La nouvelle éclata avec la même soudaineté et la même violence que la bombe sur Hiroshima :
" Le Président des États-Unis a été assassiné. "
Tous les écrans de télévision, tous les téléscripteurs, tous les speakers du monde annoncèrent en même temps cette incroyable nouvelle qui stupéfia et bouleversa d'horreur même les adversaires politiques de celui qui venait d'être abattu.
Et tous se posaient cette question :
Comment un gouvernement que l'on croyait le plus fort n'avait-il pas pu déjouer ce complot et permettre une telle tragédie ?
Comment ce grand pays qui possédait le plus efficace des services de sécurité, avait-il été impuissant à protéger celui qui représentait l'emblème de la nation ?
C'était chaque citoyen qui en quelque sorte se sentait concerné par une telle trahison et qui réclamait vengeance.