A l'occasion du "Livre sur la Place" 2021 à Nancy, Azouz Begag vous présente son ouvrage "L'arbre ou la maison" aux éditions Julliard. Rentrée littéraire automne 2021.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2545393/azouz-begag-l-arbre-ou-la-maison
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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Azouz Begag
Sandrine Martin (Illustrateur)/5 8 notes
Sandrine Martin (Illustrateur)/5 8 notes
Résumé :
«Hier, je suis devenu grand. C’est mon père qui me l’a annoncé officiellement. À table, il a pris ma main dans la sienne et il a dit d’une étrange manière: “Écoute-moi bien moufils, il est temps que tu commences à marcher tout seul dans la vie. Demain matin, tu viendras avec moi au marchippisse.»
Septième enfant d’une famille d’immigrés, Hocine a le droit d’accompagner son père aux puces le dimanche. Tenant fermement la main de son père, il se promène entre l... >Voir plus
Septième enfant d’une famille d’immigrés, Hocine a le droit d’accompagner son père aux puces le dimanche. Tenant fermement la main de son père, il se promène entre l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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J'ai beaucoup aimé ce petit roman jeunesse emprunté à la médiathèque.
J'ai trouvé ce récit de la première sortie d'un petit garçon au marché avec son père à la fin des années 50 tendre et émouvant. Et très drôle aussi bien sûr puisque c'est l'occasion pour le garçon (septième de la fratrie) d'expliquer les particularités avec lesquelles son "Abboué" parle le francisse, mêlés de sa culture algérienne d'origine.
Dans les allées du Marché aux Puces, ça négocie, ça évalue, ça choisit dans la froideur de décembre.
J'ai trouvé ce récit de la première sortie d'un petit garçon au marché avec son père à la fin des années 50 tendre et émouvant. Et très drôle aussi bien sûr puisque c'est l'occasion pour le garçon (septième de la fratrie) d'expliquer les particularités avec lesquelles son "Abboué" parle le francisse, mêlés de sa culture algérienne d'origine.
Dans les allées du Marché aux Puces, ça négocie, ça évalue, ça choisit dans la froideur de décembre.
Excellent.
petit livre très attendrissant sur une famille immigrée d'Algérie
Cette histoire est émouvante et aussi drôle. ALEXIS & SHIJUN
Citations et extraits (7)
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Mais ce matin je suis fier parce que j'accompagne mon père pour la première fois au marchipisse. j'ai demandé à ma sœur Zarha la traduction exacte de ce mot, elle m'a dit : marché aux puces. Comme la langue arabe que l'on parle chez nous ne comporte pas de voyelles é, ni u, ni o, mon père prononce en phonétique marchipisse.
- Ji parle tri bien le francisse, même si ji jami alli à l'icoule !
(…)
Il parle français comme bon lui semble. C'est un homme libre, il est chef de lui-même. (p.65)
(…)
Il parle français comme bon lui semble. C'est un homme libre, il est chef de lui-même. (p.65)
J'ai finalement demandé à mon père de m'expliquer ce mot. Il a été étonné de mon ignorance : "Quoi, ti connais pas li marchipisse ?" J'ai fait non de la tête. Il a dit que c'était un endroit où on achetait des choses boumarchi, des fruits, des légumes, des vêtements, des chaussures, des boulons, des clous, et toutes les choses utiles dans la vie d'un homme qui veut faire des zicounoumies. (p.8-9)
ça s'appelle des revenus, c'est ma grande sœur Zahra qui me l'a dit. Un jour, elle m'a même appris le secret des riches :
- Il ne faut pas laisser repartir des revenus, quand ils sont partis d'ailleurs et arrivés chez soi, c'est comme ça qu'on devient riche.
J'ai eu l'impression de tout comprendre. (p.35)
- Il ne faut pas laisser repartir des revenus, quand ils sont partis d'ailleurs et arrivés chez soi, c'est comme ça qu'on devient riche.
J'ai eu l'impression de tout comprendre. (p.35)
Je ne veux pas attraper la maladie vénéneuse des poubelles comme Michel qui est dans ma classe. L'appetigo, ça s'appelle. Et je crois que lorsqu'on est atteint, après on n'a plus d'appétit et on meurt de faim. (p.22)
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