Les Vieux Fourneaux, tome 6 : L'oreille bouchée

Mimile est rendu bien loin de sa maison de retraite, le voici en train de jouer les vieux flibustier du côté de la Guyane. Et il en profite pour inviter ses vieux copains. Si Antoine est ravi du voyage, Pierrot lui passe son temps à râler.

C'est avec un très grand plaisir que l'on retrouve nos chers petits vieux toujours aussi drôles. Pierrot, l'anarchiste râleur, donne lieu à des dialogues très savoureux.
L'histoire se déroule en Guyane et c'est l'occasion de placer un message écologique. Ce pays qui possède un peu de la forêt amazonienne avec son incroyable biodiversité est pourtant en danger. Sa forêt est rasée, ses animaux chassés, son sol empoisonné par les chercheurs d'or qu'ils soient clandestins ou légaux!
Cette bande dessinée est donc un excellent moyen de passer un bon moment, drôle et rafraîchissant, tout en abordant un sujet d'actualité. J'ai trouvé tout de même qu'il manquait d'une histoire un peu plus travaillé.
Le dessin quand à lui est toujours autant expressif et précis.

Les vieux fourneaux nous régalent toujours avec leur provocation, leur révolte et leur humour ravageur.
Cette fois ils vont être appelés à l'aide par leur vieil ami Mimile en Guyane. Il essaie de s'opposer, avec les habitants, à l'extraction de l'or en Guyane qui détruit la nature.
C'est un cri d'alarme nécessaire et un sujet sérieux, la lutte pour la protection de l'environnement, qui nous sont proposés avec les personnages attachants et anticonformistes des vieux fourneaux.

Les vieux fourneaux est une série attachante et drôle. On y passe toujours un bon moment de lecture.
Mais ce tome a un petit plus. Qui me tient très à coeur. Surement pour ça que j'y ai été très sensible. Car sous les petites attaques de détecteur de mouvement et de policiers du début se cache un vrai engagement pour l'écologie, la nature et contre notre société égoïste. J'ai trouvé cette promenade en Guyane assez poignante. Avec le dégoût de certains humains, notre participation passive et l'espoir d'autres. le tout toujours fait avec humour.
Nos trois papis sont toujours aussi attachants et drôles. Ils sont rafraîchissants.
Les dessins sont jolis, lumineux, efficaces.. ils rendent à merveille ce côté humoristique.

Chouette ! Un nouvel album des « Vieux Fourneaux » ! Pour cette fin d'année, y'a pas mieux pour s'évader et surtout avoir des fous rires.

J'aborde les premières pages avec bonheur. Je retrouve nos chers petits vieux, tels qu'ils étaient dans les autres albums. Toujours autant de gouaille et d'humour. Pierrot râle toujours autant et continue ses actions de « Ni Vieux, ni maîtres ».

Nos petits vieux se retrouve en Cayenne à l'invitation de Mimile. Beaucoup de mystère autour de ce voyage.

Antoine, toujours aussi zen, essaye de canaliser Mimile, qui n'en peut plus de la chaleur et de la nature exubérante, d'autant plus, qu'un singe s'est pris d'amitié pour lui et ne le lâche plus, à son grand désespoir.

Là où l'histoire pêche, c'est à l'arrivée de Mimile, arrivant avec le voilier d'Errol. Et comme par hasard, Sophie est en tournée au même moment. Nos chers petits vieux vont participer à un spectacle pour les jeunes du village (un peu tiré par les cheveux pour moi) , et vont faire des excursions où ils vont découvrir le saccage et la pollution de ce biotope, par les grandes sociétés.

Sans compter sur la rencontre de Pierrot avec une de ses anciennes «amoureuses », Blandine, comme par hasard.

Bon, pas le meilleur Lupano, mais j'ai quand même bien ri.

"Auri sacra fames" ou maudite soif de l'or.
Quel plaisir de retrouver ces trois compères.
Mimile et son pôte australien ont préparé une surprise aux deux autres et les attendent en Guyane.
Pierrot joue les traine savate lui et son ACAB 500, son anti-oppresseur, et fait sa "tête de chien qui pue" face à "cette nature trop naturelle"!
Son passé va encore une fois le rattraper..
Encore une satire contre le libéralisme outrancier et et une vision écolo-anarchique pas piquée des hannetons..
Le tout inspiré se pourrait il par un magnifique poème de Gaston Couté, "les saisons, Automne".

Nos papys terribles sont de retour.
Au grand dam de Pierrot, ils partent en Guyane sur l'invitation expresse de Mimile. Pierrot va faire les frais de tous les gags. Cet épisode attire l'attention sur la déforestation due à l'extraction de l'or ( légale ou illégale ) et la contamination de la forêt par les produits toxiques ( mercure, cyanure ). C'est un plaidoyer pour la conservation de la biodiversité.
Il y a évidemment un lien avec les albums précédents mais il ne faut pas tout raconter.
Je suis toujours cliente.

Un plaisir de retrouver les personnages. C'est mon chéri qui m'a fait découvrir cette série et je l'apprécie beaucoup. Il y a toujours de l'humour et en même temps, des thèmes d'actualité sont abordés. C'est très intéressant.

Dans ce tome, nous partons donc en voyage direction la Guyane. Ce n'est évidemment pas pour y faire du tourisme mais bien pour aborder un thème important : la déforestation et les projets de gigantesques mines d'or. On parle donc d'écologie et de capitalisme ce qui peut permettre une prise de conscience chez le lecteur tout en se divertissant.

Un bon scénario accompagné d'illustrations de qualité. J'aime beaucoup les expressions des visages des personnages qui ajoutent souvent au comique de situation. La colo est sympa avec un côté un peu vieillit très agréable.

Si vous ne connaissez pas encore cette série, je ne peux que vous conseiller. Foncez !

Les vieux fourneaux sont de retour dans ce tome 6. Après une entrée en matière plutôt drôle présentant un épisode de contestation policière des papis réfractaires, direction la Guyane ! Sur invitation mystérieuse de leur ami Mimile, Antoine et Pierrot se retrouvent embarqués au milieu de la jungle, entre tourisme et action militante...
Les auteurs signent un nouvel épisode plutôt réussi, avec une continuité de ton et d'humour, et une touche de fraîcheur et d'originalité. Avec toujours un engagement, ici le thème de l'extraction de l'or en Guyane et ses dégâts sur l'environnement.

Les trois compères partent en Guyane. Même si deux d'entre eux ne savent pas pourquoi. Si Antoine est super partant, Pierrot est d'une humeur massacrante, comme d'hab mais en pire.

C'est un super tome sur la protection de l'environnement, la notion de richesse, les dégâts de la colonisation et l'amitié. C'est un tome qui nous met le nez dans les crimes écologiques et humains de notre propre pays en Guyane. Parce que c'est bien beau d'aller critiquer les autres, encore faut-il balayer devant sa porte. L'or c'est joli, sa brille, mais qu'est-ce qu'il faut pas faire comme connerie pour en avoir... Bref. C'est un tome qui mise un peu plus sur la prise de conscience collective que sur l'humour mais ça n'enlève rien à son charme. Encore une fois, Lupano frappe fort !

La Guyane ! Ça te dépayse un Vieux Fourneau ! Loin de Paris, Pierrot est encore de plus mauvaise humeur que d'habitude, c'est vous dire !

Dans la jungle tropicale, sous les pluies, nos deux amis y ont rendez-vous avec Mimile, le tatoué. Il a des surprises pour eux et personne ne sait de quoi il va en retourner.

James Bond disait que les diamants étaient éternels, oubliant d'ajouter qu'ils étaient aussi plein de sang…

L'or est une valeur refuge durant les temps troublés, facilement négociable, joli à porter autour du cou, à ses doigts, mais c'est aussi plein de sang et on y ajoutera du mercure et de l'arsenic… Fini pour moi, l'or, même si j'en ai peu.

Les auteurs nous parlent d'écologie, de militantisme, taclent là où ça fait mal, nous montre ce qu'est devenue la Guyane avec les chercheurs d'or qui font ça à la sauvette et en dégueulassant tout partout, laissant la merde ensuite à ceux qui habitent dans le coin. ♫ Comme d'habitude ♪

Nos vieux contestataires sont toujours incisifs, surtout Pierrot qui n'arrête jamais de militer avec son association de vieux « Ni yeux ni maîtres », même si je l'ai trouvé moins mordant, moins caustique qu'autrefois.

Attention, Pierrot ne dort pas, ses réparties sont toujours aussi piquantes, surtout à l'aéroport, devant les flics, qu'il déteste, dois-je vous le rappeler ? Eux sont rhabillés pour l'hiver, en tout cas… le tout avec des mots qui font bien souvent plus mal qu'un coup de pied aux fesses.

Une aventure qui nous emmène dans un coin qui pourrait un paradis sur terre mais qui ne l'est pas, loin de là, à cause de la cupidité, de la voracité de l'Homme et de sa propension à tout prendre de force et à laisser ensuite la merde sur son passage, partant ailleurs la foutre, la merde.

Des petits vieux toujours caustiques, qui se rappelleront leurs souvenirs de jeunesse, joueront au théâtre, se prendront de la pluie sur la tronche et qui verront aussi des horreurs commise par ceux qui cherchent le métal jaune autrement qu'avec un tamis au milieu d'une rivière.

Des petits vieux en forme, qui n'en ratent pas une, qui nous font rire, sourire, avant de nous laisser muet devant ce qu'ils dénonceront.

Un excellent album, différent des trois premiers, mais toujours dans la même veine humoristique des militants anarchistes qui se battent pour les bonnes causes en ouvrant grand leurs gueules pour dénoncer les inégalités, les saloperies de ce Monde.

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