Je ne juge jamais la plume ou le témoignage d'un auteur. Je suis très tolérante. J'estime que je ne suis personne pour juger sa vie. Je me penche plus sur la manière que l'auteur véhicule son message et s'il a atteint sa cible.
Je félicite
Didier Malhaire pour avoir réussi à écrire ce qu'il a vécu pendant son enfance, d'avoir abouti son travail et proposer au lectorat. Un sacré pas en avant quand on connaît son douloureux passé.
Mais voilà, je vais être honnête. La vie de Didier m'a touché mais j'ai trouvé le roman très long pour arriver au message qu'il souhaite transmettre. Les faits du passé sont importants mais parfois je me suis perdue dans les souvenirs de l'auteur. Il détaille sa vie, fait remonter à la surface certains souvenirs, s'attardent sur quelques faits d'autre non. J'attendais parfois que Didier se rebelle.
Des passages de son témoignage sont choquants, atroces. Même si je connaissais où voulait en venir l'auteur, j'avais toujours du mal à suivre son parcours après 200 pages.
On sait grâce au synopsis qu'à 40 ans l'auteur a une dépression mais malheureusement peut avoir abandonné avant. C'est compliqué de construire un roman témoignage et de faire rentrer le lecteur dans son intimité.