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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En Russie, en France et aux États-Unis, trois ados, Sergueï, Marie et Ryan, sont traqués par des hommes en noir, prêts à tout pour les capturer. Dotés d'étranges pouvoirs, ils sont tous sauvés in extremis par une équipe: celle de l'agence Lovecraft qui veille à ce qui est endormi, le soit pour toujours…

Ce roman fantastique est dédié aux ados à partir de 12-13 ans et il est parfait pour leur faire découvrir l'univers lovecraftien. Les références y sont nombreuses et on y croisera des êtres écailleux effrayants. J'ai vraiment aimé car on y retrouve une ambiance sombre dans laquelle les légendes et les mythes enfouis prennent vie. C'est un roman aux accents steampunk dans lequel vous croiserez l'héritière du capitaine Nemo à bord d'un sous-marin qui rappelle le Nautilus bien entendu!

Les clins d'oeil à l'oeuvre du maître sont nombreux: de L'appel de Cthulhu en passant par le cauchemar d'Innsmouth, les petits lecteurs comme les grands y trouveront leur compte! On sent que l'auteur s'est fait plaisir avec cette histoire . Il respecte bien le style lovecraftien où tout est souvent plutôt suggéré que montré véritablement, laissant là l'imagination prendre le relais et donnant des sueurs froides à celui qui tente d'imaginer l'abominable.

J'ai adoré l'atmosphère, le rythme mais aussi le style très fluide de Jean-Luc Marcastel!

Ce premier tome est en tout point réussi! Laissez-vous tenter par ce roman jeunesse aux allures steampunk et par cette magnifique couverture qui vous révélera bien des secrets une fois plongée dans le noir…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Avec ce roman (destiné aux adolescents mais lisibles par les plus jeunes… et les plus vieux !), Marcastel s'inscrit dans la tradition du pulp. Par son thème lovecraftien mais aussi par le principe si plaisant d'intertextualité dont se servirent jadis Philip José Farmer ou, plus récemment, Alan Moore en comics. Car, dans ce roman, aux côtés d'une bande de jeunes héros, l'auteur fait intervenir l'Homme de Bronze en personne, le Doc Savage des années '30, et la descendante du Capitaine Némo, aux commandes du Nautilus V. Sans oublier une certaine personne dont le nom commence par M durant l'épilogue.
Ce premier tome démarre sur les chapeaux de roue en présentant une poignée de personnages qui fuient une mystérieuse menace. L'auteur nous expose ainsi divers héros lors d'une succession de courts chapitres avec point de vue alterné. C'est rapide, énergique et sans temps morts, dans la tradition « young adults ». le roman mélange ainsi fantastique, thriller / mystère et aventure inspiré par Jules Vernes (et, pour être plus actuel, le steampunk) avec une touche d'horreur venue, forcément, de Lovecraft.
Comme les lecteurs de HPL le savent, la Terre était jadis dominée par des créatures monstrueuses qui espèrent recouvrer leur suprématie perdue après l'extermination de l'espèce humaine. Trois adolescents dotés de pouvoirs, Marie, Ryan et Sergueï, vont ainsi se rencontrer par l'entremise d'une mystérieuse jeune fille. Cette dernière travaille pour l'Agence Lovecraft et lutte contre les forces maléfiques et autres adeptes des Grands Anciens.
Fort rythmé, ce premier opus n'arrête pratiquement jamais et, comme ses jeunes protagonistes, courent à toute allure. Toujours en mouvement, l'intrigue joue la carte de l'aventure saupoudré de mystères, de récit d'apprentissage (avec ces héros qui se découvrent progressivement) et de fantastique. L'écriture, elle, se montre toujours fluide et plaisante, avec un vocabulaire recherché et des tournures soignées. le lecteur plus âgé peut d'ailleurs mesurer l'évolution de la littérature dite « jeunesse » puisque l'intrigue, les situations et le style peuvent s'apprécier par les adultes. Ils n'ont d'ailleurs rien à envier à des romans jadis classés « pour les grands ». Dans son mélange de genre et ces clins d'oeil, le lecteur reconnait ainsi l'influence de LA LEAGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES tandis que l'option de traiter les mythes lovecraftiens à la sauce aventure / mystère rappelle les romans de Brian Lumley (longtemps dévalorisés mais aujourd'hui réévalués par beaucoup).
Si on regrette un final un brin expédié (mais c'est de bonne guerre, il faut préparer la suite et nous en saurons plus dans les tomes ultérieurs), on apprécie cette aventure très divertissante assortie d'une postface éclairante et joliment publiée (format, couverture, etc.). Une bonne pioche.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Vous l'aurez sans doute compris, mais je suis très fan de tout ce qui touche à l'univers de H. P. Lovecraft. J'ai ainsi participé à la campagne de Gulf stream éditeur pour avoir la possibilité de découvrir en avant-première le premier tome de cette nouvelle série jeunesse (à partir de 13 ans, selon le site de l'éditeur), et j'ai eu la chance d'être sélectionné : un grand merci à eux ! Ce nouveau livre de Jean-Luc Marcastel, auteur français de fantastique et de fantasy écrivant beaucoup pour la jeunesse, ne sera disponible en librairie que le 9 septembre prochain. Je suis très content de pouvoir vous le présenter dès maintenant !

À différents points du globe, trois adolescents sont traqués par des individus hostiles en raison de leurs capacités extraordinaires. En effet, Ryan, Marie et Sergueï ont un lien inexplicable avec des puissances bien plus anciennes que l'humanité, dont les pouvoirs spectaculaires se manifestent à travers eux en de rares occasions sans qu'ils puissent les contrôler. Secourus in extremis de leurs poursuivants par une jeune fille invincible nommée Kali, le trio est introduit au sein d'une organisation ultra-secrète qui oeuvre dans l'ombre afin d'empêcher les adorateurs des Grands Anciens d'accomplir leurs funestes méfaits : l'Agence Lovecraft. Les étranges pouvoirs de ces jeunes gens seront-ils la clé pour sauver le monde, ou, au contraire, conduiront-ils l'humanité à sa perte ?

Avant de débuter ma chronique, je tiens à souligner le travail de l'éditeur sur cet ouvrage. L'illustration qui s'étend sur tout l'extérieur du livre est superbe et rehaussée de vernis phosphorescent sur le titre et sur de nombreux détails, pour un effet saisissant tout à fait dans le thème lorsque les lumières sont éteintes… de plus, le rabat de la quatrième couverture cache un marque-page détachable : j'ai beaucoup aimé toutes ces idées !

Bref, après cette parenthèse matérialiste, parlons du récit en lui-même. le coeur de cible est, clairement, un lectorat pré-ado, de l'âge des trois héros. Cela se ressent surtout dans le rythme : tout s'enchaîne très rapidement dans ce premier tome, qu'il s'agisse des événements aux révélations, on n'a pas le temps de souffler ! le style de l'auteur est simple et direct, ce qui convient très bien à ce récit accrocheur et bourré d'action du début à la fin. de plus, Ryan, Marie et Sergueï ayant des caractères plutôt réalistes, de jeunes lecteurs peuvent facilement s'identifier à eux : de quoi donner envie de lire le livre d'une traite !

Ici, Lovecraft est absolument partout ! L'auteur est un passionné, et cela se ressent à chaque page. Si on est un minimum familier avec les écrits de l'homme de Providence, on prend rapidement plaisir à retrouver toutes les références à des classiques comme le Cauchemar d'Innsmouth, Dans l'abîme du temps, Celui qui chuchotait dans les ténèbres ou bien sûr L'Appel de Cthulhu : la devise de l'Agence Lovecraft en est même directement tirée le style de l'auteur évoque même à de nombreuses reprises les descriptions lovecraftiennes et leur angoissante précision pour ajouter, comme il se doit, une bonne dose de frisson à son histoire. On ajoute à cela des clins d'oeil à Jules Verne et de la technologie très steampunk, et on obtient une excellente ambiance !

Malgré tous ces très bons points positifs, je regrette cependant que l'intrigue ne décolle pas davantage dans ce premier tome. Ici, on est dans l'introduction pure et dure : l'auteur présente les principaux personnages, le contexte de l'histoire, etc. Ainsi, on a bien peu d'éléments au sujet de l'agence (c'est justifié par ce qui se passe dans le tome, mais quand même, c'est frustrant…), et ceux qui seront sans doute les véritables antagonistes ne se sont pas encore vraiment montrés avant l'épilogue, qui se conclut sur un inévitable et terrible cliffhanger…

J'ai beaucoup apprécié ce premier tome, que j'ai lu très rapidement ! L'auteur a réussi à créer une histoire très prometteuse à partir de la passion qu'il nourrit pour Lovecraft depuis l'enfance, de lectures nocturnes captivantes en parties endiablées du jeu de rôle Call of Cthulhu. En tout cas, j'ai trouvé que ce roman était une excellente manière d'initier de jeunes lecteurs à cet univers, avec cette histoire d'adolescents au passé sombre et dotés de pouvoirs surnaturels. Après ce prologue, il y a, bien entendu, énormément de choses à dévoiler sur les personnages et sur l'univers du livre en général. Mais l'ambiance est suffisamment réussie, l'idée de base si intéressante et son potentiel si immense que cela me donne très envie de lire la suite de cette histoire. À suivre de près donc !
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C'est ma deuxième incursion dans l'univers de Jean-Luc Marcastel, qui souffre malgré lui (et malgré moi) d'un a-priori contre ses livres que je ne m'explique pas tout à fait ; certes, j'avais lu (et détesté) Tellucidar, le trouvant beaucoup trop prévisible, mais au delà de cette expérience, je n'ai rien lu d'autre me permettant d'avoir un avis aussi tranché. D'autant plus qu'à côté de cela, l'auteur m'a toujours semblé agréable, j'apprécie toujours son style dandy lorsque je le croise aux Imaginales, et il est par ailleurs très drôle en conférence.
Une vilaine petite voix pourrait chuchoter que je suis juste trop vieille pour être le public cible, et que mon avis ne compte pas (la petite voix n'aurait pas tort)
J'ai donc démarré ma lecture en m'efforçant d'être objectif, et me disant "Allez, tu laisses une chance à ce pauvre Jean-Luc !", même si je suis toujours un peu grincheuse quand des auteurs s'approprient les univers d'autres écrivains.
Surtout Lovecraft.
Et en même temps... Miam miam Cthulhu !
Allez, brisons tout de suite ce suspens insoutenable : j'ai beaucoup aimé.
Si je reste sur ma faim quant aux personnages que je trouve un peu fades (mais ça n'est qu'un tome 1, ils peuvent évoluer), en revanche j'ai été bluffé par l'ambiance. En postface (qui aurait d'ailleurs été une excellente préface, j'ignore pourquoi le choix a été fait de mettre ce texte en fin d'ouvrage), l'auteur nous parle de son amour pour le maitre de l'horreur. Force est de constater que non seulement il apprécie Lovecraft de longue date, mais il a su retranscrire l'horreur glaciale de Providence, l'ambiance glauque des nouvelles, et les adeptes cruels des dieux anciens.
Si on voulait chipoter, on pourrait dire qu'il n'a pas fait le choix de laisser le lecteur s'interroger longtemps sur la présence effective du fantastique, ou le degrés de folie du narrateur... Mais j'ai pas envie de chipoter, parce que finalement ça fonctionne bien, et ça permet une entrée très dynamique dans le récit, qui nous embarque dans ses rebondissements haletants.
Je reste toutefois imperméable à sa plume, que je ne trouve pas remarquable, mais ça ne m'a pas empêchée de passer un bon moment.
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Près de Boston, Ryan et son frère Jonathan fuient leur oncle et les étranges habitants d'une petite ville portuaire. En Russie, Sergueï est interrogé sur l'étrange changement de personnalité qui l'a touché durant 2 ans et surtout, sur les étranges souvenirs qu'il en a gardé.
À Paris, Marie a perdu la mémoire mais se retrouve dotée d'une force surhumaine, tandis qu'elle cherche à échapper aux hommes de main d'un laboratoire. Qu'ont en commun ces jeunes qui vivent aux quatre coins du monde et pourquoi la jeune Kali vient elle les chercher ?

L'agence Lovecraft est une belle introduction pour qui veut découvrir les bases fondatrices de la mythologie lovecraftienne. Quand bien même vous ne connaissez le Cthulhu que de nom, vous plongerez rapidement dans ce début de saga, sans être perdu, immédiatement saisi par l'ambiance sombre qui se dégage de ce récit.

L'auteur fait de nombreux clin d'oeil à H.P. Lovecraft évidemment, mais aussi à Connan Doyle, Jules Verne... On a un savoureux mélange de fantastique, steampunk, organisations secrètes, le tout savamment dosé pour en faire une histoire attractive pour les 13/14 ans (et les plus grands !)...

Les éditions Gulfstream ont réalisé un travail remarquable sur la couverture avec ces multiples détails qui font référence à H.P. Lovecraft, J. Verne... tout en donnant immédiatement le ton de ce récit.

La première partie posent les bases de cet univers avec la rencontre des différents protagonistes de cette aventure. Ce n'est que dans la seconde moitié du roman que le rythme s'accélère avec la découverte des réelles menaces qui pèsent sur l'humanité.

J'ai beaucoup aimé cette histoire à l'écriture très fluide, ces personnages bien incarnés que l'on identifie rapidement. C'est sombre, mêlant cérémonies occultes, créatures monstrueuses et une lutte acharnée contre le mal. Ce tome est assez court et donc encore assez introductif au vu de la richesse de l'univers, mais cela ne donne que plus envie de lire la suite.
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Le roman s'ouvre sur une fuite. Celle de Johnathan et Ryan à travers les rues sales et sombres d'Innsmouth, la cité de l'indicible peur où seuls « quelques réverbères jaunes et sales, qui devaient au moins avoir cent ans, poinçonnaient les ténèbres poisseuses alourdies de pluie« . Je ne sais pas si c'est le ton, si ce sont les descriptions où tout apparait comme affadie, gluant et globuleux, gris et moite, mais d'emblée j'ai été plongée dans cette histoire.

Il faut dire que si le roman s'ouvre sur la fuite des jumeaux elle se poursuit avec Marie, sorte de petite fée blonde aux yeux écarquillés de peur qui tente aussi bien de se rattacher à ses souvenirs, d'échapper à ses poursuivants, que de contrôler les mystérieuses forces qui s'éveillent en elle.

Puis avec Sergueï, en pleine séance de psychologie alors que celui qui l'interroge tente de comprendre qui est l'autre dont il parle, celui qui aurait pris son corps, l'espace de quelques temps, et comment il peut le faire réapparaître…par la force s'il le faut. Les quatre jeunes adolescents se cachent, errent, courent, frissonnent de dégoût et de peur, en tentant de fuir les créatures qui les assaillent.

Vous l'aurez compris, dès les premières pages, nous avons affaire aux quatre héros de cette histoire, confrontés à des forces qui les dépassent pour des enjeux planétaires. C'est hyper addictif, d'autant plus qu'au fur et à mesure des pages, l'action ne s'essouffle pas, maintenant une tension de bout en bout et n'apportant par le même temps que très peu de réponses. Sauvés par la mystérieuse Kali, qu'une tête explosée ne dérange a priori pas puisqu'elle continue de conduire la voiture, ils se retrouvent tous embarqués dans l'Agence Lovecraft, aux côtés du docteur Sauvage, gigantesque, et de la Capitaine Cornaline Némo, intraitable.

Baigné dans l'univers lovecraftien quand il était petit, Jean-Luc Marcastel s'approprie les mythes du génie américain pour nous proposer une virée toute d'épouvante et de monstres. A ses côtés on plonge dans l'iconique Innsmouth, on entend des mélopées aussi incompréhensibles que terrifiantes, et on fait sienne la devise de l'Agence : Semper Moriendum Est Quod In Perpetuum Dormiens, autrement dit « que meure pour toujours celui qui a jamais dort »; histoire que le petit poulpe des profondeurs répondant au nom de Cthulhu ne se réveille jamais (mais mieux meurt).

Si les mythes lovecraftiens sont pleinement installés il en est d'autres qui traversent le récit comme les références à Jules Vernes bien entendu avec le Capitaine Nemo et son Nautilus (un trisaïeul à priori), qui ramène un coté steampunk et société du XIXe tout à fait élégant et génial. A la fin du roman une petite référence aux noms de Sherlock Holmes n'est pas sans nous interpeller tandis que le volume se termine sur un cliffhanger.

L'ensemble de toutes ces choses énumérées donnent une impression à la fois de baigner dans un univers mille fois plus vaste puisque mille fois inventé, interprété, rêvé, et de courir aux côtés de ces adolescents qui en quelques lignes à peine sont parfaitement incarnés, reconnaissables et identifiés. Leurs problèmes personnels, leurs difficultés à gérer leurs pouvoirs qui les rattachent à l'occulte et aux ténèbres n'est pas sans laisser entrevoir une marge de progression incroyable pour ces jeunes héros qui promet une suite de saga exceptionnelle.

En résumé

Le Mal par le Mal est un premier volume court, addictif et intense autour duquel nous voguons de courses poursuite en rituels occultes, le tout saupoudré de plongeons sous-marins. Les références à Lovecraft qui a complètement inspiré l'auteur, mais aussi à Jules Vernes, ou Sir Arthur Conan Doyle, forment un univers vaste, quasi infini d'interprétations et de réécritures. J'ai adoré ce roman, qui, s'il reste très introductif et rapide, promet une suite originale, dense, où nos jeunes héros auront tout le loisir d'évoluer. Une lecture parfaite pour le Pumpkin Autumn Challenge ❤


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Un tome introductif qui nous permet de (re)découvrir l'univers de H.P Lovecraft, monde que je ne connaissais pas du tout et que j'ai aimé. En effet, l'univers est incroyable et sombre où s'entremêle monstres, pouvoirs uniques et société secrète. L'intrigue est bien construite, développée et prenante grâce à un rythme posé et effréné. On ne s'ennuie pas car l'action est présente dès le début. L'ambiance est angoissante, haletante et parfois lugubre et terrifiante. L'écriture est fluide et addictive. On enchaîne les chapitres à une vitesse, notamment grâce à l'alternance des personnages. L'aventure est intrigante avec du mystère et des rebondissements.
Petit bémol : un livre trop court, j'aurai aimé en savoir beaucoup plus. Mais, je pense que ça a été fait exprès, le suspense avant tout, surtout avec cette fin en cliffhanger ! 😄 En tout cas, hâte d'avoir la suite en main.
Les personnages sont plutôt attachants et mystérieux. Ils ont tous une personnalité propre et un caractère unique.
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« Jamais lu Lovecraft » Voilà, je l'ai dit, lancez-moi les tomates !

C'était un beau samedi de décembre au salon SLPJ de Montreuil, je vois un type, affable, l'oeil brillant, son style inimitable habillé de noir avec des poulpes rouges, masque assorti, dédicacer un livre à coup de tampons et d'embossage d'un crâne noir transpercé d'une épée rouge. Je fonce !

Une rencontre avec Jean-Luc Marcastel, ça compte, j'avais déjà entendu son nom comme une référence, j'ai pu échanger quelques mots avec lui, si vous le croisez, vous aussi foncez ! (Faites attention quand même aux personnes devant vous)

Si je parle un peu de son livre, la plume (ou l'arête de poisson) est belle, l'histoire est sympa mais ne fait pas peur, une bonne entrée en matière pour les plus jeunes qui voudraient plonger dans les abysses saupoudrés de références Jules Verne et, à priori, dites-moi si je me trompe, H.P. Lovecraft. Si je ne mets que 4 étoiles, c'est surtout parce que le livre est court et qu'il nous laisse un peu en plan à la fin avec un goût de manque d'aventure. Plus de pages ajoutant encore quelques gouttes d'actions, un soupçon d'évènements et une étoile s'ajoutait aux premières.

Les adultes peuvent lire aussi l'𝐴𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝐿𝑜𝑣𝑒𝑐𝑟𝑎𝑓𝑡, j'y ai trouvé un petit air de film américain, genre 𝗠𝗲𝗻 𝗶𝗻 𝗕𝗹𝗮𝗰𝗸. Promis je lirai la source d'inspiration mais c'est sûr, je lirai aussi la suite des aventures de Ryan, Marie et Sergueï.
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Un premier tome, qui met l'intrigue en place, mais avec pas mal d'action, qui nous fait accrocher à l'histoire jusqu'à la fin.
J'ai beaucoup aimé l'univers ainsi que les personnages aux qu'elles on arrive à s'attacher vite
J'ai bien aimé ce premier tome je suis pressée de lire la suite.
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Dans le premier tome de ce qui sera la trilogie de l'Agence Lovecraft, on suit Ryan, Marie et Sergueï, trois adolescents de différentes nationalités, qui ont à leurs trousses de mystérieux personnages qui visiblement ne leur veulent pas du bien ! Dès les premières lignes, nous sommes dans l'action : Ryan et son frère courent à perdre haleine dans les rues d'Innmousth. Si on est un peu familier des romans de Lovecraft, on frissonne déjà, en se demandant quelle horreur se cache derrière les secrets de cette ville. Avec Marie, le mystère s'épaissit : la jeune parisienne semble détenir un pouvoir très étrange et bien inquiétant. Quant à Sergueï, le jeune russe, il lutte pour s'échapper d'un lugubre laboratoire où des scientifiques ont voulu « étudier » sa soi-disant double personnalité. Les adolescents sont sauvés in extremis par un Terminator nouvelle version (« Viens si tu veux vivre », la référence est jolie) qui a les traits d'une jeune indienne…
Mais leurs ennuis sont loin d'être terminés. le frère de Ryan ne peut les rejoindre. Il reste en arrière. Une fois hors de danger à bord d'un sous-marin très steampunk, le Nautilus V (et l'hommage à Jules Verne est là aussi bien placé) les jeunes gens découvrent que leurs sauveteurs constituent l'Agence Lovecraft, dirigé par le Dr. Sauvage.

De références à l'univers de Lovecraft ou à la pop culture, de scènes d'action en descriptions travaillées, porté par une écriture fine, le roman se lit presque d'une traite. Conseillé pour les plus de 13 ans, il est aussi très agréable pour les adultes, je confirme, surtout pour ceux et celles qui ont un jour lu Lovecraft et eut quelques (gros) frissons plus jeune.
Un dernier point sur l'aspect purement livresque, cette fois, et non littéraire : l'objet est particulièrement beau. La couverture est soignée, ainsi que les dessins qui forment un magnifique décor. Les rabats sont illustrés et l'un deux contient un marque-page détachable ; les lettres ainsi que l'emblème de Cthulhu en rouge sont en relief.

Une idée de lecture fantastique que je recommande. Et j'ai assez hâte de lire les suivants.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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