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Bernadette Emerich (Traducteur)
EAN : 9782290327272
299 pages
J'ai lu (11/03/2003)
3.7/5   10 notes
Résumé :
2303. Les 30 milliards d'humains résidant sur Terre - auxquels s'ajoutent les Exos, qui ont choisi de fuir dans l'espace - sont désormais gouvernés par l'Union solaire. Capitalisme et système monétaire ont été abolis dans cette société mondiale et interplanétaire sans classes, héritage d'un siècle d'obscurantisme initié par la victoire politique des Verts, qui ont mis à bas une civilisation dominée par l'Empire américano-onusien.

Bras armé de l'Union ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Space opéra complexe et exigeant.
2303. L'humanité vit dans un système communiste (sans le côté pervers et politique que nous, nous avons connu, toute notion de capitalisme a disparu), essentiellement dans des habitats orbitaux. La terre se régénère et est laissée aux no-co (ceux qui n'acceptent pas l'union solaire). de l'autre côté, des décorporés ayant subit la singularité se remettent à jouer un rôle sur Jupiter au grand dam de la division Cassini, bras armé de l'union solaire, dont l'objectif est de contenir la menace Jovienne. S'ajoute à cela une nouvelle civilisation post-humaine à 10.000 années lumière et 10.000 ans dans le futur, mais à deux pas de notre système solaire par un trou de ver crée par d'anciens post-humains.

Ouf… Comme le titre l'indique, même dans le cadre d'un texte court, la lecture est assez exigeante. Vous aurez la réponse à la vie, l'univers et tout le reste, et ce n'est pas 42.
Cela étant, le récit n'est pas dénué de charme et j'ai bien aimé suivre les tribulations de notre héroïne, figure majeure de la division Cassini. Entrecoupé de quelques flashbacks explicatifs et autres morceaux choisis de l'auteur sur sa vision de la vie, l'histoire n'est pas dénuée de rythme, d'action et même de panache parfois. On est loin d'une sf militaire à la David Weber ou à la Tanya Huff, mais le livre se laisse lire.
Mention spéciale au Scaph, meilleur ami, nounou, protecteur et arme à la fois. Digne du superflingue de Sven Tveskoeg de D. Gunn.

Singularité, téléchargés, post-humains, la conscience est-elle encore l'apanage de l'humanité ? MacLeod explore pas mal de pistes et on sent qu'il en a encore pas mal sous la pédale (son second livre la veillée de Newton reprendra les mêmes thèmes, même si je n'ai pas aimé ce second tome).
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La division Cassini est un excellent roman dont la carrière en France fut aussi brève que celle de la collection J'ai lu millénaire !
Cette collection revie aujourd'hui , alors esperons et supplions .... ( sourires ) .
L'auteur a réellement créé un univers de qualité et le bouquin est vraiment intéressant et surtout il y a pas mal de suspens et de rythme . Il y a aussi un humour de popotes qui est ponctuel mais percutant .
Le système solaire en 2203 est une fourmilière très clivée et l'humanité est divisée en branches opposées aux rapports conflictuels ( rien de vraiment nouveau sous le soleil ) .
La terre qui en a vu de toutes les couleurs , n'est pas trop méconnaissable mais les joviens sont décorporisés et ils ont un autre agenda que la bonne vieille terre ..
Il y a d'autre subtilités identitaires dans le vaste système solaire notamment sur Mars ( pas celle que nous connaissons et pas au même endroit ! ) où des décorporés retrouvent les plaisirs de la chair et de l'économie de marché ( je blague ) ..
Un post-humain est par définition une curieuse bestiole , assez difficile à suivre et très dangereuse quand elle se colle au conflit militaire ou à la diplomatie .
Les post humains ouvrent un trou de vers aux abords de Jupiter et malmènent la terre avec des armes à leur image ( de vilains virus qui bousillent l'électronique et l'informatique ) ...
Un rempart pour la terre : La division Cassini , une flotte de guerre .
La flotte entreprend de dissuader , de surveiller , de négocier , d'explorer , bref : elle se comporte comme un véritable pouvoir politique .
Les protagonistes seront amenés à s'engouffrer dans ce trou de vert qui aura tendance à être au centre du roman en devenant un mystère , un lieu nodal du point de vue stratégique .
A un moment le lecteur se demandera s'il ne sera pas le rendez-vous de la jetset , tellement il y a du monde ....
Le roman tournera beaucoup autour de ce trou de vers et de qu'il y a dedans et c'est assez bien fait .
C'est sympathique et cela ne ferait pas honte à p. H. Hamilton , pour faire une comparaison ...
C'est bien écrit et quand on est sur la passerelle en compagnie d'Ellen May Ngwethu', eh bien , on y est vraiment !
L'univers est dense et correctement étayé et il ne sombre pas dans le manichéisme , car les post humains sauront peut-être conquérir les coeurs des habitants de la terre , preuve que la guerre n'est pas le seul avenir possible .
Cependant avant d'avoir un quart de millième de possibilité d'en arriver à ce stade , avouons que nos héros auront pas mal de pain sur ma planche et Ellen May Ngwethu'est une super nana qui ne rigole pas du tout et qui va faire suer tout le monde ...
Un espace opéra très distrayant même si le trou de vers ressemblera peut-être à un plat de spaghetti raté , pour certains lecteurs ( dont moi ) , mais la sauce est tellement bonne que j'en ai oublié que les nouilles étaient un peu ratées ...
Pour les amateurs de space op et d'univers aussi solides que soignés en compagnie d'une super nana tout à fait compétente , dynamique qui ne semble pas avoir besoin d'être séduisante pour réussir son coup ! et qui à la gentillesse de faire une place au lecteur , passager clandestin sur sa passerelle ...
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Ce troisième tome du cycle Fall Revolution de Ken MacLeod m'a beaucoup plu, comme le précédent. Après un premier tome un peu compliqué à lire, l'auteur semble avoir trouvé un rythme de croisière avec deux tomes de très bonne facture.

Le récit reprend presque immédiatement après la fin du deuxième tome, avec les "retrouvailles" entre des habitants de New Mars avec le système solaire, ses citoyens et sa société anarcho-communiste. Cette fois, Jonathan Wilde n'est qu'un personnage secondaire, presque périphérique, et nous suivons l'action principalement à travers d'Ellen May Ngwethu, membre de la Division Cassini, une organisation chargée de protéger l'humanité contre les IA qui ont colonisé Jupiter.

Ken MacLeod nous propose un excellent récit de science-fiction autour de la question de l'essence de l'humanité, de la frontière entre humain et machine, et des moyens que peut et/ou doit utiliser l'humanité pour sa survie. Je ne sais pas si j'ai été totalement surpris par l'intrigue elle-même, mais c'est très bien exécuté et passionnant à lire du début à la fin. J'ai notamment beaucoup aimé les impressions respectives des anarcho-communistes du système solaire et des anarcho-capitalistes de New Mars sur le fonctionnement de leurs sociétés respectives : choc de cultures garanti !

Ce troisième tome confirme mes impressions lors de la lecture du deuxième : ce cycle propose de la très grande science-fiction, inventive et intelligente. Je vais enchainer directement avec le quatrième et dernier volume du cycle, en espérant qu'il apporte une conclusion digne des deux tomes que je viens de lire avec grand plaisir.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La vie est la lie de la matière et l’humain est la lie de la vie. Il n’existe rien, hormis matière, forces, espace et temps, qui, réunis, constituent le pouvoir. Rien ne compte, excepté ce qui compte pour soi. La force crée le droit, et le pouvoir est source de liberté. Chacun est libre de faire ce qui est en son pouvoir, et si on souhaite survivre et prospérer il vaut mieux agir en fonction de ses propres intérêts. Si d’aventure, vos intérêts entrent en conflit avec ceux d’un autre groupe, laissez-le lancer sa puissance contre vous ; chacun pour soi. Si au contraire, vos intérêts coïncident avec ceux d’un autre groupe, laissez-le travailler avec vous, et contre tous les autres. Nous sommes ce que nous mangeons. Or, nous mangeons tout.
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L’homme est une créature vivante dont la recherche du bien-être et la poursuite d’objectifs sont incrustées dans son organisme, qui n’a pour seul médiateur entre lui et le monde que ses besoins, qui ne doit allégeance à aucune loi allant à l’encontre de ses besoins. Le devoir moral d’un individu ne va jamais au-delà de la limite de ses intérêts. Seul le pouvoir matériel du général sur l’individuel outrepasse cette limite.
Joseph DIETZENG
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Aucun test de Turing ne reproduira la véritable nature humaine, aussi doué soit-il pour imiter un organisme. Les machines calculent, les hommes comptent. Les machines ont des programmes, les humains des buts.
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La vie se réduit à un processus de destruction et d’exploitation d’autres matières, et si nécessaire, d’autres vies. En conséquence, la vie est une agression, et une vie réussie est une agression réussie.
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J’espérais que j’étais tombée enceinte. Se faire faire un enfant juste avant une guerre peut sembler pervers – traditionnellement, c’est après une guerre qu’on le fait -, mais cette guerre-là allait être gagnée avant qu’on ne remarque mon ventre.
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