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4,25

sur 2037 notes
Une belle dystopie réussie ! L'année de grâce est un vrai page-turner et j'ai tout de suite adhéré à l'histoire.
Tout en respectant les codes du genre, Kim Ligget apporte une fraîcheur féministe à son roman. L'héroïne est attachante et on s'identifie facilement. Les personnages secondaires sont bien construits également, malgré quelques caricatures.
J'ai passé un excellent moment de lecture et je recommande vivement !
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Je l'avais pas mal vu passé sur les réseaux sociaux, mais sans vraiment m'arrêter dessus. Un jour j'ai lu le résumé et je reconnais que celui-ci m'intriguait, mais je ne l'avais pas lu à ce moment-là car je n'étais pas en pleine concentration sur la lecture. Bref je l'ai lu il y a peu et je dois dire que je ne sais pas quoi penser de L'année de grâce. Je l'ai trouvé lent à se mettre en route. Une fois que l'histoire s'est mise en route, je m'attendais à plus et pas à cela.
Durant le livre on suit une jeune fille de 16 ans qui veut vivre la vie qu'elle aura choisi de mener dans un village, où les femmes n'ont pas leurs mots à dire, et qui tout compte fait se plie à la volonté des autres et en particulier des hommes. Honnêtement je m'attendais à beaucoup mieux que cela. Je pense que c'est une lecture intéressante mais qui ne m'aura pas profondément marquée.
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L'année de grâce est une lecture dont je ressors très mitigée et qui ne m'a absolument pas convaincue.

Est-ce parce que l'on m'a vendu une lecture féministe, un mix entre la servante écarlate et Hunger games ? Et qu'en fait, je me suis retrouvée avec une romance prévisible et déjà vue, ça doit évidemment jouer (même beaucoup)

Commençons par les points positifs, la plume de l'auteur, la lecture est fluide voir même addictive, on ne voit pas les pages défiler et on a envie d'en lire toujours plus.

Autre point positif que j'ai apprécié : l'utilisation du langage des fleurs qui apporte un peu de douceur et de poésie à cette histoire sombre et triste.

Quant aux points négatifs, le premier et le plus important pour moi : CE ROMAN N'A ABSOLUMENT RIEN DE FÉMINISTE.

L'histoire manque de profondeur et de développement, l'auteur se contente d'acter une situation et ne la fait finalement évoluer ni dans un sens ni dans l'autre, un pas en avant, un pas en arrière.

Mais du coup, ça étouffe le moindre espoir des lecteurs et l'intérêt pour cette lecture.

Certains passages sont tirés par les cheveux... les personnages sont soit insupportables, soit inconsistants, l'est rebondissements prévisibles et attendus.

Me reste des questions sans réponse : qu'est-ce que l'auteur a voulu nous transmettre à travers cette histoire ? Je n'ai trouvé nul part l'espoir qu'elle dit avoir mis dans son histoire ? (Le mutisme est pour moi incompatible avec l'espoir)
Quel est le message adressé aux jeunes lecteurs (lectrices !!!) qui sont la cible visée par ce roman ?

Seule question à laquelle j'ai ma réponse : que me restera t'il de cette lecture ? Pas grand chose, si ce n'est l'envie de retrouver la plume de l'auteur dans une histoire plus aboutie.
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C'est l'histoire de Tierney âgée de 16 ans. Elle va bientôt partir pour l'année de grâce. Les filles sont exilées pour un an en forêt. Elles sont exilées pour enlever leurs magies. L'année de grâce est un sujet interdit. En cachette, son père a appris à Tierney à pêcher, se servir d'un couteau et à se défendre. Ce qui va l'aider dans son aventure. Au moment de partir, sa mère lui dit "de ne faire confiance à personne ". Personne ne revient indemne de l'année de grâce. Combien de filles vont revenir ? Tierney va-t-elle s'en sortir ?
J'ai beaucoup aimé le livre. J'arrêtais pas de tourner les pages pour savoir ce qu'il allait se passer. Ça ressemble un peu à Hunger Games dans un sens où les filles entre elles peuvent se blesser ou se tuer. On se met à la place de l'héroïne pour vivre l'aventure. On a peur pour elle. On se demande si elle va survivre. Tierney est un personnage attachant. L'auteure met de la tension dans le livre et instaure un climat de peur. L'auteure parle d'amitié, d'amour,d'entraide et de révolte.
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L'Année de grâce est un livre que j'ai offert à une amie, qui me l'a prêté par la suite en me disant "moi je mettrais pas ce livre dans les mains d'enfants de 13 ans". En effet, 13 ans pour certaine scènes, c'est un peu trash. Pour d'autres, c'est assez bien évalué.

Le style est très simple, ça se lit très vite et rien n'est compliqué à comprendre. 13 ans semble bien indiqué. Ceci dit, c'est un bien comme un mal, car c'est plaisant, mais en même temps, c'est dommage d'être un peu trop près des pâquerettes.

En ce qui concerne le sujet, c'est original, mais nous n'avons aucun contexte de lieu, de temps. Déstabilisant. de plus, je me suis un peu ennuyée au milieu du livre avec cette succession d'actions sans que j'y décèle le moindre sens. le début et la fin sont tout de même un peu plus travaillés et j'ai même versé ma petite larme de fin.

J'aime les dystopies et j'aime les jeunesses. Celui-ci n'était pas mauvais, mais il n'était pas non plus une révolution que je garderai dans mes souvenirs.
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Alerte coup de coeur !

Le pitch vendait du rêve en promettant le rejeton croisé d'Hunger Game, de la Servante écarlate et de sa Majesté des Mouches. Eh bien, ce n'était pas mentir !
Même s'il y a moins d'action que dans Hunger Games, L'Année de grâce est une dystopie glaçante dans laquelle une société corsetée dicte aux femmes jusqu'au noeud qu'elles portent dans les cheveux et à la position à adopter durant les rapports sexuels (ce qui n'est pas non plus sans rappeler La Servante écarlate). de sa Majesté des Mouches, le roman emprunte l'idée d'un huit-clos étouffant où de jeunes femmes laissent libre cours à leurs pulsions et autres pensées magiques, tout en continuant d'obéir aux dictats de leur société.

Et si, nous propose Kim Liggett, au rebours des contes de fées, relayés par leur adaptations Disney, le mariage n'était pas ce dont les jeunes filles devaient rêver mais au contraire ce qu'elles devaient redouter ?

Voilà donc Tierney prête à partir pour son année de Grâce. Toutes les jeunes filles de 16 ans doivent s'y plier mais personne n'en parle. C'est défendu. Ce qui semble clair pourtant, c'est que ces jeunes filles sont dangereuses à cause d'une magie qui s'épanouirait en elle à cet âge et qu'elles devraient dissiper lors de cette année de grâce.

J'ai adoré le personnage de Tierney qui pose un regard aigu sur le monde qui l'entoure et qui pourtant se trompe cruellement sur l'essentiel. Tierney est une bouffée d'oxygène dans cet univers sombre et étouffant auquel tout le monde se plie. C'était même parfois à se demander comment pouvait lui venir une telle distance critique alors qu'elle baignait dans cette société, hum.
A un moment de ma lecture, qui s'est enchaînée sans aucun contrôle, j'ai levé les yeux au soleil : Nan, sérieux ? Une histoire d'amour ??? Femme de peu de foi que j'étais ! Mais je n'en dirais pas plus...

Seule la fin m'a laissée un peu perplexe. Incapable de trancher, cherchant des indices dans les pages précédentes, tâchant d'interpréter tel symbole, à moitié satisfaite de l'interprétation que j'en tirais, j'ai fini par me dire que je n'étais peut-être pas encore assez résiliente pour accepter une telle conception de la magie féminine.

Et maintenant, venez me dire que vous n'avez pas une irrésistible envie de lire ce roman !
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La dystopie a ses codes. Ses contraintes. La dystopie est un jeu, et il faut accepter les règles pour y entrer. Dans L'année de grâce, c'est justement cette année si particulière qui est la règle dystopique, comme les Hunger Games. Ici, ce sont les femmes qui sont frappées par la fatalité. Une année d'exil entre tous les filles d'une même classe d'âge. Elles devront essayer de survivre, à la faim, au froid, aux hommes des bois, à elle-même.

Les femmes auraient en elles une magie qu'il faut purger, afin de devenir des épouses parfaites et surtout des génitrices. Car dans cette société la pire chose qui soit avant même la débauche, c'est l'infertilité.

L'auteure nous offre une dystopie féministe qui donne la part belle à la sororité, à la bienveillance, au combat des femmes pour être libres. C'est louable. Et c'est bien réalisé. Mais c'est un roman américain destiné aux jeunes. Et il y a un trait assez puritain qui me dérange. le message final est sans ambiguïté. Une femme ne se réalise pleinement qu'en devenant mère. Et encore une fois, on ramène les femmes à l'état de nature. Elles peuvent être intelligentes, debrouillardes, rebelles. Mais elles ne se réaliseront pas par elles-mêmes.
Si seulement l'auteure avait terminé ce roman sur l'idée de la sororité. Mère ou non, par choix ou pas, nous sommes toutes soeurs. Ne nous libérez pas, on s'en charge.
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Un roman qui est puissant et violent, un récit que j'ai trouvé bouleversant et terrifiant également. Il ne laissera pas indifférent et sans être parfait, il prend aux tripes, il pose plein de questions, il interpelle, bref, c'est un livre qui bouscule et c'est à chaque lecteur de voir si l'expérience est positive ou pas. En tout cas, je remercie les éditions Gallimard Jeunesse et On lit plus fort pour ce moment de lecture, un des romans marquants de mon année 2022.

C'est un roman qui parle de peur, de colère et de tristesse, un peu d'incompréhension aussi, car à travers Tiernney, j'ai accédé à toute une forme de vie qui ne peut que révolter. Dès les premières pages, j'ai compris que le récit allait se concentrer sur la condition des femmes, la sororité, l'horreur que soulève cette année de grâce. J'ai senti le malaise, la jalousie, la cruauté aussi, l'autrice ne laisse rien au hasard, elle jette des éléments qui sont loin d'être ce qu'ils paraissent, et elle va le faire sur absolument tout et tout le monde. Ce qui donne au récit un côté ascenseur émotionnel assez costaud.

L'année de grâce se déroule ainsi sous nos yeux médusés avec ce côté huis-clos angoissant, ces joutes verbales et psychologiques glaçantes, ces passages horrifiants – j'avais constamment l'impression que l'autrice aimait brouiller les pistes, nous sommes en dystopie, avec un côté thriller psychologique, un aspect roman d'horreur et fantastique. J'avais beaucoup de mal à démêler le vrai du faux et à m'y retrouver. C'est à double tranchant, il y a un côté confusion très exacerbé qui déplaira fortement ou pas, il y a cet aspect « facilité » avec lequel les éléments se nouent (mais j'ai presque envie de dire qu'avec une telle ambiance de zinzin, les ficelles faciles, je pardonne volontiers !).

En revanche, rien n'est épargné aux personnages et je vous laisse découvrir les péripéties vécues, les révélations, parce que ce récit le mérite et parce que le final m'a totalement renversé. Découvrir le fin mot sur certains mystères rend le roman précieux et passionnant, et ces dernières lignes offrent une jolie bulle d'espoir malgré tout. Parce que le récit est loin d'être heureux et drôle, que la plume de l'autrice est parfaite pour décrire les lieux, donner des ambiances inouïes et des personnages très travaillés.

J'ai pour ma part lu le roman en peu de temps et je suis plus que ravie d'avoir découvert Tiernney, même si je n'étais pas toujours d'accord avec ses discours ou sa manière d'agir, j'admets qu'elle a du courage, de la débrouillardise, une jolie empathie et un sincère sens de la justice. J'ai apprécié découvrir son parcours, la suivre dans ses pensées, en explorant de très belles thématiques et nous délivrant de beaux messages. C'était un personnage principal extraordinaire.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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L'année de grâce, cette année que subissent les femmes de seize ans de la comté sans jamais en parler en en revenant. Et cette année c'est au tour de Tierney et de trente-deux autres filles de subir cette année loin des hommes et de laisser la magie disparaître de leurs corps.

Sans être encore partie, Tierney doute déjà de toute cette histoire, elle se rend compte des injustices faites aux femmes, elle sait que les hommes sont des hypocrites, que l'injustice règne dans ce monde. Mais elle est bien décidée à survivre à l'année de grâce, en revenir, au moins pour que ses petites soeurs ne soient pas punies. Seulement les choses vont lui être rendue difficile, ne serait-ce que par Kriesten qui est décidée à prendre la place de chef du groupe des filles, en leur faisant découvrir leur magie. Heureusement Tierney n'est pas si seule dans cette histoire, et va rencontrer des alliés auxquels elle n'aurait pas songé.

J'ai vraiment aimé ma lecture. Je me suis immédiatement attachée à Tierney, qui pointe le doigt sur toute l'injustice de la comté, sur ces hommes qui se comportent comme des porcs, sur ces femmes qui se retrouvent enfermées, prisonnières, de ce monde et de sa violence. Je me suis aussi beaucoup attachée à ses soeurs, sa famille, son meilleur ami, et les autres filles de l'année de grâce (bon pas toutes, mais certaines). J'ai détesté d'autres personnages, la plupart des hommes et Kiersten notamment. Les personnages sont bien écris, bien construits.

L'intrigue est très prenante, on a envie de comprendre ce qu'est exactement l'année de grâce comme aucune femme n'en parle. On veut comprendre ce que c'est que cette magie également. J'avoue avoir deviné plein de choses à l'avance, mais ça ne m'a pas dérangé dans ma lecture et j'étais intriguée tout de même. J'ai eu très très peur, surtout pour Tierney qui n'est pas épargnée, un personnage qui va subir beaucoup de choses.

Il y a eut, au cours de ma lecture, un petit moment plus mou et je n'ai pas cru une seule seconde à l'histoire d'amour. Mais ça n'a pas gâché ma lecture pour autant. J'ai aimé les messages, l'importance de la sororité, et la rébellion de Tierney, qui n'est pas seule, même si elle le croit. La fin m'a beaucoup plu, je ne peux pas vous raconter pourquoi sans spoiler évidemment, mais je l'ai trouvé assez logique, j'ai senti de l'espoir aussi. Par contre les toutes dernières lignes du livre me laisse perplexe et je me demande si j'ai tout compris.

En bref, une très bonne lecture, j'ai aimé le combat de Tierney, j'ai détesté les règles injustes et patriarcales de la comté qui donnent vraiment envie de tout brûler. C'était parfois dur et éprouvant, mais c'était vraiment bien, si on omet l'histoire d'amour.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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L'Année de grâce par Kim Liggett

5 étoiles sur 5


À seize ans, toutes les filles du comté doivent partir en année de grâce. Un an d'exil destiné à dissiper la magie qui sommeille en elles, qui aurait le pouvoir de nuire aux hommes, les tout-puissants de la ville, en les attirant, ou encore en rendant folles leurs femmes. Mais Tierney, elle, ne se sent ni magique ou dangereuse. Plongée dans l'incompréhension de cette épreuve, que personne n'a même le droit d'aborder, c'est avec la peur de ne jamais revenir qu'elle part avec les autres jeunes femmes. Mais les braconniers rôdent. On dit qu'ils les découpent et marchandent leurs organes avec les guérisseurs de la région.

La jeune fille, ayant vécu toute sa vie dans la nature, ne tardera pas de comprendre que l'ennemi n'est jamais celui que l'on croit.


J'ai beaucoup aimé le personnage de Tierney, ainsi que les autres personnages secondaires, bien que certains se ressemblaient tous par leur quantité. Je dois avouer que je m'attendais à un livre plutôt futuriste, tout comme Hunger Games, mais l'aspect quelque peu moyenâgeux du livre colle finalement parfaitement à l'histoire. J'ai également vraiment apprécié le rythme du récit, les péripéties s'enchaînant, nous permettant par la même occasion de voir l'évolution de l'état d'esprit de la protagoniste tout au long de celles-ci. Pour finir, même si le livre était écrit ou tout du moins traduit au présent, on ne perd pas la saveur de l'histoire, contrairement à beaucoup d'autres livres pour adolescents.

Je conseille donc ce livre aux adolescents qui n'aiment pas lire de longs volumes écrits avec un style plus complexe. Si vous trouvez le livre trop simplement écrit, je vous conseillerais plutôt de vous tourner vers Hunger Games, par exemple, dans le même genre. Je mets également en garde les lecteurs sensibles en raison de scènes assez sanglantes ou violentes au long du récit, bien que je les ait trouvées supportables.
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