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4,48

sur 4265 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis fan de Loevenbruck mais en découvrant le thème , la moto , j'avais peur qu'il ne m'intéresse pas , j'étais sceptique mais j'en avais tellement entendu parler que je me suis lancée.
C'est l'histoire , d'amitié , de motos , de trahison , d'amour , l'histoire de la bande à Freddy et de ses potes notamment La fouine et le chinois .Un roman à l'écriture familière écrite à la première personne . du coup on s'identifie à Freddy et on vit avec lui sa soif de découvrir un monde meilleur ,la solidarité , la loyauté , l'amour mais aussi la trahison et la violence , l'alcool et la drogue .Je me suis prise d'affection pour Freddy malgré tout et j'ai découvert un monde à part ...celui des Bickers .Sans être du tout attirée par le monde de la moto et tout ce que cela comporte , ce livre me l'a fait découvrir . Plus jamais je ne regarderai un regroupement de motos de la même façon .La fin du livre m'a bouleversé et c'est pour moi la partie la plus belle .J'ai versé une petite larme .
Merci Monsieur Loevenbruck
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Tout d'abord merci Babelio et aux éditons Flammarion pour cette magnifique découverte et cette équipé sauvage. Des polars ésotériques à succès à ce roman initiatique Henri LOEVENBRUCK réussi avec brio un ouvrage ou tout y est. Pauvreté, fraternité, amitié, trahison, amour, honneur, respect mais aussi sexe drogue et moto. Un parcours d'une bande de pot qui au file de la vie découvrir les différente facettes de la vie et des aventures avec des haut et des bas. L'écrivain d'écrit avec une sensibilité à fleur de peau avec en plus un suspense à chaque état du livre. On à droit à une initions sur les club de motards américain. Tout les ingrédients sont à l'intérieur de ce beau roman. L'histoire tien la route. On vie à l'intérieur de ce livre. Bravo c'est réussi et à bientôt.
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Après avoir terminé "J'irai tuer pour vous", je suis allée lire les critiques babélios d'un autre livre du même auteur "Nous rêvions juste de liberté". Emballée, je me suis "jetée" dans cette nouvelle lecture.

Grace à Hugo/Bohème me voilà transportée dans un monde qui m'est totalement étranger celui des roads movie et des bikers. Avec eux j'ai roulé pendant des heures sur les routes américaines, vu des paysages grandioses, dormi en plein air, dans des maisons en ruine, enfin n'importe où, je les ai regardé avaler des litres de bière, se nourrir d'un peu n'importe quoi, se droguer, se battre avec d'autres clans... je les ai surtout vu heureux, libres et respectueux de leurs valeurs :Loyauté, Honneur et Respect.

Ils ont approché le bonheur mais celui-ci est fragile,

Alors j'ai fermé le livre des larmes dans les yeux.
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Henri Loevenbruck, né en 1972 à Paris, est un écrivain, chanteur et compositeur français. Auteur de thrillers, de romans d'aventure et de fantasy, il est traduit dans plus de quinze langues. Auteur-compositeur-interprète, il écrit des chansons pour lui-même et pour d'autres artistes français. Nous rêvions juste de liberté date de 2015.
Une petite ville d'un pays imaginaire tirant un peu sur la France et beaucoup sur les Etats-Unis. Hugo dit « Bohem », le narrateur, fait partie d'une bande de quatre adolescents « remuants » avec Alex, « la Fouine » et Oscar « le Chinois » sous la houlette de leur chef Freddy, un beau gosse d'origine ritale amateur de motos. Rejeté par sa famille, Bohem est carrément fasciné par Freddy qui le prend sous son aile, lui apprend la mécanique et lui communique son amour pour les bécanes et la liberté. La bande des quatre, fratrie pour la vie, fait les quatre-cents coups. Mais la vie est aussi faite de désillusions, alors quand Freddy abandonne le groupe pour se ranger et bosser avec son père au garage, le reste de la bande menée par un Bohem qui se sent trahi, se lance dans un road-trip à travers tout le pays…
Voyage initiatique, l'odyssée de Bohem connaitra mille aventures et autant de rencontres. Nos motards s'initieront petit à petit aux codes d'honneur et rituels des bikers – ces frères de cuir et de gros cubes – apprenant et respectant leurs lois. Marche après marche, Bohem créera son propre club, d'autres amis de rencontre se joindront à eux, il y aura des départs et des arrivées, des bastons et des bières bues, des filles mais des drames aussi. Et toujours, au fond de son coeur, Bohem songe à Freddy.
Easy rider, Born to be wild, la route qui file, le vent, la machine qui vibre entre les cuisses, cette sensation de liberté intense que les mots peinent à décrire, Bohem ne vit que pour ça, même ses compagnons ne pourront le suivre si loin dans ses rêves, même sa chérie ne pourra le retenir, il continuera sa route seul jusqu'à son destin. Destin tragique qu'il affrontera cramponné à son code de l'honneur.
Je ne vais pas vous mentir, mon coeur de midinette (?) a craqué en lisant ce magnifique roman et je l'ai refermé, les larmes aux yeux, car il a ranimé des rêves de jeunesse que je pensais enterrés à jamais au plus profond de moi, cette époque où « nous avions vingt ans et nous rêvions juste de liberté ».
Ma réaction est certainement exagérée mais vous, sachez que le récit ne traine pas, que le ton est léger souvent teinté d'humour, qu'il y a beaucoup de tendresse et d'amour viril ou pas et que c'est bon bouquin.

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Quel beau roman sur la liberté, l'amitié, la loyauté, la trahison ! Hugo , dit Bohem, originaire de Providence nous raconte sa vie de fin d'adolescent et de jeune adulte à travers sa bande de copains intrépides et leur amour de la moto. On se laisse prendre par le récit même si on n'aime pas forcément le monde de la moto (c'est mon cas). C'est à la fois plein d'insouciance et de cruelles vérités sur la vie.
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A force de voir des critiques dithyrambiques et de le voir sur les îles désertes de nombreux babeliotes, j'ai emprunté ce livre d'un auteur que je ne connaissais pas du tout.

Au début je n'ai pas été vraiment emballée ...Impression de lire un énième roman sur une bande de jeunes à l'adolescence pourrie qui jouent les caïds et font conneries sur conneries pour défier l'autorité , le tout écrit en « langage parlé ». Et puis, petit à petit on se laisse embarquer dans ce road movie décoiffant . On découvre le monde des bikeurs, ses rites, ses codes, ses rivalités, ses violences, ses amitiés indéfectibles. Loyauté, Honneur, Respect. Une famille de coeur quand la vraie famille vous a fait défaut.
Malgré les excès, les folies, les drames , on s'attache à cette petite bande , Freddy, Alex, Oscar, puis Sam et Mani et surtout Hugo, alias Bohem, touchant dans sa sincérité , sa fidélité et sa farouche quête de liberté. Ensemble ils font l'apprentissage de la vie, de la mort, des rêves déçus et de la trahison. On pense à Easy Rider, et dans les poignantes dernières pages, à la superbe Bohemian Rhapsody de Queen.

( A noter aussi qu'il n'est pas si fréquent qu'un romancier français nous embarque dans un vrai road movie ! )
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Quelle claque, on aime ce gang de petits voyous ,on s'attache à leurs aventures, à la quête de la liberté. Mais la liberté est-elle la même pour tout le monde?
C'est un roman violent mais avec tellement d'amitié , d'amour, de respect , d'honneur.
Et puis la fin , quel fin! sublime , triste , la larme était là.
superbe .
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« Parti de rien comme un vrai zonard, t'as toutes les chances d'arriver nulle part… » chantait Higelin dans Banlieue Boogie Blues. C'est un peu l'histoire d'Hugo, dit Bohem, parti de Providence pour une longue ballade à moto à travers le pays. Il y connaîtra diverses ivresses, la vitesse, les rencontres, les clubs de bikers (MC), quelques bastons et pas mal de substances… Et quelques bêtises en plus. Quant à la liberté qu'il trouvera au bout de la route, on laisse le lecteur arriver à la toute dernière page pour la découvrir. Car ce road movie (road novel ?) désespéré sur la « liberté libre » (Rimbaud) est un vrai roman d'apprentissage, entre Easy rider et Sur la route de Kerouac. L'apprentissage de l'amitié et de la solidarité mais aussi des déceptions et des trahisons. Henri Loevenbruck possède une belle écriture (le transfert de la langue parlée cher à Céline), ses personnages sont bien vus dans leur complexité tout cela tient donc vraiment bien la route (si l'on ose dire !). A lire.
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Une bande de jeunes traverse l'Amérique à moto. Ils partagent drogue et sexe, ils vivent de menus larcins, ils côtoient des marginaux, ils écoutent du rock ou bien ils se battent pour défendre leur honneur…
Ce récit, tellement éloigné de mon univers et de mes appétences, n'avait a priori rien pour me plaire. Et pourtant, j'ai été happée par le texte. J'ai admiré l'esprit fraternel émergeant de ce groupe, j'ai compris les doutes et les dissensions.
Entraîner le lecteur hors de sa zone de confort et le séduire, voilà, selon moi, la force d'un GRAND roman.
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Quelle claque ce bouquin !

Dans la petite ville de Providence, Hugo (dit Bohem, parce qu'il vit dans une roulotte) rêve d'intégrer la bande à Freddy. Comme eux, il est issu d'une famille "de type vachement modeste", s'adonne à la castagne et, bien qu'adolescent, peut déjà affirmer que la vie ne l'a pas épargné. Et puis surtout, il rêve de liberté. Evidemment, il se fait repérer par Freddy et ses deux amis, Alex et Oscar. Mais encore faut-il réussir l'épreuve imposée pour entrer dans la bande... Les adolescents grandissent, leurs bêtises deviennent de plus en plus grosses, ainsi que leurs rêves de liberté. Guidés par la passion de la moto et n'ayant plus aucune attache à Providence, ils prendront la route, semant le chaos sur leur passage.

Le style vous percute dès les premières pages, c'est Bohem qui vous raconte son histoire avec ses mots et ses expressions. Cela aurait pu être dérangeant, car on ne peut pas dire qu'il a un langage châtié. Mais cela rend les personnages si vivants et vous donne même l'impression d'être là à leurs côtés. Qu'est-ce qu'ils sont attachants ces sales gamins : Freddy et son assurance sauvage, Oscar la brute qui ne prend jamais rien au sérieux et qui se réfugie dans les paradis artificiels, Alex le cerveau et ses tendances hypocondriaques,... Ce roman nous plonge aussi dans le milieu des motorcycle clubs avec ses codes, ses usages et ses valeurs (loyauté, honneur et respect). L'atmosphère légère du début se noircit au fur et à mesure, sans retour possible en arrière.

Nul besoin d'aimer la moto ou les road trips pour apprécier ce roman, il suffit juste de se laisser porter par la voix de Bohem.
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