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4,02

sur 3477 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un énorme classique fantastico-dystopique d'horreur apocalyptique qui m'était passé à côté et dont je n'avais vu que la fort bonne adaptation cinématographique.

Pour autant, si le film m'avait beaucoup plu, il s'est révélé absolument infidèle tout en rendant plutôt bien le sens de l'oeuvre première… Et ce, même s'il n'en est qu'une mièvre disneyfication.

Oublions donc Will Smith pour plonger dans une bien bonne histoire de vampires et de contamination mondiale plutôt trash et anxiogène
Lien : https://www.noid.ch/je-suis-..
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En tout juste deux cent pages, ce roman a réussi à plaire à beaucoup de lecteurs. Plus roman psychologique que roman d'action, Richard Matheson transmet beaucoup à travers son personnage. Peur, abandon, solitude, survie.. ce petit roman retranscrit bien les pensées et ce que peut ressentir le seul survivant de la planète face à une cohorte de vampires.

Il est inutile d'attendre de l'action dans ce roman ou vous risquez d'être déçu. Mais pourtant, il n'en est pas pour autant ennuyeux. Découvrir comment une personne survit à face à cette contamination qui lui a prit toutes les personnes qu'il aimait est réellement intéressant. A quoi bon tenter de survivre ? Richard Matheson illustre bien que l'instint de survie d'un homme est plus fort que tout. A partir de là, on souhaite découvrir comment ce personnage s'en sort. Comment fait-il pour ne pas se faire prendre et comment vit-il ? Dans ce livre, la psychologie est l'élément principal et nombreux sont les points qui peuvent intéresser. Pourtant à travers tout ça, il y a quand même quelques passages qui surprendront en amenant un bon rebondissement à l'histoire et qui empêcheront le lecteur de s'endormir (en supposant que la façon de vivre du personnage ne vous intéresse pas).

Aussi, ne négligeons pas l'écriture de l'auteur qui est un véritable plaisir à lire. Beaucoup de descriptions certes mais Richard Matheson veille à décrire des choses importantes et qui ont un sens avec l'histoire. Disons qu'il ne vous décrira pas une maison entière de haut en bas et de gauche à droite. de plus, son écriture est très simple et très fluide. Et, même s'il ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable, ce fut une bonne expérience et c'est un auteur que je relirai.
Lien : http://audreyreadings.wordpr..
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Voilà un texte que l'on classe dans la catégorie science-fiction. Expression qui tend vers l'oxymore car on n'imagine pas accoler deux termes aussi éloignés et opposés l'un de l'autre que ces deux-là. Comment faire en sorte que les contraires ne se rejettent pas ? A mon humble avis, il faut respecter trois choses : la logique, la cohérence et la crédibilité. Si, par surcroit, on peut rester dans le cadre d'une esthétique et d'un style acceptables, c'est parfait. Robert Neville, le héros solitaire, projeté dans un monde apocalyptique dans lequel il tente de survivre, est-il crédible ? Son comportement est-il logique ? Les faits rapportés sont-ils cohérents ? Par la technique du flashback, on apprend que cet américain moyen vivait tranquillement sa petite vie de famille avec sa femme et sa fille. Mortes toutes les deux, tuées par une épidémie qui a ravagé la Terre. Cette perte tragique est le moteur qui le pousse à chercher à comprendre ce qui se passe ou s'est passé. Avait-il les moyens de le faire ? Des leviers qui prennent appui sur la sensibilité et les sentiments les plus profonds peuvent faire accomplir des choses extraordinaires. Cependant, on n'a que peu de renseignements sur ses qualifications. Il travaillait en usine car on apprend qu'avec un voisin sympa, il faisait du covoiturage vers celle où ils étaient employés tous les deux. Ce qu'il y fait reste un mystère. Chose certaine en revanche, il n'a quasiment pas de connaissance en matière de biologie. Il doit se procurer des informations en entrant par effraction dans une bibliothèque. Par la fenêtre. Il n'a même pas réussi à forcer la porte. Peu doué en mécanique. La porte lui a résiste mais il apprend à choisir et à se servir d'un microscope en quelques jours. On dirait que ce livre fait l'apologie d'une certaine Amérique où tout le monde peut se former. Tout le monde a sa chance. Un bon manuel et on devient chercheur. Biologiste. Robert se berce d'illusions, bien entendu. Comment peut-il imaginer être le seul à avoir compris ? parce qu'il est le seul survivant ? Personne pour venir contester ou discuter son opinion à ce sujet. Dans la solitude qui est la sienne, les mirages peuvent prendre bien des formes. Comme l'anachorète, seul dans son désert, voit apparaître la reine de Saba (Flaubert, La Tentation de Saint Antoine) et tous les monstres de l'enfer, Neville voit d'abord les morts se relever, un chien et enfin une compagne. Cette dernière pour sa perdition. Il lui révèlera quelques unes de ses déductions. Mais ne sont-elles bien que les siennes propres ? A la fin de l'histoire, le groupe qui surgît du néant, ou de l'enfer, au bout de trois longues années n'a-t-il pas pu imaginer par lui-même ces techniques d'exécution et d'élimination ? de même, comment, dans un monde en perdition pressé par angoisse, n'y a-t-il eu personne pour découvrir ce bacille et ses propriétés ? Un monde donc sans laboratoire de recherche, sans docteur, sans biologiste. Un monde d'ignorance où les savants, éloignés des vraies réalités, ne savent rien, ne découvrent rien. Bien avant la catastrophe, le héros est déjà enfermé dans une certaine représentation du réel très limitée. Voit-il plus loin que son quartier ? plus loin que son voisin qui vient le hanter ? Plus loin que les fous qui le persécutent chaque nuit ? Plus loin que cette maison qu'il ne veut pas quitter et où il attendra que la mort vienne enfin le chercher. J'en doute ...
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Encore un classique du genre que je me devais de lire.

Je sors un peu mitigée de ma lecture.
En effet j'ai pris une petite claque au dénouement à cause d'un retournement de situation très intéressant et j'ai aimé certaines pistes de réflexions mais...tout ça n'aurait-il pas pu tenir en une nouvelle ?
Parce que, ok...pour qu'on comprenne son combat pour la survie, le fait qu'il trouve le temps long et qu'il craigne de devenir fou, il faut que ça dure un peu m'enfin...au bout d'un moment c'est moi qui ai trouvé le temps long pour le coup.

Enfin..je râle, je râle, mais la fin m'a bien plu quand même.
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Voyons, voyons, je suis le 292ème lecteur a laisser une critique sur ce roman, écrit en 1954

Oubliez tout de suite le film avec Will Smith et le fait que les vampires ne vivent qu'en Transylvanie. Vous voyez pourquoi vous oubliez Will Smith ? ;-)

Difficile de décrocher de ce roman tant la description et le style de l'auteur vous accaparent, vous embarquent dans ce monde dévasté où tente de survivre Robert Neville, seul homme encore debout.

Ce petit roman est un petit chef-d'oeuvre.
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Soyons francs : si vous n'avez pas lu le roman avant 2007, Robert Neville a sans doute pour vous les traits de Will Smith (dans ce qui fut d'ailleurs l'un de ses meilleurs rôles), et vous vous attendez à un dénouement à l'américaine avec grosse explosion, mutants en folie et sacrifice héroïque. Eh bien, figurez-vous que dans le roman, Neville est un grand blond aux yeux bleus (no comment), et que la fin de l'intrigue est radicalement opposée à celle-ci, permettant au titre de prendre tout son sens, mais d'une façon bien différente. Matheson signe ici l'un des plus grands romans de science-fiction, et donne au mythe du vampire un sacré coup de jeune, bien plus subversif que les pâles créatures de Twilight. L'une des scènes les plus amusantes est d'ailleurs celle où Neville cherche désespérément un moyen de lutter efficacement contre les créatures qui s'en prennent à sa demeure dans le Dracula de Bram Stoker... Matheson nous livre une oeuvre angoissante, où l'on tremble à chaque page pour le héros, en le voyant sombrer dans une descente aux enfers dont rien ne semble pouvoir le tirer, alors même que les ennemis sont sans cesse plus nombreux autour de lui. Au fil de la lecture, on oublie peu à peu le film, certes plutôt réussi, mais inférieur au roman à plus d'un titre, cherchant les raccourcis faciles et les rebondissements attendus, alors que le roman a le mérite de sortir davantage des sentiers battus, et d'éviter le puritanisme ridicule du film sur les questions de sexualité qui travaillent beaucoup le héros. La vraie force de ce roman réside surtout dans un renversement de perspective absolument vertigineux qui nous amène à reconsidérer notre point de vue sur l'histoire : qui est le véritable monstre, finalement ? (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Un virus a transformé tout le monde en vampire. Seul Robert Neuville est immunisé et résiste toutes les nuits à sa famille, ses voisins et ses amis qui veulent le transformer en l'un des leurs. Il ne peut s'aventurer dehors que le jour afin de trouver les produits de première nécessité. Il se remémore alors son bonheur passé, quand il n'était pas chaque jour astreint à commettre des actes barbares pour survivre. Combien de temps tiendra le dernier Homme ?
Richard Matheson revisite avec brio le mythe du vampire. Une adaptation cinématographique a été réalisée en 2007 et comme souvent elle a complètement dénaturée le livre. Amis lecteurs, préférez donc l'original !
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Trop connu que pour en parler longuement, Je suis une légende reste un excellent livre (de vampires ???) d'Apocalypse ... une fin du monde psychologique empreinte de folie, de sauvagerie, de maladie ... c'est parfois étrange, dérangeant, aux limites de la possibilité ... notez qu'avec tous les films tirés de ce livre ... tout le monde en connait bien une partie ou l'autre ... je préfère par ailleurs les anciennes versions avec Vincent Price (The last man on earth) et Charlton Heston et Anthony Zerbe (Omega Man) ... le livre reste unique en son genre surtout pour une finale dure et implacable ... à redécouvrir !
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Pour une fois que je pense que le film est mieux que le livre ! Ou alors je ne suis pas objective , ce film ayant été vu et revu dans notre couple comme un de nos films préférés !
Le livre est sympa et se lit bien mais cette façon "seul au monde " m a un peu ennuyée... J ai pas spécialement accroché au passage sur la biologie et les explications sur la vie d avant sont brèves...
La fin? Pareil... finalement le livre traîne pour nous donner une fin bâclée...
Je ne suis pas déçue de l avoir lu car c'est toujours sympa de voir d où un livre vient :)
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Un roman post-apocalyptique vraiment prenant.
Le livre n'a que peu de similitudes avec le film dans lequel à joué Will Smith il y a quelques années.
Cette histoire est bien moins lisse de par son héros mais aussi de par le déroulement de certains événements.
Le mystère des rodeurs ne se délie que progressivement.
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