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4,48

sur 4265 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il est toujours délicat de se lancer dans un livre conseillé par quelqu'un, encore plus lorsque la personne responsable du conseil vous en parle comme d'un vrai coup de coeur.
Mais parfois, et c'est le cas ici pour moi, on peut faire de belles découvertes.

Je ne savais pas particulièrement à quoi m'attendre, la quatrième de couverture n'étant pas très explicite sur le contenu du livre, mais j'ai vraiment passé un bon moment. Autant avec les personnages, qui sont très attachants chacun à leur manière, qu'avec « l'esprit » du livre.
L'histoire est bien faite, quoiqu'assez prévisible passé un certain passage du bouquin et, même si le style d'écriture de l'auteur m'a parfois dérangé (par manque de cohérence avec l'évolution de ses personnages de mon point de vue), je l'ai lu en quelques jours à peine. J'avais plus envie de suivre les personnages que de m'arrêter sur des choses qui m'auraient fait refermer un autre livre.
Et n'est-ce pas à ça qu'on reconnaît un excellent livre? Quand, malgré quelques défauts on ne peut s'empêcher de continuer sa lecture? Et puis, qui ne rêve pas de liberté?
Si, évidemment avec ce livre, on est pas sur de la philosophie de bazar qui apprendrait la liberté, au moins il a le mérite de nous faire rêver, voire même réfléchir sérieusement à bien des choses…

En bref, même si je n'irais pas jusqu'au coup de coeur, j'ai quand même adoré ce livre, c'est une très belle découverte. Alors merci au responsable de ce conseil, je suis bien contente de l'avoir écouté.
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Un véritable page turner dont je ne suis pas sortie indemne. Les mots sont justes, beaucoup de sensibilité dans l'écriture. Tout y est l'histoire, les personnages, l'ambiance, les expressions j'ai tout aimé.

J'ai eu un coup de coeur pour ce livre et il y a plusieurs raisons à cela. Je me suis prise une claque et pourtant je suis habituée à lire de Loevenbruck mais là je dois reconnaître que j'ai été surprise car c'est dans un style tout à fait nouveau qui, je dois bien l'admettre lui va à ravir. J'ai été touchée, le coeur au bord des larmes dans un premier temps et puis j'ai craquée, totalement bouleversée par cette histoire d'amitié magnifique.

Dès la première page j'étais dedans, emportée par les aventures de cette bande de potes haute en couleur. Comment ne pas être transportée par cette histoire d'amitié, de recherche de la liberté ? Elle a fait écho à des souvenirs enfouis de l'adolescence , les amis à la vie à la mort, la transgression, le refus de l'ordre établi, la fuite d'un foyer familial compliqué, la soif des grands espaces. Tout ça est revenu à la surface et ça a eut un effet bénéfique, j'ai eu quelques moments difficiles ses derniers temps et ce roman est arrivé à temps , pile pour me remonter le moral, me réconcilier un peu avec ce monde de fou qui m'entoure et que je ne comprends plus. Une vraie bouffée d'air frais donc.

Henri Loevenbruck signe là un magnifique roman road-movie , un véritable hymne à l'amitié dans ce qu'elle a de plus pur de plus sincère. C'est aussi la voie d'une génération où certaines valeurs avaient encore du sens, où les conneries étaient sans comparaison avec celles d'aujourd'hui. J'aurai certainement aimé faire partie de la bande à Bohem et j'aurai adoré parler musique avec eux moi qui aime tant Led Zep.

J'ai également aimé découvrir l'univers de la moto et des bikers et surtout loin des clichés surannés sur eux. La liberté absolue a malheureusement un prix et à trop la vouloir on peut se brûler les ailes et c'est avec une certaine appréhension que l'on tourne les pages au fur et à mesure des événements. Je me suis tellement attachée aux personnages que j'avais peur pour eux.

C'est aussi un roman qui m'a interpellée sur ce que j'ai fais de ma vie, de mes rêves de lycéenne, que sont devenus les idéaux que je défendais ? Je disais déjà à mes ados qu'il fallait qu'ils profitent de ces années , qu'elles sont les meilleures mais après cette lecture je vais leur dire encore plus souvent et je vais leur prêter le livre pour qu'ils puissent en profiter aussi.

Avec ce roman je me suis évadée, j'ai respirée, prête à profiter encore plus de la vie. Une fin bouleversante, les larmes ont coulé. Je l'ai fini il y a maintenant une semaine et je suis toujours dedans. C'est comme ça il y a les livres qui passent et laissent un souvenir fugace et ceux qui restent gravés dans les mémoires. Il est inutile de vous dire dans quelle catégorie je place celui-ci.

VERDICT

Magistral ! une claque monumentale ! juste magnifique ! émouvant et tendre … Il ne faut pas passer à côté, si vous n'aviez qu'un livre à acheter ce mois-ci il faut miser sur celui-là
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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p.320 :"On faisait juste ce qu'on voulait. On rêvait juste de liberté".
Quitte à tomber en esclavage de ce désir fou de liberté, qui semblait la seule issue possible pour fuir une existence "inexistante"!
Et ça, c'est la vision du monde selon "la bande à Freddy" : Freddy, le chef de bande, si classe et beau gosse, Oscar le chinois qui "réflexionne à coup de mandales et de batte de base-ball, le chétif Alex, un peu plus intello (mais pas toujours!) et puis Hugo alias Bohem, le narrateur, qui nait véritablement à 16 ans en intégrant cette bande.
Une passion commune, quasi-vitale : les bécanes ! Qu'ils retapent, construisent personnalisent...et puis la route à perte de vue, les paysages qui défilent et le vent qui remplit le vides de leurs "vides".
et cette liberté illusoire au bout de la pédale d'accélérateur.
Ces 4 loubards sont loyaux dans la roublardise, justiciers dans les petits crimes et délits, redresseurs de torts à l'occasion, impulsifs jusqu'à la case prison, irrévérencieux et bien davantage jusqu'à la poursuite policière, défoncés herbe et cocaïne...et toujours cette fuite en avant, au mépris des codes et des lois qu'ils ne reconnaissent pas.
N'ayant rien à perdre puisqu'ayant déjà tout perdu.
Et quand parler devient difficile, que comprendre n'est pas de mise, que subir est inenvisageable, alors reste la violence pour affirmer que l'on existe....jusqu'au drame, forcément inévitable.
Il y a de la colère, de la rage, de la haine chez ces garçons et aussi une infinie fragilité émotionnelle . Souffrances et tristesse intérieures.
Et cependant, au-delà de leur violence, on s'attache à eux, sans défendre ni excuser leurs exactions, mais à cause de leur soif de reconnaissance et de leur tel besoin de tendresse, même s'ils s'en défendent.
Ces 4 là (même si d'autres rejoindront le groupe par la suite) se sont promis loyauté, respect , pour la vie...jusqu'à la mort...
Une amitié indéfectible, authentique, dans la confiance et le désintéressement. Sincère et transparente. de celle qui vous permet enfin d'exister et de s'aimer un peu soi-même. Hugo y croit viscéralement...nécessairement...
Ce roman du genre road-movie est un récit initiatique et pour Hugo en particulier, ce trip donne un sens à sa vie. Sur fond de violence, il recèle des pépites d'humanité enfouies au coeur de coeurs pas si fermés que ça à la tendresse.
L'écriture est à l'image de leur périple, tantôt pétaradante, tantôt incisive , triviale bien sûr pour servir la cause et réaliste pour s'approcher au plus près du monde de ces gamins perdus.
Mais on y trouve du lyrisme aussi, "une jolie tristesse", des passages "beaux comme un moment de partage", jaillis de leurs coeurs et de leurs tripes.
J'ose parler de poésie, du genre petite fleur au milieu d'un champ de bataille.
Parce qu'après aujourd'hui, on ne sait pas s'il y aura demain...
Parce qu'une vie, ça se vit, et après, on verra...
C'est quand on a rien à perdre que tout devient possible ?
ça, c'est ce que croyait Hugo. Oui mais, Hugo AVEC Freddy..
Illusions perdues...lâcheté...trahison..
Un petit quelque chose de Thelma et Louise...d'Easy Rider aussi....
et en tête cette chanson du film "le train sifflera 3 fois" qui fredonne :
"si toi aussi tu m'abandonnes
nul ne pourra plus jamais rien pour moi
je garderai ma souffrance
dans un silence sans espérance
j'ai tant besoin de ta présence
tu restes ma dernière chance"
.....
c'est l'histoire de la vie de Hugo...
Laissez vous emporter dans cette équipée...c'est beau, poignant, violent, émouvant....
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Une histoire d'amitié, de baroudeurs, de délits mais surtout de liberté ! Jusqu'au bout l'auteur garde une écriture propre à chacun des personnages.
On se mettrait presque à la moto en refermant cette histoire, direction les États-Unis pour aller d'Est en Ouest !
Une super lecture de mon été !
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Quelle utilité d'ajouter une critique de plus?
Manifestement, presqu'un livre "culte" pour certains ; il faut pas exagérer.
Est-ce que j'ai aimé : oui.
Fera-t-il partie des livres que j'emporterais sur mon île déserte : non.
Le sujet n'a rien de très original, Kerouac était là avant.
Les rêves fous d'une jeunesse avec des grands principes, remplis d'idéaux. Respect, honneur, loyauté... et trahisons.
Alors que j'avançais dans la lecture, je ne pouvais m'empêcher de penser à "l'attrape-coeurs" de Salinger et "Sous le règne De Bone" de Russel Banks.
Reste que même si le sujet n'a rien d'original, le style pas folichon, l'histoire m'a procuré quelques émotions agréables.

Ce que j'ai préféré dans ce roman? La magnifique photo de couverture (je ne parle pas de la version "poche") et le titre qui reprend cette phrase prononcée par Hugo (Bohem) au début et à la fin: nous avions vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
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On a frôlé la cata… J'ai presque failli rester au bord de la route à regarder passer les grosses motos de nos héros protagonistes sans trop broncher.
Car oui je vous l'avoue, j'ai éprouvé des difficultés avec ce roman, qui parfois sentait un peu trop fort l'huile moteur, l'essence, le sang, la sueur et la testostérone... Un road movie qui m'a parut plus souvent interminable qu'interessant.
Je dois reconnaître dans l'histoire la présence immédiate de bons ingrédients qui font le sel des belles histoires (amitié, irrévérence, lutte contre les injustices …) mais les excès en tout genre des trois héros (sex, drogs et rock and roll…) ont commencé à me lasser quelque peu.
Et puis, il y a eu LA fin, qui m'a donné un tout autre regard sur l'oeuvre complète.
Dès lors, qu'on prend le recul suffisant alors tout le reste prend sens, et là on se ramasse une gentille petite claque derrière la tête.
Serait-ce donc ça le prix de la liberté ?
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Un "bon gars", un peu rebelle mais pas mauvais pour deux sous, se laisse entraîner par une bande de potes (un peu moins "bons" que lui, mais guère) dont il devient le chef (de bande).
Ces sympathiques "bad boys" partent pour un road movie à travers les Etats-Unis où se mèleront amitié profonde et trahison, amour sincère et liberté totale, merveilleuse aventure et événement dramatique.
Ce roman est plus complexe qu'il n'y paraît mais le style de Henri Loevenbruck nous permet de le parcourir aisément et plaisamment. Il laisse à réfléchir bien après avoir tourné la dernière page.
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Une belle histoire d'un groupe de jeunes marginaux devenus bikers qui sillonnent les routes, que l'on devine d'Amérique. En quête de liberté, ou par nihilisme - ou les deux -, on aura du mal à trancher, mais toujours est-il qu'ils s'enfoncent dans une délinquance teintée de philosophie "no future", avant de s'embourgeoiser - autant que des bikers peuvent s'embourgeoiser.
Le style d'inspiration orale (récit à la première personne) est maîtrisé, même s'il n'est ni révolutionnaire ni particulièrement transcendant. le bouquin vaut d'abord pour l'histoire d'amitié qu'il traite de manière approfondie et pour la documentation visiblement assez réaliste des clubs de bikers.
Bonne surprise, final magistral.
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Et bien encore Merci à Vexiana! 2ème belle découverte grâce à toi! Que dire à part 'putain, fait chier quel fin de con'. Après avoir lu ton histoire Bohem, je dois bien avouer que je regarde au dos des motards que je croise sur ma route! je mate leur blouson ! c'est dingue le souvenir que tu me laisses ! J'ai surtout envie de te dire ton putain d'honneur à la con t'aurais pu l'oublier ... juste un peu hein! juste histoire de pas faire chialer les 3/4 de tes lecteurs!
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Ce livre raconte le parcours chaotique de quatre adolescents rebelles et provocateurs. Issus de milieux défavorisés, mal dans leur peau et dans leur famille, Hugo et ses amis vont fuir la ville de Providence et errer sur les routes en moto. Ils vont former un clan de motards et vivre une vie de bohème où drogue, violence, vol, racket et sexe libre seront leur quotidien.
C'est une histoire d'amitié. Chaque minute compte. Chaque bêtise est vécue avec légèreté et insouciance. C'est peut-être ce qui est agréable dans ce livre : s'imaginer être au-dessus des lois ; rouler en moto, cheveux au vent, et se laisser porter, ne pas penser à demain ni au surlendemain mais vivre tout simplement, sillonner les routes et savourer le chemin plutôt que de se focaliser sur la destination.
Mais le comportement de ces adolescents m'a gêné. On peut vivre libre mais l'est-on vraiment lorsqu'on vole, brûle ou détruit ? Lorsqu'on a la police aux trousses et qu'on cavale parce qu'il y a d'autres motards qui en veulent à ta peau ? Lorsqu'on se shoote au point de perdre conscience et même la vie ? C'est vrai que ce livre est une ode à la liberté, mais une liberté décevante et avec un prix à payer trop élevé à mon goût.
Le style d'écriture est agréable et fluide. C'est dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de descriptions de paysages car j'imagine qu'ils sont passés par des lieux splendides. La fin est magnifique, ce qui explique ce quatrième coeur. Je ne m'y attendais pas vraiment mais ce fut touchant.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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