Depuis le temps que je suis obnubilé par l’Île, c’est seulement ici que je réalise que je suis aussi venu me frotter au fleuve. Il faut que je sniffe ses entrailles, que je caresse la vie qu’il abrite et, plus encore, que je sente sa menace, le souffle de sa marée qui, en quelques minutes, pourrait me recouvrir.
J’ai une pensée pour Sarah. Que préféreraitelle ? La marée basse, qui laisse sourdre une langue de terre où grouille une vie amphibienne ? ...
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