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Scarrels décrit un univers totalitaire. La population de Regency est
conditionnée dès l'enfance ; le monde est surveillé par des faucons dressés
qui rendent des comptes à des maîtres qu'on ne voit jamais. Les rares
opposants sont parfois retrouvés morts, tués à coup de bec par ces rapaces
à l'oeil infaillible. Un groupe d'adolescents, mené par un leader très bien
informé, commence à remettre en question les vérités de cette société à la
lecture des phrases subversives apparues depuis peu sur les murs. Au fil de
leur initiation, ils se rapprocheront de la Résistance. Mais l'amour et la
perfidie mettront à mal ce projet de liberté. Un roman très émouvant, écrit
sans concession, qui parlera aussi bien aux adolescents qu'aux adultes, et rappellera 1984 de
Georges Orwell, mais aussi Les Tripodes de John Christopher, ou même Blade Runner.
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> https://booksandrap.wordpress.com/2017/03/24/scarrels-marcus-malte/


Je n'avais jamais entendu parler de « Scarrels » avant de m'y intéréssé. Si vous êtes tombés sur cet article c'est soit que vous ne connaissiez pas non plus et que vous êtes intrigués par cette belle couverture, soit que vous l'avez déjà lu et que vous êtes curieux de voir ce que j'en ai pensé à mon tour.
Je dois bien avoué que je suis mitigée suite à ma lecture. J'ai bien aimé la première partie, un peu moins la seconde. Pour vous en dire un peu plus mais pas trop, car je ne voudrais pas trop en divulguer… On va suivre Luc qui vit à Regency, une communauté totalitaire dirigé par le fondateur Dow. D'étranges faucons veillent au grain et jouent le rôle d'anges gardiens pour protéger et punir en cas de besoin. Tout est contrôlés, gérés, rien n'est laissé au hasard. Alors que Luc rejoint sa bande d'amis pour une réunion privé dans une cellule où ils ont établis leur QG, de mystérieuses phrases apparaissent un peu partout dans différentes zones à Regency. Tommy le plus sage de la bande leur propose de jouer à un jeu dont lui seul connaît les règles. Tous acceptent, ne sachant pas encore où tout cela va les mener et surtout quel danger ils vont devoir affronter… Mais un monde meilleur à la clé ne vaut-il pas tout les sacrifices ?


Quand j'ai commencé « Scarrels » je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais.
Je dois bien avouer que j'ai passé les premiers chapitres dans le flou. Vous savez comme si vous avanciez à tâtons, pas après pas dans un brouillard épais et dense ? Vous avancez mais vous ne savez pas où vous allez, vous ne savez pas ce que la suite vous réserve. J'avais cette impression la en plongeant dans « Scarrels ». L'inconnu tout simplement. Mais c'était excitant.
J'avais envie de tenter cette histoire dystopique avec une touche de fantasy, le tout sous fond de dictature. J'ai tenté cette histoire, parce que c'est loin de ce que je lis d'habitude et parce que ça ne fait jamais de mal de s'ouvrir un peu à d'autres styles littéraires. Et je dois bien avouer que je ne regrette pas d'avoir tenté le coup. Oui ce n'est pas un coup de coeur, oui cela n'a pas été la lecture de l'année pour moi, mais ça fait du bien de temps en temps de sortir de ce qu'on connait déjà. Pour une fois je me suis laissée aller dans un univers qui n'est d'ordinaire pas le mien et j'ai apprécié ça. Bien évidemment j'y ai relever certains points qui m'ont dérangés où m'ont fait tiqué et qui, expliquent mon ressenti mitigé.


C'est une histoire très mystérieuse. Un univers très particulier.
J'aurais plus accroché au style si il y avait eu moins de longueurs. C'est LE point négatif qui en entraîne un autre. J'ai trouvé que certains passages étaient inutiles à l'intrigue, que certains moments auraient pu être raccourcis pour apporter un peu plus de rythme et de dynamisme à l'histoire qui était vraiment longue à se mettre en place. Je dois avouer qu'il faut bien 100 pages pour arriver à rentrer dans l'histoire, se familiariser avec les personnages. Dommage qu'il en faille encore 100 de plus, arriver à la moitié du roman, pour qu'enfin l'action commence. C'est ce qui m'a frappé lors de ma lecture. Tout est au ralenti. On avance doucement dans l'intrigue, alors oui l'univers est génial, je vais vous en reparler mais pourquoi prendre autant de temps avant de vraiment rentrer au coeur de l'intrigue ? J'ai failli décrocher à plusieurs moments et c'est dommage car c'est un livre qui se lit très facilement, malheureusement il ne s'y passe pas grand chose.


Ce qui est le plus intéressant dans le livre et ce qui vous intrigue surement le plus, c'est l'univers.
Est-ce qu'il est bien décrit ? Est-ce cela vaut le coup ? Est-ce que c'est visuel ? Est-ce que c'est entrainant ? Oui oui, triple oui. C'est un univers riche et complexe que nous livre Marcus Malte avec son roman. Dés les premières lignes on est immergés dans l'histoire à suivre nos personnages et plus particulièrement Luc. On est spectateurs de leur quotidien, on ne comprends pas forcément ce qui se passe tout de suite, qu'elles sont les règles de Regency etc mais on tout de même à 100 % avec eux. C'est ça qui est assez troublant et qui peut légèrement dérangé le lecteur également. C'est le fait qu'on soit totalement jetés dans un univers complexe sans aucune indications ! On ne nous explique rien, ni comment c'est régi ni qu'est-ce qu'on doit faire. On a plus qu'à passer chapitres après chapitres pour t'enter de nous éclairer et finalement comprendre les conditions de vie et ce que la petite bande de Luc nous réserve. Dommage comme je le disais plus haut que ce soit très long à se mettre en place pour que l'action commence car c'est un univers très visuel. On a aucun mal à imaginer cette cellule, Tina la poupée, la pluie incessante, le corps massif d'Abel etc…


L'écriture n'a pas d'égal. Et ça je tenais à le souligner, car c'est vraiment quelque chose qui m'a percuté.
Je n'avais jamais lu de livres pour la jeunesse avec une plume comme celle de l'auteur. Je dois bien avouer que c'est soit on accroche au style directement soit on déteste. Pour ma part j'ai trouvé que ça collait à l'histoire bien qu'elle soit assez spéciale. C'est assez malsain et ça met mal à l'aise parfois il faut que vous gardiez ça en tête. Certains passages sont assez étrange et dérangeant mais, quand on y réfléchit, au final cela correspond bien à l'ambiance générale du bouquin qui est assez hors du commun.
Il y a aussi dans ce livre toute une dimension onirique assez importante. Il y est vachement question de rêve, c'est quelque chose qui prends beaucoup de place, qu'on découvre mais qu'on ne comprends pas forcément encore une fois dans la première partie du livre.


Arrivé au dernier quart, tout s'accélère mais alors qu'est-ce que j'ai été déçue par cette fin…
Je pense que je n'ai pas vraiment compris quel était le sens de ce livre. Oui le message est clair mais l'histoire n'a pas vraiment de sens propre. Je n'ai pu m'empêcher de me dire « tout ça pour ça au final ? » J'ai été vraiment déçue par le dénouement j'imaginais autre chose, je trouve que les derniers chapitres sont peut-être un peu passé trop rapidement, un peu bâclé ? Je ne sais pas, je ne suis pas convaincue par cette fin alors que j'appréciais plutôt l'histoire jusqu'à présent, l'auteur m'a clairement laissé sur ma faim. J'avais l'impression d'avoir regardé un ballon se gonfler durant tout le livre et au lieu de le voir exploser comme je l'attendais, il se dégonfle pour terminer sa course au sol. Je ne m'attendais pas à ça et je suis déçue de ne pas avoir de plus amples explications.
Je vous le recommande tout de même si vous avez envie de le tenter, la première partie est sincèrement très sympa, même si c'est assez lent, la seconde partie elle bouge plus, mais la fin est trop ouverte pour me satisfaire… Bilan mitigé, mais une découverte que je suis contente d'avoir tenté tout de même car cela m'a permis de me familiariser avec la plume de l'auteur Marcus Malte que je ne connaissais pas du tout !


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Scarrels est une double découverte. Celle d'un roman et celle d'un auteur, Marcus Malte. Sacré doublon !
Scarrels c’est un style brut et poétique, un mélange de rudesse et de tendresse, tout en contraste et une écriture qui accroche.
Luc, Tommy, Abel, Steve, Jona, habitent Regency une cité plus ou moins en ruine, à l’image de ses habitants, où l’on ne sort que la nuit, lorsque tombe la pluie. Luc est un ado assez commun, pas réellement porté sur la rébellion. Il ne se pose pas de questions existentielles, mais sa sensibilité et ses rêves le rendent touchant et peut-être trop vulnérable. Il évite le Père, qui tabasse avec sadisme, il espère le regard de la Mère, la mère qui aime toute en discrétion. Chaque soir il se lève pour rejoindre sa bande de potes, et surtout Jona dont il est secrètement amoureux. Son existence est sans doute le reflet de celle de nombreux gosses qui vivent à Regency. Il n’empêche on s’attache à lui dès le départ, on pressent que son histoire n’aura rien d’ordinaire, encore moins que celle de ses amis. Aussi quand des phrases ciblées apparaissent sur les murs de la citée, un vent de changement semble s’ouvrir vers des lendemains meilleurs. Un vent de changement dont Luc et ses amis vont faire l’amère expérience.
Sur fond de dystopie et d’anticipation plausibles, l’histoire se teinte de noir au fur et à mesure du récit. Remarquablement menée, sans répit, ni indulgence pour le lecteur, sombre à souhait, on devine la fin tragique, inéluctable. Marcus Malte dresse un constat amer de la société. Pas besoin d’être visionnaire tout est déjà sous nos yeux. L’auteur amplifie juste le but ultime jusqu’à son paroxysme. Pas réellement optimiste, mais efficace. Une lecture addictive. Un auteur à découvrir.
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Dans un monde non localisé, à une époque indéfinie, Luc et Jona vivent dans un quartier pauvre. le bien le plus précieux est le maïs ; personne n'en a jamais goûté, c'est un produit de luxe, très rare. On y croise souvent des Anges -des faucons chargés de la sécurité- et des scarrels.
Chaque nuit, les jeunes se retrouvent à Regency, une ville fantôme où il pleut en permanence et dont le centre est un pénitencier désaffecté où règne Zuchran et sa famille. Luc, le narrateur, Jona dont il est secrètement amoureux et Abel, son meilleur ami un peu simple, s'y rendent pour retrouver Steve, Tommy, le chef de la bande, Karen, une Perle née dans le pénitencier et qui ne l'a jamais quitté et Tina, sa poupée NoToy, qui parle et vit comme une vraie petite fille.

Regency est repliée sur elle-même et la liberté que les jeunes croient vivre là n'est qu'un leurre. Un jour, de mystérieuses phrases apparaissent sur les murs. Elles ressemblent à des mises en garde ou des appels à la lutte mais personne ne semble les voir ou les prendre au sérieux. Excepté Tommy.

Il m'est très difficile de parler de ce roman. Dès le départ, on sait qu'on entre dans un univers onirique et qu'il s'agit d'une critique de notre société mais Marcus Malte brouille les cartes, crée un mystère permanent, parle en métaphore et ne permet pas au lecteur de trouver facilement des repères dans ce récit. Longtemps, on avance à l'aveugle dans le récit. L'univers qu'il décrit est malsain, dérangeant, la violence est sans cesse latente, il ne se dévoile que très lentement et pourtant il nous happe.

J'ai pris le temps de la découverte car ce n'est vraiment pas un récit qui s'offre sans résistance. Il est composé de trois parties qui apportent leur part de mystère et font voler en éclat ce qu'on avait cru comprendre. Les personnages sont ambigus et leur personnalité mouvante. Quant aux apparences, elles sont trompeuses d'un bout à l'autre.

L'écriture de Marcus Malte est particulière, vive, poétique et rude. Ce livre est paru chez Syros, donc en jeunesse, mais il n'est pas à la portée de tous. Certaines références sont même inaccessibles aux moins de trente ans (Tutti rikiki maousse costo),

Ce roman angoissant est pourtant d'une grande force et très intelligemment construit, Il jette un regard personnel et sans concession sur notre société et pose de bonnes questions. le sujet est traité de façon implacable, froide, sans espoir. Je crains, hélas, que sa complexité et son style ne le mettent pas à la portée de tous les ados.
Et je ne parle même pas de la chute.




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Une histoire intéressante qui pointe le doigt sur des notions telles que la liberté, la manipulation, la connaissance. Mais j'ai trouvé le récit un peu trop dense et abscons, avec de nombreuses digressions qui risquent de faire perdre le fil et décrocher le lecteur.
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Pour en avoir beaucoup lu, je sais à quel point la qualité de la littérature jeunesse peut être aléatoire. Ce livre méconnu, d'un éditeur qui ne l'est pas moins, fait parti du meilleur cru.

Scarrels, c'est l'adaptation à la jeunesse, mais aussi l'actualisation du roman d'anticipation. J'ai lu Scarrels avant de découvrir les grands classiques du genre, et ça m'a bouleversée. Quand on est habitué aux ouvrages formatés, parfois interchangeables de la littérature jeunesse, on ne peut que remarquer le caractère détonnant de ce roman, et c'est tant mieux!
C'est un roman dont le fond est horrible, abominable, mais il est d'une telle justesse qu'on ne peut lui reprocher.

Je l'ai relu une bonne dizaine de fois d'affiliée, juste dans l'espoir que la réalité aurait changé entre deux, toujours avec le même plaisir!
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J'avoue que dans un premier temps c'est la couverture qui m'a attiré. Etant graphiste je suis particulièrement sensible aux images et ces portraits noirs sur fond blanc m'ont intrigués.J'aime cet univers graphique qui se rapproche de la science fiction à la Bilal.
En ce qui concerne l'histoire en lui même, ce roman pour ados, qui au final est dans le fond très adulte,est à comparer aux plus grands de la littérature d'anticipation tel que Barjavel ou encore Huxley.

De mystérieuses phrases s'écrivent sur les mur de la cité Regency.Un groupe d'ados voit alors son monde s'écrouler quand un certain Maître les amène à apprendre ses fameuses phrases et à repenser leur univers de fond en comble. Leur tort dans cette société zombifiée est de savoir encore rêver. Ils sont donc conditionnés, surveillés par des anges (des faucons aux griffes acérés) tout cela pour amener le lecteur à une fin spectaculaire.
Même si le milieu traîne un peu en longueur, la fin relève totalement ce passage à vide et nous laisse éblouit. On ne peut s'empêcher de penser à la propagande sous le régime d'Hitler mais je n'en dis pas plus et vous laisse découvrir...
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Étrange livre que Scarrels. D'abord par l'histoire. Au premier abord, rien de bien surprenant dans le genre de la dystopie : une cité cloisonnée, fermée, où la liberté est un leurre et puis un groupe d'ados qui va contre l'ordre établit en intégrant un groupe plus important, plus fort... Sauf que...la réalité n'est pas là où on l'attend et surtout on s'enfonce dans une histoire où le final pourra en surprendre plus d'un... mais n'allons pas plus loin dans les révélations.
Surprenant aussi par son style. Je ne dis pas que Marcus Malte propose quelque chose de très original mais il y a tout de même quelque chose dans sa manière d'écrire. Premièrement on suit l'histoire par le regard de Luc, deuxièmement, il construit son récit avec lenteur. On avance sans trop savoir où l'on va et sans savoir quand le bouleversement de Regency va enfin avoir lieu...et c'est bien dans toute cette attente que se tient la clé du livre. Troisièmement, une alternance entre rêve et réalité autour du personnage de Luc assez déconcertante.
Je n'ai pas trouvé que Scarrels se lisait d'une traite, au contraire je crois que je n'ai jamais passé autant de temps sur un livre. Pourtant, et malgré la semaine complète qu'il m'a demandé, j'ai accroché à l'histoire mais je ne sais pas, je me lassais assez rapidement aussi. Comme si au bout de deux - trois chapitres, on ressentait le besoin de penser à autre chose. C'est sans doute le résultat de l'effet que produit l'univers et l'atmosphère dépeint par Marcus Malte dans Scarrels. Pour autant, au final, il est plutôt bon, sans doute parce que la fin relance tout le jugement, mais pas seulement. L'histoire est lente sans traîner dans les longueurs, entendez par là que Marcus Malte raconte toujours quelque chose d'utile et d'intéressant, tout en tempérant son action.
Au final, je pense que Scarrels de Marcus Malte a mérité que je m'accroche un peu à lui car il vaut au fond vraiment le coup d'oeil/de lecture.
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J'ai bien aimé la première partie de l'histoire, un moins après… quand à la fin j'en ai encore des frissons car je ne m'y attendais pas … C'est une bonne chose une fin qui surprend ! oui mais non bon les choix de l'auteur ne peuvent pas plaire à tous les lecteurs… Je suis curieuse de savoir qui a aimé et qui n'a pas aimé…

C'est un roman qui m'a plu dans un premier temps car il y est question d'eau et de lumière deux sujets qui ne me laissent pas indifférente, d'autant qu'ici c'est plutôt l'aspect négatif qui est prédominant.

Ce qui attire tout de suite l'attention c'est la présence de la couleur et le bleu est prédominant puis les dérivés. Cela donne une luminosité particulière à l'atmosphère qui se dégage de l'histoire. Par exemple la bave de scarrel est bleue mais selon le taux d'humidité elle va passer par le violet pour finalement virer au rose sale. Comme vous le voyez l'eau modifie l'aspect d'une matière qui a son importance.

Les phases de la lune passent par des couleurs : blanche, bleue, violette, rouge…

Les routes (RC) sont hyper illuminées alors que tout au tour tout est noir, obscure.

La peau d'Abel est noire alors que son âme est lumineuse. Luc ce prénom est sensé représenter la lumière et pourtant il y a une grand part d'ombre.

Je ne vais pas vous détailler ici tous ses aspects qui attirent mon imaginaire.

Ce qui contraste c'est la grande place de la couleur alors que la trame de l'histoire est très sombre.

Ce qui m'a plu dans un premier temps c'est le côté « rébellion » de la jeune génération contre cette société totalitaire et contre obscurantisme. le peu d'adultes que l'on voit sont assez dégradés, « dégénérés » ils ne représentent pas l'espoir et l'ouverture.

On va suivre le chemin initiatique de Luc vers l'âge adulte. Il a quinze ans, il est amoureux et avec ses amis il aspire à une autre vie. Il va devoir couper les ponts avec sa famille, la rejeter pour accomplir « son destin ».

La violence c'est son quotidien, elle est omniprésente ne serais-ce que par la surveillance et le menace que représentent les « anges ».

La bande dont il fait partie rassemble des amis tous différents avec chacun ses particularités. Marcus Malte joue avec ses singularités. Ils sont plus ou moins attachants. On va les voir s'entraider et parfois s'affronter. Luc essais d'être protecteur malgré ses faiblesses et ses problèmes.

On va les voir se fédérer autour d'une idée et tout faire pour changer le monde… La fin n'est pas celle que j'espérai … un peu trop cruelle et réaliste à mon goût.

Ce que j'aime dans ce genre littéraire (anticipation, dystopie, voyage initiatique…) c'est de voir le héros changer et découvrir les différentes facettes des gens confrontés aux changements et aux épreuves… C'est bien le cas ici… illusions et désillusions.

Marcus a su éveiller l'intérêt de ses personnages et des lecteurs avec des phrases énigmatiques et éphémères qui apparaissent sur différents murs, j'ai bien apprécié d'avoir plusieurs façons d'aborder leur interprétation.

Dans tout roman de formation on voit le jeune héros faire de bonnes et de mauvaises rencontres à lui de faire la part des choses. Il va ensuite devoir faire ses propres choix et se détacher des leaders.

C'est un roman qui traite de la manipulation des masses et de l'endoctrinement. Les bons manipulateurs savent s'entourer des bonnes personnes qui sauront profiter de la bonne foi de certains pour les conduire là où ils le veulent. La religion est très présente dans cette société. Même la politique est basée sur ces méthodes d'endoctrinement. C'est parfois dérangeant.

C'est un roman qui aborde aussi la thématique du rêve. Lorsque le protagoniste nous parle de ses rêves cela crée des digressions qui montrent qu'il réfléchit beaucoup. On voit aussi qu'il prend ses distances avec les rêves des autres. S'agit-il de vrais rêves ou de rêves pour partager un moment ensemble…

Ce qui m'a mise mal à l'aise, c'est par exemple le sujet des perles… mais je n'en dirais pas plus.

« Scarrel » est un roman qui ne peu laisser le lecteur indifférent quitte à le choquer… mais ce n'est pas juste pour choquer il y a un propos. C'est peut-être juste moi qui suis trop sensible...

J'ai très envie de connaître d'autres points de vue. Je suis assez mitigée je ne peux pas dire si j'ai aimé ou pas, en tout cas je l'ai dévoré.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Il s'agit d'une réédition (première édition : 2008).
Regency. Une cité où l'on ne vit que la nuit, sous l'oeil acéré des faucons anges gardiens. Un groupe d'adolescentes animé de rêves irréductibles, donc menacé. Des phrases insolites apparues sur les murs, qu'il faut mémoriser avant qu'elles ne s'effacent. Parce qu'elles disent peut-être la possibilité d'un monde meilleur. Un monde où nul n'aurait en tout cas songé à créer les scarrels.
Un roman décevant malgré son résumé plutôt intéressant. La lecture est rendue difficile par le nombre de personnages cités sans plus d'information, des phrases parfois non cohérentes, un monde totalement nouveau mais très difficile à saisir. de plus, les paroles sont parfois crues et vulgaires sans vraiment de raison. Nous suivons Luc le personnage principal. Nous rencontrons les individus qu'il fréquente, ses parents, et un tas d'autres personnages bizarres et parfois inutiles. Malgré le sujet de la liberté et du conditionnement que l'auteur souhaitait évoquer, le ton de l'histoire et la multitude de rencontres farfelues nous perdent. Un texte flou, qui ne nous captive pas, mais au contraire, nous perd. Une fin selon moi sans intérêt (massacre final, pas réellement d'avancée dans l'histoire).
Non. Ado adulte.
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