Sept récits absolument savoureux, des tranches de vie assez différentes les unes des autres.
Le premier parle d'athlétisme, de course à pied, un autre du dur métier de parents, avec même une histoire de poux…
Des récits parlent du travail : celui de poseurs de pavés pour l'aménagement paysager alors qu'un autre raconte la vie d'un jeune livreur à bicyclette…
Des histoires d'enfance, de la peur de l'eau et des bagarres de jeunes garçons…
Celle d'un homme qui a vécu de l'automobile, qui a travaillé dans une usine, qui aimait ces bolides jusqu'à un accident…
Une écriture précise, qui nous entraînent dans le temps qui passe, nous fait observer les détails de la vie quotidienne et nous offrent des chutes inattendues.
Un vrai régal!
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Je l'ai dit, mais je le répète, ce qu'il y a de bien avec les challenges, c'est qu'ils nous font découvrir de petites pépites... Ce fut le cas pour ce livre. Une écriture magnifique, poétique, douce, lumineuse. Des nouvelles, comme des tranches de vie, qui nous amènent dans un quotidien, dans les petites choses de la vie... C'est très bien écrit ! J'ai adoré.
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Premièrement la traduction de Sophie Coupal est vraiment bien faite. Quant au livre lui-même ces nouvelles sont excellentes, car elles exploitent des sujets rarement traités. Qu'on pense au petit livreur de la pharmacie , ou aux deux coureurs d,élite ,c'est la première fois que je lis quelque chose qui y réfère. Des histoires concrètes qui nous accrochent. Un seul bémol: les fins ouvertes dont je ne suis pas friande. Je veux connaitre la fin et non m'en imaginer une!!!
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Maintenant le but était de ne rien faire du tout et de laisser le temps glisser sur nous. Il aurait été impossible de bouger moins et d’être encore vivant. J’avais l’impression d’être un cadavre exposé dans un salon funéraire, qui attend les visiteurs.
(p. 16)
Ça grouille encore dans ma tête. La démangeaison. Pas besoin de démonstration ou de preuves. Suffit d’y penser. On se fait ça tout seul. Des poux. Vous les imaginez vous ramper sur le crâne. Griffes contre la peau. Ils passent le temps sur nous, sur cette famille.
(p.106)
le coup de soleil: On dirait qu'on a la peau trop serrée. (p 114)