et que Lauren est sidérée qu'il puisse la voir. En effet Lauren est une espèce de spectre à ceci près encore qu'elle est le fantôme d'une femme qui n'est pas morte

Navrant puisque j'aurais pu l'écrire CQFD, il doit exister le même logiciel d'écriture pour ce genre de romans que pour les romans Harlequin xD

Ce tout petit roman a déclenché une vague de critiques, parfois haineuses, que je n'ai pas lues heureusement avant ma lecture.
Ce déchainement passionné, dans un sens comme dans l'autre, me laisse un peu perplexe.
Je dois être un peu nunuche mais oui, j'ai passé un bon moment.
oui, je l'ai lu pratiquement d'une traite.
oui, j'ai accroché tout de suite.
oui, ça m'a fait pensé à urgence (comme tout livre dans un hôpital ou grey's anatomy pour être plus récent) ou à ghost (avec notre regretté Patrick Swayzé).
oui, j'ai aimé le côté fantastique de cette histoire. Bien sûr que le coma est un sujet sensible mais on ne peut pas tout écarter sous prétexte de faire de la peine. On comprend bien que c'est romancé.
oui, ce n'est pas de la grande littérature, mais j'ai trouvé le style de Levy plaisant et fluide. Effectivement, il n'y a pas des phrases de 10 lignes avec 14 adverbes. mais je m'en suis largement passée.
Oui, ce n'est pas hyper original (et encore) mais c'est le propre de l'écriture de se nourrir d'autres lectures. Tout est question d'intertextualité. J'ai aimé les questions soulevées par ce livre: le sens de la vie, les relations humaines, la mort...
oui, je n'en lirai pas tous les jours, mais l'auteur a su m'emmener dans son histoire et c'est le principal.
Pour finir, je ne regrette pas d'avoir lu ce Levy parce que et si c'était vrai?