AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 856 notes
[Synopsis : Au cours d'une expédition en antarctique, deux scientifiques mettent au jour, derrière une chaîne de montagnes en apparence infranchissable, les vestiges d'une ancienne cité aux proportions gigantesques. Pendant cinq ans, un vénérable professeur d'université devient la proie d'étranges visions. Cherchant à comprendre ce qui l'a " possédé ", il découvre en Australie des ruines plus qu'antédiluviennes cachées au regard des hommes. En visitant les dédales et recoins de ces lieux maudits, tous vont observer des fresques évoquant l'arrivée sur terre d'entités d'outre-espace. Et constater que la menace de les voir reprendre le contrôle de la planète existe toujours...]

Cette édition, la plus récente, chez J'ai lu des Montagnes hallucinées (texte qu'un certain Guillermo del Toro a toujours voulu adapter et dont on attend encore en vain justement que cela se concrétise) de Lovecraft se double d'une autre nouvelle, Dans l'abîme du temps que je choisis de ne pas traiter tout de suite (curieusement le synopsis en 4ème de couverture se base sur les deux histoires qui n'ont rien à voir entre elles).

Dans les deux cas nous avons affaire à des nouvelles tardives de l'auteur qui précèdent de quelques années sa mort en 1937 d'un cancer de l'intestin à 46 ans. J'ai souvent tendance à penser que les dix dernières années de la vie de Lovecraft semblent contenir ses meilleures oeuvres même si avant 1926,1927, il y a de très bonnes choses. Mais bon, dès 1926 avec L'appel de Cthulhu puis La couleur tombée du ciel en passant par L'affaire Charles Dexter Ward ou Celui qui chuchotait dans les ténèbres (bon sang, on devrait l'adapter en film celui-là !) et jusqu'à L'abîme du temps en 1937, je trouve qu'on atteint littéralement des sommets (même la souvent décriée, à ce que j'ai cru comprendre, maison de la sorcière, je la trouve excellente).

Les montagnes hallucinées n'y échappe pas. Et si Howard Phillips multiplie un peu trop les descriptions des décors et paysages, sans doute plus qu'à l'accoutumée (exercice de français pour nos chères têtes blondes : relevez moi le nombre de fois qu'on a le mot "cyclopéen" dans la nouvelle, on bât des records) et que parfois ça alourdit un peu trop l'histoire, cela lui donne en contrepartie de pures visions que n'auraient certainement pas renié le cinéma. Il y a véritablement là de quoi faire un film tant Lovecraft se déchaîne pour donner vie à cette incroyable cité inconnue perdue en Antarctique et donc regretter un peu plus que le del Toro se mouille mollement pour le tourner en film avec le temps qui passe. En résulte donc une nouvelle des plus connues de l'écrivain de Providence, d'un très bon niveau mais que je ne conseillerais pas forcément d'emblée aux débutants de Lovecraft.

Car ici, à l'orée des dernières histoires de sa vie, Lovecraft peut se permettre de naviguer aisément dans l'univers qu'il a construit, devenu suffisamment riche en références personnelles quand elles ne renvoient pas vers des figures que l'écrivain admirait. Au risque d'égarer le débutant échoué en terres Lovecraftiennes, on retrouvera la ville fictive d'Arkham et la toute aussi fictive université de Miskatonic, territoires certes connus de son oeuvre. Mais on y verra aussi moults clins d'oeils au Necronomicon, le fameux livre maudit a la reliure en peau humaine et écrit avec du sang comme encre, son créateur l'arabe fou Abdul Al-Hazred, R'lyeh, Cthulhu, les Grands Anciens... Sans oublier des retours extérieurs donc, vers une connaissance de Lovecraft, Clark Ashton Smith, la mention des peintures fantasmagoriques de Nicholas Roerich (qui peuvent effectivement donner une idée de l'atmosphère étrange de l'histoire --cf chro' sur le blog) ou enfin l'ombre énorme d'Edgar Allan Poe qui plane du début à la fin. Que ce soit en citant Les aventures d'Arthur Gordon Pym (où la fin se rapproche du continent Antarctique) dès le début ou en leur reprenant directement l'étrange cri "Tekeli-li" !

La nouvelle ne fait évidemment pas peur d'emblée. L'auteur laisse s'installer l'ambiance d'une lente décrépitude qui culmine une première fois dans le 4ème chapitre avec la description du massacre de toute une équipe d'expédition avant à nouveau de faire lentement monter la sauce par plusieurs descriptions où l'ennemi n'est pas tant d'étranges créatures antédiluviennes venues sur Terre il y a un bon moment de ça avant l'apparition des premiers dinosaures mais quelque chose de bien plus vicieux, tapi dans l'ombre et se réveillant après tous les siècles dès qu'un intrus "évolué" arriverait dans ces "terres mortes". On pourra regretter que plus qu'à l'accoutumée ce vieux renard de Lovecraft multiplie les formules de prudence ("je ne saurais vous dévoiler ce qui s'est passé ce jour là"... "C'est avec énormément d'hésitation et de prudence que je me reporte en esprit au camp"... Au bout d'un moment et vu la longueur de cette nouvelle on a envie de lui faire "ACCOUCHE QUOI !") mais une fois qu'on y est, le récit ne nous lâche plus. Les chapitres 6 à 10 s'étendant largement sur la description de la cité perdue sont véritablement passionnant et tout en découvrant l'histoire des Grands Anciens qui y vivaient l'on ressent cette lente impression de n'être véritablement pas seul. Enfin dans les 3 derniers chapitres (il y en a 12), H.P.L met toute la gomme pour atteindre ces fameux sommets qu'il décrit ici.

C'est subjectif mais même si j'ai été happé par l'histoire, je n'y ai pas ressenti immédiatement ce malaise latent qui nous tient constamment dans ses écrits. Ce n'est pas une peur qui va crescendo comme dans La couleur tombée du ciel, L'affaire Charles Dexter Ward ou Celui qui chuchotait dans les ténèbres. C'est une peur brute qui se base sur les descriptions et sous-entendus qui ont précédé notamment une bonne partie du mystère des Grands Anciens plus visible qu'à l'accoutumé. Il en ressort que même si j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle livraison Lovecraftienne, elle ne produit pas le même effet durable sur moi (trop de descriptions qui plus est là où l'écrivain nous a habitué a nous dévoiler un peu de ce qui se cache dans le noir avec généralement pas grand chose). Cependant le voyage vaut le coup d'oeil et s'insère dans la mythologie Lovecraftienne avec une place de choix et l'on prie pour qu'une adaptation en film, grandiose, puisse voir le jour.
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          20
1930. L'université Miskatonic du Massachusetts organise une expédition pour le cercle polaire antarctique. Les découvertes vont grandissantes : des spécimens géologiques encore inconnus, une inquiétante chaîne de montagnes digne de l'Himalaya, une ancienne cité souterraine… le professeur Dyer raconte, à contre coeur, le déroulement cauchemardesque de cette expédition. L'objectif est de dissuader l'expédition Starkweather- Moore de s'embarquer à destination des montagnes hallucinées, risquant de réveiller des choses anciennes dont je n'ose pas vous parler.

Le récit est typique d'une nouvelle de Lovecraft : un homme rationnel (ici, un professeur en géologie) raconte cette expédition extraordinaire, tentant de rester dans un certain matérialisme scientifique malgré l'énormité et l'horreur auxquelles il fait face. L'utilisation de la première personne rajoute énormément de réalisme à l'histoire. Son style, comme dans ses autres nouvelles, est profondément appuyé : il faut qu'on comprenne que les choses anciennes dont on a pas conscience sont horriblement horribles.

Contrairement aux autres nouvelles de l'auteur que j'ai lu, celle-ci a un aspect radicalement différent : le mythe de Cthulhu est démystifié. En règle générale le mythe est là, mais il nous dépasse, et ceux d'entre nous qui commencent à l'appréhender sombrent au minimum dans la folie. Ici, nous assistons quasiment à une leçon d'histoire des temps anciens. C'est plaisant, ça apporte des réponses, mais une partie de moi préférait ignorer tout cela et se laisser porter, intriguée, par l'inimaginable des autres nouvelles.

Si je me rends compte au fur et à mesure de mes lectures que l'oeuvre de Lovecraft s'apprécie dans son ensemble, je ne conseille tout de même la lecture de cette nouvelle qu'aux personnes initiées à Lovecraft. Elles prendront plaisir à recroiser les éléments du Mythe et auront quelques réponses à leurs questions. Pour les autres, dirigez vous vers d'autres nouvelles. L'affaire Charles Dexter Ward est un bon début.
Lien : http://gurb.org/index.php?po..
Commenter  J’apprécie          20
Le sujet était prometteur, l'idée de base géniale, l'univers complexe et merveilleusement bien élaboré mais... Mais à mon sens Lovecraft exploite tout ça très mal. Autant le dire clairement: il ne se passe rien dans ce livre. On assiste simplement à une succession de descriptions alambiquées, très jolies, très savantes mais ennuyeuses au possible et beaucoup trop complexes pour suivre.
Bien sûr, j'ai compris que l'oeuvre de Lovecraft ne pouvait se contempler que dans son ensemble, que chacun de ses livres est une pierre d'un impressionnant édifice mais il aurait peut-être dû mettre sa misanthropie en sourdine et penser un peu à nous. S'imaginer une créature inventée faite de matière inconnue, parlant un langage extra-terrestre et doté de couleurs jamais vues, c'est déjà un peu beaucoup mais quand on se trouve face à un enchevêtrement d'éléments indescriptibles mais qu'il décrit quand même, c'est le meilleur moyen de décrocher. Passées les cinquante premières pages, mon pauvre cerveau a cessé de lutter et j'ai terminé Les Montagnes hallucinées en pensant à autre chose.
Lien : http://tutevukantalu.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
En commençant ce récit de science-fiction, j'ai eu tout de suite l'impression que Lovecraft ne faisait rien pour attirer un lecteur qui n'y connaîtrait pas grand chose en science et en biologie des temps anciens. de fait, l'auteur nous inonde de termes scientifiques et de descriptions à rallonge et à répétition qui rendent son récit extrêmement lourd et froid.

Je n'en voyais plus le bout même si, à partir du moment où le narrateur devient lui-même témoin des événements, l'histoire devient un peu plus intéressante. Malheureusement, c'était déjà trop tard pour moi. Oui, l'histoire autour des Anciens et de leur venue sur Terre aurait pu être intrigante, si Lovecraft avait fait en sorte de rendre son récit bien plus accessible. Et ce n'est pas parce que le narrateur a une trouille bleue du début à la fin que l'auteur parvient à nous faire ressentir la même émotion. C'est simple, je n'ai réussi à éprouver que de l'ennui pendant cette lecture.
Lien : https://entournantlespages.w..
Commenter  J’apprécie          10
« Les Montagnes hallucinées » est écrit comme une longue description d'un scientifique géologue s'étant aventuré en Antarctique avec une expédition de recherche et ayant découvert des profonds secrets obscurs et terrifiants. C'est une lettre à l'intention de futurs explorateurs qui voudraient eux-mêmes explorer ces contrées inconnues et que le protagoniste veut absolument dissuader de s'y rendre à nouveau. de ce fait, la narration est écrite à la première personne et accentue l'immersion très pragmatique du livre qui nous présente les faits avec une approche objective, tout en conciliant le fameux mythe de Chtulu. À travers les recherches archéologiques, nous découvrons les origines des Anciens, leur histoire, leurs coutumes, leur mode de vie, leur art ou encore les traces qu'ils ont laissés dans l'immensité architectural des lieux sinistres dans lesquels se trouvent les personnages. Lovecraft réussit à procurer un vertige puissant, grâce à sa manière de remonter toute une généalogie très ancienne. Sa façon de dévoiler progressivement les horreurs de ces êtres cosmiques appuie sur le mystère occulte et inquiétant d'un monde qui nous échappe. La style de l'auteur permet alors de donner une vision précise et crédible, tout en nous laissant l'ouverture pour s'imaginer la complexité à la fois magistrale et angoissante de cette occulte culture. le gigantisme des décors (dégénérés et décadents, deux termes revenants très souvent) ancre profondément le lecteur dans les vestiges de ces vieilles cités millénaires. le choix de l'Antarctique participe à l'élaboration convaincante du récit, car c'est un continent qui fut très longtemps inexploré et dont les fantasmes furent nombreux (surtout dans les années 1930), grâce notamment à son ecosystème extrêmement froid et dont les déserts gigantesques permettent de s'inventer des ruines antédiluviennes cachées et qu'il ne faudrait pas réveiller. Lovecraft peut alors déployer une imagination fantastique en évoquant le passé de ces entités outre-espace, mais aussi le présent, car la menace de ceux-ci est encore présente, comme le démontre le massacre du groupe de Lake ou le final qui prouve qu'un Shoggot est bel et bien vivant.
Commenter  J’apprécie          10
Toujours dans l'optique de continuer mon exploration de l'univers de Lovecraft, je me suis plongée dans la lecture des Montagnes de la démence. Une lecture de saison, puisqu'elle se situe en Antarctique entre la neige et les conditions climatiques extrêmes. Un endroit parfait pour faire des découvertes inattendues et … effrayantes.

Le professeur Dyer nous raconte – avec une grande réticence – le déroulement et les découvertes qu'il a fait avec son expédition scientifique. Étant lui-même un chercheur, il prend à coeur de nous fournir le moindre détail, comme les longitudes et les latitudes des bases de l'expédition. Cela donne un fort sentiment de réalisme au récit. Mais parfois, j'ai trouvé ce sens du détail légèrement improbable : on a l'impression que les personnages ont un mètre dans l'oeil vu comment ils arrivent à évaluer avec précision les dimensions des blocs de glaces … ou alors ils s'amusent à tout mesurer. Et puis ils arrivent à comprendre tant de choses sur leur découverte en si peu de temps ! Mais bon, c'est intéressant d'en apprendre autant sur les Anciens, êtres emblématiques de l'univers de Lovecraft, donc tant mieux pour nous en un sens !

Dans les autres nouvelles que j'avais pu lire de l'auteur, on évoque souvent des civilisations anciennes et mystérieuses sans pour autant donner beaucoup d'information à leur sujet. Cela fait partie du sentiment de malaise : les capacités de ces êtres nous dépassent tellement qu'il serait stupidement inconscient de chercher à en savoir davantage. Et pourtant, ici, Lovecraft n'est pas avare en informations à leur sujet, ce qui permet un point de vue inédit sur toute la mythologie qu'il a construite dans ses récits. Je conseille cette nouvelle à tous ceux qui veulent se familiariser davantage avec les mythes de l'univers de Lovecraft !

Et l'horreur et le frisson fonctionnent très bien à la fin ! On a le droit à plusieurs passages avec beaucoup de tension : un élément étrange – voire carrément horrifique – vient perturber le calme de ces montagnes gigantesques perdues en Antarctiques. Pourtant les personnages font preuve d'un sang-froid (ou d'une inconscience ?) affolante ! À leur place j'aurais saisi la première opportunité pour fuir loin de cette terre maudite. D'un autre côté s'ils avaient pris leurs jambes à leur cou, il aurait été impossible d'avoir le fin mot de l'histoire, et c'est bien sur cette curiosité toute scientifique que repose leur volonté de continuer tant qu'ils n'auront pas compris. À leurs risques et périls !

Je vais éviter d'en dire trop. Pour résumer, cette lecture est une pépite si l'on souhaite mieux comprendre la mythologie qu'a construite Lovecraft. Et bien que tout un passage soit dédié à la découverte d'anciennes civilisations, l'auteur n'oublie pas de nous faire frissonner par anticipation de ce qui pourrait arriver. Les personnages sont un peu plus oubliables, à mon avis, ils sont surtout là pour servir le récit. Une découverte que j'ai bien appréciée !
Lien : https://ecla-temps.fr/les-mo..
Commenter  J’apprécie          10

Lovecraft a une plume particulière et assez soutenue, il m'a fallu un certain temps pour m'y habituer. Malgré un vocabulaire scientifique parfois très spécifique, on a aucun mal à se projeter dans l'histoire. Les descriptions sont extrêmement détaillées et précises, ce qui rend l'univers très crédible. Il est facile de se représenter ces montagnes gigantesques dans la tête et on est ainsi complètement absorbé par la magie des mots.

Malheureusement pour moi, je me suis parfois perdue dans ces Montagnes car c'est par moment un peu fouillis. L'écriture est assez répétitive et l'absence totale de dialogue alourdit énormément le récit et casse les effets de montée d'angoisse. Il n'y a presque pas d'action hormis lors des dernières pages.

Néanmoins, et c'est en ça je trouve que le talent de Lovecraft est percutant, il a su m'emmener jusqu'au bout, car il a réussi à maintenir ma curiosité, assez pour avoir toujours envie d'explorer avec lui jusqu'aux tréfonds de l'Antarctique.
Commenter  J’apprécie          10
Curieusement, j'ai encore plus apprécié ces nouvelles que les autres. Peut-être parce que l'auteur prenait le temps de décrire tout ce qui est exploré. Les descriptions sont longues et nombreuses, mais très intéressantes, et permettent de camper une ambiance extraordinairement noire et prenante, qui nous entraîne ensuite. Comme souvent avec Lovecraft, la montée est progressive, avec d'abord des indices que l'on comprend rapidement, puis une période de calme relatif, et ensuite une période de tension qui grimpe, dans ce que l'on sait être le crescendo final, puis un accord concluant le tout. Parfois, la dernière phrase, parfois vers la fin seulement.

Lovecraft a un style unique, c'est sur, et sa façon de mettre en place est très lente, puisqu'il nous invite à nous plonger petit à petit dans son univers au lieu de nous balancer tout d'un bloc. Et cela colle tout à fait à son univers. Il faut y aller progressivement, monter en tension pour laisser tout éclater à la fin. C'est pourquoi je trouve que le format long de la nouvelle lui convient très bien, puisqu'on se met progressivement dans cet état, avec une montée vraiment lente. Sans doute la meilleure que j'ai lue de lui au final.

Lovecraft et son univers, c'est quelque chose qu'il ne faut même plus présenter. Considéré comme le meilleur écrivain fantastique du XXᵉ siècle (et je dirais à raison), il a un style d'écriture qui invite à lire encore plus de lui, puisque tout est prenant et lorsque les nouvelles sont aussi longues, elles mettent clairement dans une ambiance. C'est une nouvelle prenante et parfaitement bien orchestré, sans doute une des meilleures que j'ai lus de lui pour l'instant. Foncez dessus, les deux sont à la hauteur de la réputation de Lovecraft.
Commenter  J’apprécie          10
Bien qu'un peu long sur la fin, j'ai particulièrement apprécié l'ambiance de ce Lovecraft qu'on pourrait qualifier de ''On Ice''.
Si vous aimez les romans qui abordent le sujet des expéditions polaires (qui tournent mal), alors vous allez adorer cette histoire!

Un détail qui a son importance => J'ai l'impression que Lovecraft ne semble pas trop exposer de théories racistes (généralement latentes au sein de son oeuvre) dans "Les Montagnes hallucinées".

Je mets 4 étoiles à ce livre car j'ai l'impression qu'il y manque un petit quelque chose qui permettrait de relever l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          10
Alors oui cest fascinant etc mais on comprend rien, trop de termes géologique, trop de détails, on arrive pas à voir où on est et y'a aucune histoire. Des références qu'on connait pas etc... on s'ennuie beaucoup, je comprend pas pourquoi c'est culte
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2049) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Affaire Charles Dexter Ward

Dans quelle ville débute l'histoire ?

A Providence
A New York
A Los Angeles
On ne sait pas.

9 questions
81 lecteurs ont répondu
Thème : L'affaire Charles Dexter Ward de Howard Phillips LovecraftCréer un quiz sur ce livre

{* *}