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EAN : 9788417178079
140 pages
Bang Editions (05/04/2018)
3.89/5   14 notes
Résumé :
2051. La plus grande entreprise du monde, La Compagnie, s'est emparée du pouvoir à l'échelon planétaire et dirige le monde comme s'il s'agissait d'une entreprise.

Dans une ploutocratie, plus on est riche, plus on est puissant. Les élections ont été remplacées par des assemblées générales d'actionnaires où les voix sont liées au nombre d'actions possédées par les citoyens. Le gouvernement est formé par ceux qui possèdent le plus d'actions et ce sont le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le terme de ploutocratie signifie la gouvernance par les plus riches.
Ploutocratie est un récit de politique fiction. Il ne s'agit pas d'une aventure décoiffante, au niveau de l'action, c'est plutôt limité. Comme dans 1984 de George Orwell, l'aventure n'est qu'un prétexte pour présenter un société, politique et économique spécifique. Ici le monde est devenu une seule et unique entreprise, La Compagnie, avec un seul pays, le PDG de la Compagnie est le président du monde, élu dans un simulacre d'élection, mais ce n'est pas une dictature, là rien à voir avec 1984. le personnage principal, employé dans une société de recouvrement, filiale bien sûr de la Compagnie, décide de démissionner et de retourner à ses premières aspirations de jeunesse : devenir journaliste d'investigation. Il décide d'enquêter sur La Compagnie. À sa grande surprise, son projet va être encouragé par La Compagnie elle-même.
Le graphisme est austère, avec une gamme de couleurs de gris, de couleurs froides, même les jaunes sont froids, le trait est net, les ombres marquées, le noir très présent, tout en aplats, les fantaisies et ornementations inutiles n'y ont pas leur place. C'est un style qu'on assimile volontiers à l'art des dictatures communistes, alors que cette société est profondément capitaliste, cela joue sur les similitudes entre ces opposés.
Cette bande dessinée est un petit joyaux de cynisme où toutes ressemblances avec notre réalité actuelle sont subtilement distillées, le résultat est vertigineux et profondément glaçant. Il ne s'oriente pas ouvertement vers le cauchemar, bien au contraire, il nous laisse entrevoir des aspects positifs qu'il met en balance avec les négatifs. Cette bande dessinée propose une analyse d'un système pas très éloigné du nôtre, cette société ne semble pas du tout irréelle. le point fort de cette démonstration, c'est justement l'aspect “passage en douceur” de son instauration.
C'est simple à lire, encore faut-il être intéressé par le sujet, parce qu'assez austère dans le style et le rythme, c'est efficace dans sa démonstration et très marquant, parce que ce n'est absolument pas irréel, alors je le conseille à tout le monde, c'est une lecture que je ne suis pas près d'oublier.
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Qu'est-ce qu'une ploutocratie ? Cela consiste en un système de gouvernement où la richesse constitue la base principale du pouvoir politique. Dans un monde actuel où des personnalités comme Silvio Berlusconi ou encore Donald Trump parviennent au pouvoir politique, cela fait très peur pour la suite des événements. Il va de soi que politique et richesse vont de pair...

L'auteur nous entraîne dans un monde où les fusions d'entreprises aboutissent au monopole d'une seule d'entre elle qui parvient naturellement à s'accaparer du pouvoir politique pour changer l'ordre des choses. C'est la suite qui sera assez intéressante pour nous montrer les différents mécanismes.

En effet, dans une ploutocratie, plus on est riche, plus on est puissant. Les élections ont été remplacé par des assemblées générales d'actionnaire où les voix sont liés au nombre d'actions possédés par les citoyens. Les plus pauvres qui ont eu des actions de droit à la naissance sont obligés de les vendre pour survivre. le pouvoir se retrouve ainsi concentré dans les mains de quelques-uns.

Dans ce contexte, un journaliste anonyme va enquêter sur la manière dont le monde a basculé dans ce système il y a près de 50 ans. A l'origine, il y a les crises financières qui servent certains intérêts et qui permettent de passer plusieurs lois liberticides ou favorisant les intérêts d'un groupe.

C'est une première pour l'auteur qui a réussi à vraiment nous captiver par un sujet d'actualité demeurant plausible.
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(IK971) Album au graphisme austère sur une thématique visionnaire (La direction du Monde par les plus riches) qui pose de bonnes questions sur le pouvoir, l'argent, la démocratie. Entre la "World Compagny" et un scénario proche du film Brazil, il m'a manqué une touche de folie pour me convaincre. Non pour le Prix, en recommandation cependant.
(LX971) Un album d'anticipation assez glaçant et saisissant sur le cynisme du libéralisme, capable de créer des situations de monopoles tout en vantant les mérites de la liberté, dans les affaires comme en politique, et de faire du fric sur le dos même de ses opposants. le récit est plutôt bien mené même si l'ampleur planétaire est un peu trop vite évacuée. de prime abord, le graphisme est assez inégal, figé et froid mais, en rappelant le réalisme socialiste, il convient finalement assez bien au sujet, comme une forme d'expression exclusive choisie par le pouvoir. Pour toutes ces raisons, je serais tenté de sélectionner Ploutocratie en lycée (si, en plus, on peut projeter le film Brazil... que demande le peuple !?).
(CF971) Un album au graphisme un peu figé et assez pessimiste sur une société ultra libérale. Un peu trop sombre et peut-être difficile d'accès pour les élèves pour être dans le Prix.
(ElèveTerm971) BD intéressante mais un peu difficile à comprendre pour des élèves n'ayant pas un minimum de culture politique et économique.
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Que dire sur cette BD ? Si déjà, je vous dis que je l'ai abandonnée en cours de route, ça peut vous donner une petite idée de ce que j'ai pu en penser.

Déjà, j'ai eu énormément de mal à entrer dans cette BD. le sujet n'était pas de ceux qui m'attirent tout particulièrement. Nous sommes ici dans une société futuriste dans laquelle le monde est totalement dirigé par une compagnie, et une seule. Ainsi, donc, tout est payant et tout tombe dans la poche d'une seule et même personne, le PDG de la Compagnie qui dirige le monde.

Je ne dirai pas que le scénario est totalement inintéressant. En fait, la situation décrite est totalement réalisable, ce qui la rend inquiétante. Pour autant, j'ai été loin d'être captivée. Je crois que c'est la façon dont l'histoire est racontée qui m'a un peu dérangée. En fait, nous suivons un journaliste qui enquête sur la Compagnie et l'histoire nous est racontée de son point de vue, comme si nous lisions son journal de bord. du coup, j'ai eu l'impression qu'il ne se passait absolument rien. du moins pour ce que j'en ai lu.

Pour ce qui est des dessins, je n'ai pas aimé non plus. Je ne suis déjà pas fan du noir et blanc, mais le style m'est également absolument rédhibitoire.

Non, je n'ai pas aimé cette BD.
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"Ploutocratie" est une dystopie qui anticipe très probablement où le système capitaliste se dirige. Ce n'est pas une bande dessinée qui a de l'action, c'est plutôt une bande dessinée de thèse. le dessin rappelle l'expressionnisme allemand. C'est un dessin très sombre, peut-être trop, mais ça correspond assez bien au script. Il s'agit de fiction politique, et il me semble que les idées politiques du lecteur conditionnent un peu qu'il aime ou non le livre. Pour moi, c'est un excellent roman graphique..
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critiques presse (1)
BDGest
25 mai 2018
Abraham Martinez réussit de belle façon son entrée dans le neuvième en proposant un scénario solide supporté par des illustrations qui, quoique plus ou moins séduisantes, sont en adéquation parfaite avec le propos.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand une ploutocratie met en place une politique de pauvreté dans son pays, le peuple est en droit de la virer à grand coup de pied au cul de son trône.
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Ploutocratie, chronique d'un monopole global
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