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2,91

sur 279 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai absolument rien compris à cette lecture.
En lisant le résumé, je croyais lire l'histoire de JM jusqu'à son accident de voiture mortel. Vous connaissez ma passion pour les actrices et pin-up de l'âge d'or d'Hollywood, avec leur dose de scandales, se rebellant ainsi contre la terrible broyeuse cinématographique.
Plus d'une semaine pour lire à peine 150 pages.... Et je suis incapable de vous faire un résumé.
L'intelligence de Jayne est vaguement évoquée: être has been (ou qu'une paire de nichons) et se faire payer des milliers de dollars la moindre apparition relève effectivement de la business woman très avisée. Sa capacité à se créer un personnage, collectionnant dans des albums absolument tous les articles qu'on écrit sur elle, les bons comme les mauvais, preuve qu'elle intéresse.
Oui certes, mais c'est sur fond trop morbide de description de cervelle éclatée sur le pare-brise et de style Voici, Gala & Cie.
C'est un roman qui a eu de nombreux prix, je passe à côté visiblement.
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En quelques pages, Simon Liberati nous trace les derniers épisodes de la vie de Jayne Mansfield en commençant par le dernier, ce tragique accident du 29 juin 1967 au cours duquel elle alla s'encastrer sous un camion.
Sa fin de carrière pathétique se fait dans l'alcool, la drogue, les salles minables, les scandales à répétition, le mépris de ses pairs, le mysticisme satanique.
L'écriture de Liberati est vive et sans fioritures. On est souvent dans un style journalistique qui décrit sans prendre directement parti.
Le sujet en lui-même ne m'a pas emballé plus que ça. Des starlettes tombées d'un trône posé plus ou moins haut, on en voit, hélas, déjà pas mal !
La fiction aurait permis d'entrer un peu plus dans l'intime, dans l'âme de Mansfield. le récit journalistique ne permet qu'une vision en filigrane, au travers de ce que la chronique de l'époque nous a laissé.
Une lecture à conseiller à celles et ceux qui seraient déjà acquis au sujet. En dehors de ça, si les paillettes ternies, les galas d'hypocrites et l'Amérique des années 60 ne vous attirent pas plus que ça, passez votre chemin.
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Est-ce cela la littérature poubelle? Est-ce une narration de fiction ? non. Une biographie de Mansfield à rebours? Non. Un compte-rendu de légiste ? Non. Un scoop de journaliste? Non
Alors ?
C'est un récit jubilatoire morbide d'un auteur en manque d'imagination. On reconnaît néanmoins à Liberati d'avoir flairé la portée à haut potentiel de mauvais goût agressif, trash dirions-nous, de cet accident à la manière du paparazzi en mal de cacheton. le sujet, l'époque, les states, un personnage hors norme : tout y est.
Il a, en outre, la vulgarité de l' exhumer 30 ans plus tard avec un immoralisme certain mais très croustillant.
C'est vrai quand l'inspiration fait défaut il n'est pas inutile d'aller chercher dans d'anciennes rubriques des « chiens écrasés » sa matière première
« Sa mort ne resterait pas longtemps une prestation gracieuse. »nous dit Liberati et donc d'en profiter.
Si cela avait été de la fiction pure le « sordide/gore » ne poserait pas de problème mais là on parle d'êtres humains sans parler des chihuahuas.

Un raout cinématographiques mondain à San Francisco avec énumérations de « peoples », ragots et frasques triviales de chacun pour rester dans le ton/poubelle et évidemment quelques « références filmiques »
tout cela frise l'overdose. Une description des fins cinématographiques, politique et financières du raout de quoi occuper quelques paragraphes
Un bordel quoi !
Des conversations en américains traduites en bas de pages pour rester dans le ton yankee, du slang, des américanismes, des termes techniques cinématographiques, quelques références littéraires obscures pour dérouter le vulgum pecus
Des personnages sulfureux le mage sataniste Anton LaVey, Susan Atkins. Charles Manson le milieu satanisme , la chienne Princess Jewel et ainsi de suite
Un style très dense non-stop celui des écrivains qui n'ont rien à dire rempli de détails inutiles mais sordides et surtout un compte à rebours pour bien rappeler ce qui s'est passé au début de la narration On peut dire un écrivain procédurier: ça fonctionne plutôt bien mais c'en est déprimant.

il assure Liberati!

le ton employé par Liberati est trop axé sur l'excès pour être honnête, il dessert le sujet lui-même c'est à dire Mansfield. Nécrophage il abuse post mortem de Mansfield. On a trouvé cela plutôt indécent pour Mansfield car il est impossible qu'elle ne soit que ça une playmate et encore moins une freak! le problème surtout
on se demande bien où se situe Liberati.
Mis à part le cacheton qu'a-t-il voulu faire?

Ceci dit ce genre de littérature à sensation est perturbant Biographie il dénature excessivement le sujet par une sélection trop évidente, fiction il est trop proche de la réalité, feuille de choux à scandales il n'exhume qu'un « cold case » au sensationnalisme un peu passé: rien d'un scoop d'autres sont passés par là surtout sur le cadavre et il semblerait même que Liberati en tire substance
Reste que l'écrivain lui, est bien un échotier d'autrefois et il mériterait qu'on lui cloue «les oreilles aux bornes-fontaines» comme on le faisait autrefois avec ces commères qui colportaient les potins.
Pas grand-chose d'intéressant là-dedans mais bon c'est vite lu. Voyons voir si les girls de Californie sont aussi crades!
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roman biographique, Prix Fémina 2011.

Jayne Mansfield, actrice, chanteuse, star d'Hollywood déchue, décède en 1967 dans un accident de voiture. Voici la prémisse du roman. Qui était cette femme : Gagnante de plusieurs concours de beauté, une des premières playmates du magazine Playboy, Sex-symbol … Après avoir tourné dans des films sans importance qui lui valent le surnom de « Blonde explosive », elle signe finalement un contrat avec la Twentieth Century-Fox. Considérée vulgaire et commune, elle est méprisée par la plupart de ses collègues. Mais, semble-t-il, son quotient intellectuel était très élevé.

Roman très court, dans lequel on effleur la vie tumultueuse de cette femme beaucoup plus complexe que la blonde idiote qu'elle personnifiait.
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Une écriture et un regard au scapel, d'enquêteur, plein de détails aussi précis que glauques, d'une trajectoire désastreuse d'un vieil Hollywood, d'un vieux star-sytem dégueulasse.
N'étant pas particulièrement fan de Jane Mansfield, ce livre m'a ennuyé, je ne me suis pas intéressé aux arcanes et à l'arrière-fond de cette histoire.
Ce livre n'a pas beaucoup de raison.s d'être, un documentaire pour fans ou spécialistes de l'histoire du show-biz ou pour des égarés, avec cette écriture en voix-off, m'intéresserait sans doute un peu plus.
Ne pas faire des arbres des victimes supplémentaires.
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Un bolide sur une route de nuit ; soudain, un camion qui ralentit. Jayne Mansfield, 34 ans, trois enfants*, n'en réchappera pas.
Loin de la biographie classique, l'auteur épluche l'accident, les dernières minutes, les dernières heures, les dernières semaines de cette femme broyée.
Broyée par la tôle dans laquelle elle s'est encastrée. Broyée aussi par un « star system » dans lequel elle s'est salement noyée.
Une déchéance par le menu liée à un irrépressible besoin d'être aimée... comment ne pas penser alors à Marylin, autre starlette impériale dont Jayne Mansfield ne restera qu'une triste copie.
Et c'est là que le bât blesse. Impossible de ne pas l'avoir en tête ainsi qu'un autre texte, magistral celui-là : « Blonde », pur chef d'oeuvre (oui oui !) de Joyce Carol Oates. Une plume enivrante, obsédante, qui dévore et se dévore malgré ses mille pages intenses.
Loin de l'écriture de Simon Liberati qui m'a contrarié. J'ai buté souvent, j'ai pesté intérieurement contre les phrases alambiquées, les mots savants, les références qu'il convient - of course - de capter.
Un court mais pénible texte à réserver aux courageux et aux inconditionnels des biographies détournées.
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On commence par l'accident qui tue Jayne Mansfield et laisse ses enfants vivants puis on découvre sa vie avant l'accident par morceaux. Après un début intéressant, j'ai eu du mal à conserver de l'intérêt pour ce roman. J'aurai du consulter les avis des babéliotes avant de me laisser convaincre par le "prix Fémina".
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Biographie ou roman ?

Vous ne trouverez pas dans ce livre une biographie structurée et chronologique de Jayne Mansfield. L'auteur a scindé son roman - puisque c'est ainsi qu'il le qualifie - en deux parties:
- l'accident routier qui entraina la mort de l'actrice
- une évocation des 8 derniers mois de sa vie

Le souci c'est que le récit de l'accident tient sur 50 pages et croule sous une masse de détails qui le transforme en rapport de police (Marque des véhicules des témoins, nombre de roue du camion qui a causé l'accident, année de construction d'un pont, ...). Cela donne à cette première partie un coté mécanique qui m'a presque amené à abandonner la lecture.

En lieu et place de cet inventaire inutile, j'aurais préféré en apprendre plus sur la vie de cette femme.
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Surprenant, déroutant... pas une biographie, pas un essai, pas un roman.
Comment définir cet ouvrage? Une longue, longue réflexion de Simon Liberati sur quelques bribes de la fin de vie de Jayne Mansfield.

Mais trop longue la réflexion. Où veux-tu en venir Simon?
Et récompensé par le Prix Fémina de surcroît? C est à ce moment qu'il faut baisser la tête et être humble, faire confiance aux professionnels et admettre qu'il y a probablement un truc qui vous a échappé.
Car la lectrice amateure que je suis n'a vu qu'un style pompeux et insipide, une écriture grossière, embarrassée et un rien prétentieuse. Et les faits relatés semblent davantage voyeuristes et spécieux qu'apporter une réelle plus-value à ladite réflexion.
Mais prix Fémina. Donc je dois me tromper.

Liberati crie haut et fort être fasciné par Jayne Mansfield depuis toujours. Je le crois. Car écrire 200 pages sur un personnage qui vous indiffère me paraît hasardeux. Je le crois d'autant plus qu'il semble sérieusement documenté sur le sujet. Du moins en apparence, car difficile de discerner le réel de l'imaginaire: faute de témoins sur certaines scènes, les échanges sortis tout droit du cerveau liberatien semblent surjoués à la limite du grotesque.
Donc fasciné comment? Je pensais naïvement qu'il lui rendrait un bel hommage, redorerait une image ternie. Qu'on découvrirait autre chose que ce que l'on connaît déjà, à savoir une pin-up péroxydée embrigadée dans un american star system impitoyable et tragiquement disparue dans un spectaculaire accident de la route.
Mais raté. Rien de plus. Et elle est même plutôt taillée pour l'hiver là. Allez, même pour l'année va, ne soyons pas rat.

L'oeuvre rappelle en continu l'actrice ratée qu'était Jayne Mansfield, surfant de navets en navets vers une descente en enfers somme toute prévisible. Bouffés par l'alcool, le LSD et autres psychotropes, le corps et le cerveau ne suivent plus. On rajoute des amants à la pelle et pas un qui reste, une image de blondasse idiote et sans cervelle et le tour est joué. Mélange de Nabilla et Eve Angeli. En fin de carrière, la trentaine passée et cinq grossesses, le corps ne fait donc plus recette. Et le cerveau au QI pourtant phénoménal qui en ferait pâlir plus d'un n'a jamais intéressé personne de toute façon.

Simon Liberati dépeint donc une Jayne Mansfield proche d'un monstre de foire, arriviste, prête à n'importe quoi pour encore attirer l'attention, d'une immoralité sans borne et briseuse de couples, et aux accointances douteuses et satanistes. Fasciné qu'il est.

Ah si j'ai quand même appris un truc: l'actrice, Mariska Hargitay, de New York Police Judiciaire dans le rôle d'Olivia Benson est la fille de Jayne Mansfield, rescapée du fameux accident. Me coucherai moins bête.

En définitive, j'ai plus eu l'impression de lire du Voici longue version qu'un prix littéraire. Mais je dois me tromper.
Et finalement Jayne Mansfield m'inspire de la pitié et une terrible compassion à la lecture de ce torch.. euh de ce prix Fémina.
Probablement était-ce l'objectif? Auquel cas, bravo Simon.
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Une biographie romancée où l'on en apprend finalement assez peu sur le personnage principal dans son ensemble, alors que beaucoup de détails trop précis sur des évènements de troisième plan font trainer le livre en longueur...
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