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3,85

sur 857 notes
Comme dans Un pont sur la brume, ce récit repose sur la description d'un univers, une ambiance, sauf que là, si j'ai bien accroché au début, à l'expédition dans l'Antarctique (solitude, conditions extrêmes, ...), j'ai pas adhéré à l'ambiance, qui ne tient qu'à l'accumulation d'adjectifs (effrayant, épouvantable, horrible, …). Très vite l'ambiance oppressante créée par Lovecraft est écrasée par des descriptions indigestes, répétitives tant les procédés stylistiques utilisés se ressemblent. C'est long à lire pour peu de pages et les moments où j'ai accroché ont été rares (les préparatifs de l'expédition, quelques descriptions des architectures découvertes). du coup difficile d'accrocher à la suite, au mythe de cette civilisation des Anciens. Je reste perplexe quand je vois que certains y voient un des meilleurs récits de Lovecraft...
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Je n'ai pas du tout aimé et pas terminé la lecture. Suspens artificiellement entretenu par des effets d'annonces à répétition. Personnages sans épaisseur. Description peu claires si bien qu'on ne visualise pas du tout ce qui est supposé nous effrayer.
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[...] Pour conclure, il ne faut pas s'attendre à trembler avec le recueil "Les Montagnes Hallucinées", les codes de l'horreur ont bien changé depuis les années 20-30, mais il permet de découvrir la plume et l'univers fort sympathiques de Lovecraft.
Lien : http://les-lectures-de-mina...
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Comme beaucoup d'autres critiques : c'est pas que c'est nul, c'est que c'est chiant.

Cette nouvelle est beaucoup travaillée sur l'ambiance. Elle est également très documentée et c'est logique quand on replace dans le contexte d'une époque où la SF devait batailler pour exister, qu'il n'y avait bien que la hard SF qui réussissait à tirer son épingle du jeu. Mais c'est chiant.
Bien sûr, le personnage principal c'est la découverte, le lieu, et les autres ne sont que des noms et des prénoms pour le background et l'avancée du propos, mais du coup il n'y a aucun attachement, aucune émotion, comme si on lisait un manuel d'école, ce côté rapport scientifique poussé à l'extrême. Je suis partagée entre "ok ça traîne en longueur, il y a des redites, va droit au but mon gars" et "il a tellement condensé pour que ca soit sous format nouvelle que ça n'a aucun sens" (genre le mec il voit trois fresques et deux sculptures et il retrace toute la genèse et l'histoire socio-politique d'un peuple, limite il nous livre leur recette de déo).

Après niveau style j'accroche pas non plus, trop descriptif et surtout beaucoup trop "je me regarde écrire je suis un génie des lettres" (son accumulation du terme cyclopéen et arachéen m'a de nombreuses fois donnée envie de jeter mon livre par la fenêtre)

Bref, je me suis forcée un peu à le finir.
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Au cours de ma lecture, je me suis fait la réflexion que seul un esprit d'une intelligence hors normes et torturé avait pu mettre au monde une histoire pareille.
C'est le premier ouvrage de Lovecraft que je lisais et la rencontre a été troublante, déstabilisante et complexe.
Lorsque j'ai lu la biographie de l'auteur, j'ai compris le sentiment que m'a laissé ma découverte.
Le récit est une suite de termes techniques en matière de géologie et de paléontologie ce qui m'a un peu perdue.
Ensuite, le lecteur ne sait pas vraiment ce qu'il se passe, beaucoup de choses sont suggérées. Lovecraft a volontairement joué sur le "j'ai vu des choses mais je ne peux rien dire sous peine que vous perdiez l'esprit".
C'est ce qui entretient la tension du récit.
Les descriptions sont très précises et malheureusement pour moi trop nombreuses ce qui a rendu mon appréhension des choses parfois difficile.
Ce qui m'a frappé également c'est la répétition de certains mots qui reviennent sans cesse tel le mot "décadent" qui accentuent l'ambiance d'horreur et de malaise.
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Lovecraft fait partie de ces auteurs devenus des monstres sacrés et catégorisés, à mon avis, un peu vite.
S'agit-il d'un livre d'horreur ? Non
Epouvante ? non plus
Suspense ? pas vraiment
Le meilleur qualificatif serait récit d'aventures. Ni plus, ni moins.
En 2020 ce texte parait pâle et fade quand on a pu lire des cycles de fantasy / dark fantasy très aboutis. le texte en lui même, dans sa traduction française en tout cas, accumule les mots "horreur", "épouvantable", ... mais concrètement il ne se passe pas grand chose, des descriptions redondantes et finalement ça fait "pshiiit"
A lire pour se faire sa propre idée.


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Pour conclure le #pac2020, j'avais volontairement gardé Lovecraft de côté histoire de finir sur une note pleine de mystère, de descente vers la folie, d'exploration terrifiante et une once du Mythe de Cthulhu avec ses Montagnes Hallucinées. Et quelle ne fut pas ma surprise quand, au cours des pages, ma lecture ne compilait que des informations sur l'origine des pierres antédiluviennes dans un texte ressemblant davantage au carnet de voyage conçu par et pour des géologues universitaires.

Ma déception n'a d'égale que l'attente que j'avais de ce livre, une nouvelle de 150 pages qui m'a pourtant paru d'une longueur aussi abyssale que la profondeur de ces montagnes précambriennes. La folie, ici, n'arrive qu'en toute fin et me laisse grandement sur ma faim. Imaginez regarder un film d'horreur de 90min et les 80 premières sont consacrées à l'exposition botanique de randonneurs en forêt. Vous vous attendiez à de l'horreur et vous avez droit à un cours sur les arbres. C'est mon ressenti après cette lecture.

Alors oui, HPL écrit merveilleusement bien et distille ses informations avec la précision d'un neurochirurgien, mélangeant savamment réalité et fiction de sa machiavélique et non moins tordue imagination jusqu'à nous faire croire que chaque élément lié au Mythe est aussi réel que l'air que nous respirons. C'est le point fort du livre. Autrement, le texte est un monologue sans fin et sans rythme. de temps à autres, HPL nous donne une croquette délicieuse mais elle demeure noyée dans un bol d'eau (ou de glace) la rendant plus amère et moins croustillante

Comme je me doute que d'autres textes de l'auteur sont à prendre en considération, je retenterai ma chance une fois que je me sentirai totalement décongelé.
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L'univers de Lovecraft a ceci de magique qu'il me ramène à chaque fois dans mon enfance, lorsque je lisais les livres que je trouvais dans la maison, des romans de science science-fiction hors d'âge, lus depuis longtemps par mon père et mon frère aîné.
J'aime ce côté désuet qui a pour moi le goût de la fin de l'enfance, du début de l'adolescence.

C'est drôle de se rendre compte qu'au moment où se situe l'action, on n'en était encore qu'à la théorie, mise en doute, de la dérive des continents avancée par Wegener, et que Pluton venait tout juste d'être découvert.

L'écriture est quasi-exclusivement narrative, mais ça je m'y attendais, c'est visiblement le style Lovecraft.
Hélas ce n'est pas ce que je préfère. Néanmoins les descriptions sont totalement féeriques et envoûtantes, et prometteuses aussi d'une terreur à venir :
"Les montagnes lointaines flottaient dans le ciel comme des villes ensorcelées et tout ce monde blanc se dissolvait en l'or, l'argent et l'écarlate d'un pays de rêves dunsaniens prometteur d'aventures, sous la magie des rayons obliques du soleil de minuit." (page 15)

Évidemment le dictionnaire à portée de main est indispensable quand on lit Lovecraft, à moins d'avoir une culture colossale et universelle !

J'aurais bien aimé des renvois en bas de page, car les distances et les hauteurs sont exprimées en milles et en pieds et il m'a fallu aller chercher à quoi cela correspondait pour me faire une idée du gigantisme des descriptions et ça m'a sortie de l'ambiance à chaque fois.

On avance avec l'équipe de scientifiques dans ces paysages glacés où on se demande comment il peut y avoir une vie quelconque, et pourtant la peur et l'angoisse sont là.
Malheureusement, rapidement l'auteur m'a perdue dans trop de détails, notamment concernant les restes de créatures trouvées. Tel un journal de bord, il consigne tout dans le détail. Les dimensions (en pouces bien sûr) de chaque élément trouvé sont précisées jusqu'à la lassitude, la mienne en tout cas. Par moments j'ai eu l'impression de lire un manuel scolaire de sciences naturelles ou de biologie.
Lovecraft va même jusqu'à préciser la longitude et la latitude : "Elles s'étendaient, semblait-il, de 77° de latitude, 70° de longitude est jusqu'à 70° de latitude, 100° de longitude est [...]". (Page 84)
Oups je suis complètement larguée !..
Mon intérêt, au fil de l'histoire, a suivi une courbe sinusoïdale à cause de trop de détails totalement rébarbatifs à mon goût et inutiles à la non-initiée que je suis.

L'écriture est belle et même foisonnante, mais Lovecraft n'est décidément pas pour moi. Je passe complètement à côté sitôt passé le début qui a pour moi des réminiscences de l'adolescence.
Les terreurs à venir dont je parlais au début on rapidement été dissipées dans un trop-plein de descriptions.
Rien dans ce roman ne m'a inspiré les sentiments que l'auteur aime qualifier par des termes récurrents tels que horreur, répugnance, effroyable, odieuse, détestable.

En tout cas Veni, vidi, vici mais à quel prix ! Rarement 123 pages m'ont parues aussi longues.
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Je ne sais pas si c'est à cause du nombre de fois qu'il répète " les effroyables sculptures décadentes " mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'énorme plug anal qui a servi de sapin de noël sur la place Vendôme de Paris. C'est dire à quel point j'avais du mal à m'imaginer la scène.

La description des lieux est vraiment très détaillée (je comprends enfin la référence à Manhattan dans ce que disait Houellebecq à propos de Lovecraft).

Lorsqu'il décrit la citadelle, il développe autour d'elle une philosophie cosmique qui m'a intrigué au point que je m'instruise sur son idée du Cosmicisme.

Je reste assez perplexe face au déchiffrage de la fresque et de sa parfaite compréhension, bien qu'intéressante, c'est vraiment tiré par les cheveux.

Je mentirais si je disais que j'ai pas aimé sa description des Anciens, leur mode de vie dans les fonds marins, ou encore comment ils ont créés puis mis en esclavage les Shoggoths. On est dans de la pure weird fiction, mais je n'y accroche pas. C'est bizarre. J'ai le même problème avec la SF en général.

Le livre m'aura donné envie de me documenter sur la période glaciaire et particulièrement sur la séparation des continents, notamment lorsqu'il parle de la théorie de la dérive des continents de Wegener.

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Les montagnes hallucinées, c'est l'une des oeuvres majeures de Lovecraft. Ce n'est pas pour rien que Guillermo del Toro tente de l'adapté depuis une bonne dizaine d'années. Mais ça vaut quoi en fait ?

Cette édition française propose an fait deux courts romans, de 150 et 100 pages. le premier est bien Les Montagnes Hallucinées et raconte l'histoire d'une expédition envoyé en antarctique et qui va y découvrir un lieu aussi fantastique qu'effrayant, vestige d'une ancienne civilisation, peut-être même extra-terrestre...

Reprenant tout ce qui fait de Lovecraft l'auteur qu'il est, mélangeant la science et l'organique, la peur et la folie, tout au long des deux nouvelles. La seconde étant une plongée dans l'esprit d'un homme ayant radicalement changé de personnalité pendant quelques années, et qui découvrira, en sortant d'amnésie, qu'une espéce extra-terreste avait pris possession de son corps. le plaisir de retrouver les descriptions et visions alambiquées, mathématiques, et scientifiques d'un auteur aussi hallucinés que ses montagnes est bien là. de plus, le nombres assez court de pages permet réellement de se plonger dedans, d'oublier ce qu'il y a autour pour, nous aussi, découvrir ses sombres histoires. Mais le mieux, c'est de s'y lancer alors allez y !
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