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EAN : 9782366511567
148 pages
Paul et Mike (12/12/2023)
4/5   4 notes
Résumé :
De l’amour, des chiens, et autres phobies : c’est tout ce dont un esprit libre et fécond a besoin pour survivre.
Si vous n'avez pas de chien, votre vie ne vaut probablement pas d'être vécue, bien que la recette fonctionne aussi avec un chat, une vache, un ptérodactyle, une épeire ou un pangolin (avec une pincée de sel). L'important, c'est qu'il vous prête un peu de son souffle, de son âme, pour rendre à la laideur quelques couleurs.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci à Masse Critique pour la découverte d'un éditeur et d'un auteur.
Ce livre m'avait attiré parce que composé de nouvelles, genre que j'affectionne. Il faut un bon écrivain pour réussir à créer une oeuvre complète en peu de pages.

Lunatik m'a séduite d'emblée avec son sommaire augmenté de notes de l'auteur… de quoi donner envie de continuer rapidement la découverte des 12 nouvelles (dont la dernière de l'autrice Marion Mandeville).

"Courir avec la meute" raconte la renaissance d'une jeune femme atteinte d'un cancer du sein via la reprise de la course à pied en s'accrochant à un groupe disparate. Un récit plutôt optimiste.
"Tu grossiras, Inch'Allah !" est, j'espère, le récit d'une pratique obsolète : le leblouh. Pratique qui consiste à engraisser des petites filles dans des pays où la beauté des femmes est liée à l'embonpoint, ici en Mauritanie. Tous les moyens étant bons, l'utilisation de produits vétérinaire apportés par 2 paumés est plutôt prisée. Il y a un côté proche de nouvelles de Philip K. Dick avec ces 2 non-héros ballottés dans une histoire qu'ils ne maitrisent pas.
"Au nom du fils" plonge le lecteur dans l'univers de la folie mais tellement subtilement qu'il faut attendre la toute fin pour comprendre l'horreur de l'histoire. Glaçant exercice de style brillamment réussi.
"Bienvenue sur nos autoroutes" a visiblement été conçue pendant le confinement lié au Covid. Encore une plongée dans le fantastique à moins que ce ne soit à nouveau dans la folie. Cela aurait fait un bon scénario pour "La 4e dimension".
"L'abri des ombres" se déroule dans l'île de la Réunion entourée d'eaux où vivent des requins féroces qui hante l'imaginaire d'un petit garçon. J'avoue ne pas avoir totalement accroché à cette nouvelle.
"Texas Flower" illustre de façon sombre et cruelle les problèmes des éleveurs. Encore une histoire très sombre où le "héros" plonge dans la folie tout en restant très cohérent.
"Douze kilos d'amour" m'a permis de découvrir les podencos, chiens des Canaries. La rencontre entre 2 chiens en promenade avec leurs maîtres ne tournera pas vraiment à l'idylle des "101 dalmatiens". Mais on découvre que certains chiens ont plusieurs vies comme les adversaires les chats!
"Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" est une époustouflante nouvelle de 2 pages impossible à résumer sans en dire trop, donc je me tais.
"Les monstres d'acier" parle de voitures et de la fin du monde prévue en 2012… mais, ici, la fin du monde ne concerne pas toute l'humanité, mais juste quelques personnes… Étrange et surprenant récit.
"Des pissenlits pour Moebius" ne parle pas de l'auteur de BD, mais d'un chat qui est une sorte de "familier" protégeant le fils du narrateur… qui sombre dans la folie des nombres en comptant tout en permanence. Heureusement que sa femme veille et le surveille!
"Le sourire d'Alice" est évidemment une allusion à l'oeuvre de Lewis Carroll "Alice au Pays des Merveilles". Mais j'y ai plutôt retrouvé l'esprit des nouvelles de Boris Vian avec un monde décalé et surprenant. Mais je ne peux en dire plus sans en dire trop.
"Cap'Terreur" est la nouvelle de Marion Mandeville, mais elle est bien dans l'esprit du recueil entier : sombre et angoissante avec une fin ouverte intéressante.

J'ai beaucoup aimé ce recueil qui m'a permis de découvrir un auteur original et surprenant auquel je vais m'intéresser d'un peu plus près à présent.
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Lunatik. En voilà un pseudo bien chiant quand, comme moi, on aime se renseigner un peu sur les auteurs et autrices qu'on lit. le bougre est quasi introuvable – et bien planqué parmi la pléthore de petits malins qui ont choisi le même que lui (je ne dirai pas internaute, j'ai pas encore 40 ans, allez vous faire cuire le fion) – ce qui ne m'arrange pas, on va se l'avouer.

Car s'il est des auteurices dont je me fiche de connaître la bio, tant leur positionnement est clair, il en est d'autres au sujet desquels je m'interroge un peu plus. Et pour comprendre pourquoi, reprenons juste la dernière phrase de sa minuscule bio présente en première page.
Ses ennemis jurés : les haricots en boite et l'écriture inclusive.

Soit c'est du second degré absurde, et j'adhère.
Soit ça se veut absurde dans le côté exagération, mais ça cache (pas tant que ça) un premier degré beaucoup moins fun. (on ne rigole pas avec les haricots en boite)

En sélectionnant ce recueil pour la dernière session de Masse Critique, j'ai choisi de faire pencher la balance du « bon » côté, celui du second degré. Parce que, moi aussi, j'adore l'exagération et que le côté « je déteste l'écriture inclusive » pourrait n'être qu'une boutade présente pour 14 000 raisons et non pas une vraie phrase de vrai réac un peu con-con. Mais après lecture, est-ce que j'en suis toujours persuadé ? Ben, pas tant que ça, en fait. D'où mon vain désir de trouver plus d'informations récentes et intéressantes au sujet de l'auteur.

Parce que s'il y une chose dont je suis sûr au terme de ma lecture, c'est que Lunatik sait écrire. Il écrit même foutrement bien, pour tout vous dire. Style incisif, phrases directes, crues, tranchantes. Il a le sens de la formule, le côté écorché et la vulgarité qui me plaisent et qui ont un peu fait défaut à mes dernières lectures.

Mais, parfois, dans certaines nouvelles, cette insolence m'est davantage apparue comme la pleine acceptance d'un monde sexiste et violent que les hommes, grands vainqueurs, n'ont pas tellement intérêt à voir changer que comme une réaction épidermique et légitime à celui-ci. Dans ces moments, l'aura de quasi anarchie qui entoure certains passages et personnages s'efface au profit d'un discours plus ordinaire qui magnifie un peu trop des valeurs qui ne sont pas les miennes.

Qu'on ne me fasse néanmoins pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai pas de problème, à priori, avec les protagonistes crevards, désagréables, insensibles ou encore mauvais pas nature. du moment qu'ils sont bien écrits (ce qui est le cas) et qu'ils paient pour leurs actions à la fin ou que celle-ci soit volontairement frustrante quand ça n'arrive pas (ce qui l'est carrément moins).

Après, franchement, ce n'est pas impossible que je sur-analyse.
C'est là qu'il est intéressant d'avoir un peu plus d'informations sur les créateurices d'oeuvres qui nous plaisent. Un simple réseau social alimenté quelques fois par an aurait déjà fait l'affaire (En plus de l'aider à faire sa promo. Sérieux, qui parvient à vendre ses bouquins sans être présent sur internet, aujourd'hui ? Ça me fume.)

Sans ça, je ne peux que faire des suppositions par rapport au livre que j'ai dans les mains. Un livre bien écrit, aux idées généralement sympas et bien exploitées, mais à la morale parfois ambiguë.

En définitive, j'ai plutôt aimé. Certaines nouvelles plus que d'autres, mais globalement c'est un recueil de très bons textes.
En plus des points déjà soulevés, je regrette aussi que l'auteur n'ait rien publié de plus long, j'aimerais beaucoup voir ce que donne son style sur une histoire de 2 ou 300 pages.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique.
Ce livre est composé de 12 nouvelles, genre que je lis peu car peu adepte.
Ce qui m'a attiré, c'est le titre car on y parle de chiens. Pour une fois que ce ne sont pas des chats!
Les nouvelles m'ont plu, pas toutes bien entendu,,mais un grand nombre.
Mais, surtout, j'ai apprécié l'écriture de cet auteur que j'ai découvert, une écriture simple et en même temps, originale.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"La femme occupe dans le coeur de l'homme une place égale au volume qu'elle occupe dans son lit", dir le proverbe maure.
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