Il règne une ambiance colorée lourde et intense, avec des tons naturels, chaque scène à sa dominante de gris particulière, le graphisme est soigné, dynamique, on sent un souci de lumière très inspiré du cinéma. C'est une histoire fantastique, de monstre sorti des ténèbres, sous fond d'occupation de l'Irak par l'armée américaine et les consortium pétroliers. le scénario est bien conçu, et même assez costaud, avec dans cette ambiance inquiétante, un soin apporté aux psychologies des personnages. Malheureusement, en ce qui me concerne, je ne suis pas totalement emballé, j'ai eu l'impression de connaître déjà cette histoire, de l'avoir lue ou vue au cinéma ou dans les séries TV des milliers de fois. les tensions entre les différents protagonistes, héroïne féminine hyper-virile, les héros hantés par leur lourd passé, la secte qui est déjà au courant de la présence d'un être diabolique, les différentes factions sur place, des armes lourdes, du sang, de l'horreur, et final grand spectacle, tout cela semble être un schéma pré-écrit sur lequel on brode. C'est un défaut que je trouve récurrent dans le comics américain, les auteurs semblent reluquer sur le fantasme de l'adaptation cinématographique et ça se ressent, chaque scène est un beau spectacle, mais le scénario est bien trop stéréotypé, pas si original qu'il voudrait nous faire croire.
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L’histoire n’est pas fondamentalement désagréable, mais les pages de Burning Fields sont régulièrement tournées très vite.
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