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Au programme de C à vous la suite :
Invités : Nicolas Sarkozy et Dominique Farrugia
L'actualité vue par N. Sarkozy et D. Farrugia
Dominique Farrugia : vivre avec la sclérose en plaques
Dominique Farrugia : son combat pour l'accessibilité
Dominique Farrugia : sa vie avec la maladie
Dominique Farrugia : son appel aux politiques
D. Farrugia : pour que le handicap soit enfin considéré par les politiques
D. Farrugia : le Pari(s) de l'accessibilité
D. Farrugia : Tout sauf nul !
La Story médias - Éric Rochant / Laurent Nuñez : rencontre secret défense
L'invitée du dîner : Zabou Breitman
Zabou Breitman : son seul en scène
Zabou Breitman, Dorothy Parker dans le coeur
Zabou Breitman : Dorothy par coeur
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy
Dorothy Parker
Martial Doré (Traducteur)/5 5 notes
Martial Doré (Traducteur)/5 5 notes
Résumé :
M. Durant n'a aucun problème avec les femmes, qu'il ne dédaigne d'ailleurs pas de lorgner dans le tram. Son épouse, sa maîtresse et sa fille ont pour lui une égale considération. D'où peuvent donc lui venir tous les soucis qu'il a avec elles ?
M. Durant est un employé sans histoire et un citoyen modèle ; il serait bien étonnant qu'il y soit pour quoi que ce soit.
M. Durant est un employé sans histoire et un citoyen modèle ; il serait bien étonnant qu'il y soit pour quoi que ce soit.
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Dorothy Parker est connue pour sa langue acérée et quand elle s'en prend à d'apparents couples ou familles parfaites , c'est un pur régal pour celles et ceux qui apprécient une plume trempée dans l'acide.
Dans le premier texte de ce recueil de trois , "Monsieur Durant ", elle brosse le portrait d'un homme très satisfait de lui-même et de son rapport aux femmes, femmes qu'il traite de la manière la plus abjecte sans jamais y trouver à redire ,ni se remettre en cause. Il y avait longtemps que je n'avais rencontré un personnage aussi odieux !
Des textes courts et efficaces qui restent toujours d'actualité tant la vision de Dorothy Parker excelle à débusquer les faux-semblants et les hypocrisies dont beaucoup se satisfont.
Éditions Sillage 2021, 76 pages à dévorer d'urgence !
Traduction Martial Doré
Dans le premier texte de ce recueil de trois , "Monsieur Durant ", elle brosse le portrait d'un homme très satisfait de lui-même et de son rapport aux femmes, femmes qu'il traite de la manière la plus abjecte sans jamais y trouver à redire ,ni se remettre en cause. Il y avait longtemps que je n'avais rencontré un personnage aussi odieux !
Des textes courts et efficaces qui restent toujours d'actualité tant la vision de Dorothy Parker excelle à débusquer les faux-semblants et les hypocrisies dont beaucoup se satisfont.
Éditions Sillage 2021, 76 pages à dévorer d'urgence !
Traduction Martial Doré
Je ne connaissais pas Dorothy Parker avant qu'un ami américain m'en parle, d'ailleurs plus au sujet de sa vie (sentimentale) douloureuse que pour ses écrits.
Ce recueil de trois nouvelles est tout simplement excellent. Ecriture sobre, simplicité de l'intrigue qui éclairent de façon crue des personnages qui étouffent sous des conventions sociales et la médiocrité de leurs désirs (s'ils en ont). Pas de désenchantement pour autant dans la lecture. On est entre le rire (sardonique) et les larmes devant ces pauvres hommes et femmes, si convenables, si peu habités par la vie. Et surtout un immense plaisir de découvrir une observatrice de première classe qui avance par petites touches implacables, sans effets de manche.
Ce recueil de trois nouvelles est tout simplement excellent. Ecriture sobre, simplicité de l'intrigue qui éclairent de façon crue des personnages qui étouffent sous des conventions sociales et la médiocrité de leurs désirs (s'ils en ont). Pas de désenchantement pour autant dans la lecture. On est entre le rire (sardonique) et les larmes devant ces pauvres hommes et femmes, si convenables, si peu habités par la vie. Et surtout un immense plaisir de découvrir une observatrice de première classe qui avance par petites touches implacables, sans effets de manche.
Ce petit texte écrit en 1924 par une figure emblématique de la "génération perdue" est un vrai petit bijou. Dorothy Parker était une brillante femme de lettres, qui s'est malheureusement abimée dans les mariages foireux et l'alcool... Dans cette nouvelle elle imagine le quotidien de M. Durant, un homme sans histoire qui prend le tram chaque jour pour aller au travail. Un soir, sur le trajet du retour, et alors qu'il se sent d'humeur badine, il se prend à reluquer sans vergogne une jeune fille inconnue, tout au bonheur de s'être tiré d'un mauvais pas. le portrait sans concession d'un mari et d'une femme d'intérieur qui jouent la comédie de l'entente cordiale alors même qu'ils n'ont plus rien à se dire et restent figés l'un l'autre dans leur posture de couple idéal.
Citations et extraits (5)
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De quoi les gens mariés pouvaient-ils bien parler, en fin de compte, quand ils se trouvaient seuls ensemble ? Elle avait vu des couples mariés - des gens qu'on ne pouvait suspecter d'être amants, des couples dont elle avait la certitude qu'ils étaient mari et femme - au théâtre ou dans le train, discutant avec autant d'animation que s'ils n'avaient été que des amis. Elle les contemplaient toujours avec émerveillement, se demandant ce qu'ils pouvaient bien trouver à se dire. (p. 51)
"Matinée de septembre" : tableau du peintre français Paul Chabas (1869-1937). Représentant, de manière très académique, une jeune femme nue, les pieds dans l'eau du lac d'Annecy, le tableau fut exposé en France en 1912 sans susciter de passions ; l'année suivante, il fut en revanche à l'origine d'un scandale d'ampleur nationale aux États-Unis, où, dans la décennie qui suit, de très nombreuses copies furent vendues. (p. 34)
Elle disait volontiers, sur un ton de confidence, qu'elle aimait les fleurs. Elle prenait un air contrit pour formuler ce tendre aveu, comme si elle priait ses interlocuteurs de lui pardonner ce goût étrange. On eût dit qu'elle s'attendait à les voir reculer, abasourdis, et s'écrier : "Pas possible, mais où allons-nous, je vous le demande !". (p. 44-45)
Il ferait beau voir que nous accueillions une femelle- pas pour tout l'or du monde !
M. Durant se considérait comme un collectionneur chevronné, et un lecteur insatiable. Mais ses livres le décevaient toujours, une fois qu'il les avait reçus. Ils n'étaient jamais aussi bons que le prospectus le lui avait fait imaginer. (p. 35)
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