Le premier chapitre ne dure qu'une page mais il donne un élément très important sur le contexte de la fin de l'histoire. Et pourtant cet élément, au bout des 480 pages de l'histoire que Hugo, surnommé Bohem, va nous raconter, je l'avais oublié. J'ai lu son histoire, j'ai fait sa connaissance ainsi que celle de ses potes, et des autres, les empêcheurs de rêver en rond. Il m'a emmené, et je l'ai suivi dans sa virée de biker, dans ses choix de vie, dans ses excès, dans ses joies et dans ses galères. de gamin, je l'ai vu devenir un homme avec des valeurs. Des valeurs extrêmement fortes et exigeantes, celles des 1% de « non moutons » des Motorcycles Club : Loyauté, Honneur et Respect. Et je l'ai aimé et admiré dans sa détermination à honorer cet engagement, sans penser qu'il avait raison sur tout non plus. Alors évidemment, comme lui, et comme chaque lecteur, quand l'élément du premier chapitre est arrivé, qu'il est revenu comme un boomerang, et que tout s'est enchaîné, je me suis dit que c'était vachement cruel… mais inévitable quand on y pense…
Quand on se met à parler d'un livre comme si le héros existait et racontait réellement son histoire, tellement on est embarqué, on peut dire que l'auteur a réussi son coup. le style, le ton, le langage, les dialogues, tout est crédible. Bohem a une véritable identité.
Chapeau, M.
Loevenbruck ! Et merci pour cette parenthèse de liberté pure et folle dans nos vies bien réglées des 99% autres.