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EAN : 9782812709494
185 pages
Les Presses du Midi (08/02/2018)
4/5   1 notes
Résumé :
Depuis Cuers, son village natal, Clara, infirmière à domicile, nous entraîne sur les pas de ces "migrateurs" qui ont voulu échapper aux dictatures, aux guerres, à la misère. Angel Urbek déchiré comme son pays, la Lituanie, ballotté au gré de l'histoire de Moscou à Berlin-Est croise le vieux Comandante Rivera qui a fui le franquisme,Addie et ses deux frères ,sauvés du génocide rwandais. Tous se débattent, certains s'égarent...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Malgré le thème très polémique et politique :" émigration, immigration, intégration", le livre de Jessa Marin est une bouffée d'air pur et de poésie. On se déplace, au fil des pages, en Europe, en Afrique ; on est confronté à la culture, l'art, la politique des pays traversés. On apprend beaucoup de l'Histoire à travers ce roman sensible,intelligent et argumenté.
La finesse et la vitalité des sentiments s'imposent à nous et on voudrait ne pas avoir à refermer le livre de Jessa Marin.
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Qui pourrait imaginer que dans un si petit espace, entre Toulon et ce petit village de Cuers, se trouvent autant d'étrangers, venus de pays lointains, témoins douloureux d'événements historiques importants.
Des amitiés improbables s'installent durablement entre ces personnages meurtris, aux cultures et moeurs différentes, avec les « autochtones » paisibles que nous sommes.
Mais que signifie être autochtones aujourd'hui ? N'avons-nous pas été nous aussi, ou notre famille, ou nos ancêtres, des migrants ? Restent-ils encore des français de pure souche ?
On y découvre que la solidarité n'est pas un mythe et encore moins aujourd'hui où un conflit diffus infiltre nos pensées stéréotypées qui pousse encore beaucoup trop de monde à avoir peur de l'autre, estimant que c'est toujours à juste titre face au renforcement d'une guerre d'un genre nouveau qui est le terrorisme.
L'auteure, avec engagement, nous jette au milieu de ce que nous vivons ou voyons ou lisons, et transcende le bonheur de rester humain, au premier plan malgré tout, dans nos actes, en dépit du danger.
Un roman authentiquement actuel à la fois événementiel, historique et d'amour où coule constamment en sous-pente la poésie d'une âme confiante, généreuse et ô jamais indifférente.



Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Clara infirmière dans un petit village du Var, répare les vivants, et panse les plaies et les bosses de vies dont certaines portent en elles l'écho des grandes tragédies contemporaines.
Dans son second roman, Jessa Marin ne parle rien d'autre que de solidarité, d'altruisme, d'empathie, autant de valeurs nécessaires pour lutter contre l'indifférence et l'individualisme forcené qui prévalent aujourd'hui dans nos sociétés dites "avancées".
A lire absolument pour cette bouffée d'air pur!
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On m'a prêté ce livre, je l'aurais peut être choisi de moi même au vu du titre car j'aime beaucoup les jeux de mots.
Malheureusement je n'ai pas du tout accroché au style littéraire, ce n'est pas du tout mon style d'écriture.
J'avoue je l'ai donc lu en travers. le sujet ne m'intéressait pas plus que ça non plus....
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La nuit suivante, j'ai rêvé d'Addie en robe blanche qui courait sur les toits. Des têtes ensanglantées avaient été plantées comme des cactus dans le conduit des cheminées. Angel Urbek chantait sur sa terrasse sans se douter de rien. Addie hurlait ou du moins sa bouche était figée dans le cri.Elle s'emparait d'une tête sans cou et elle la brandissait au-dessus des toits. Judith noire en voiles blancs, elle gémissait sans bruit, la bouche tordue par le désespoir, au-dessus de la ville indifférente,à des milliers de kilomètres de son village et des siens. (page 20)
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Des gens se sont mis à scander"le mur doit tomber", des milliers d'autres ont repris "le mur doit tomber" et la clameur immense sous les tilleuls de la promenade s'est élevée dans la nuit, bien plus haut que la muraille de béton et de fer, la clameur a couvert le concert soudain dérisoire, "le mur doit tomber". La réponse a juste un peu tardé pour qu'on puisse espérer, un moment seulement. À minuit une cataracte d'eau est venue balayer les trottoirs et l'avenue, les gens se sont mis à courir vers Alexander platz. Certains tombaient et l'eau les faisaient glisser contre les réverbères, contre les portes fermées, contre ceux qui couraient devant eux et qui chutaient à leur tour en hurlant de terreur. Des coups, des cris, des arrestations. Fin du concert à Berlin-Est. (page 113)
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Un flacon de rouge...extraits lus par Jessa MARIN
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