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3,73

sur 2857 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis plonger dans le roman de François Mauriac en apprenant que le regretté Claude Miller venait de l'adapter pour le grand écran. Je voulais me faire mon idée avant d'en voir sa réalisation. Peu adepte de roman dit classique, mon sentiment est partagé. Tout d'abord l'aspect positif, le style de Mauriac pour décrire les tourments de ces personnages est remarquable, le témoignage de Bernard pour sauver son empoisonneuse de femme montre avec force la lâcheté et l'hypocrisie d'une bourgeoisie prête à tout pour ne pas éclabousser son nom.
Mais, mon problème vient de mon indifférence aux personnages. Thérèse qui même si son désir de liberté est compréhensible (surtout lorsqu'elle que l'on connait la famille dans laquelle elle est rentrée, et le monstrueux benêt qu'elle a épousé) est d'un égoïsme insupportable, son comportement maternel étant le summum de mon antipathie pour son personnage.
Quand à Mr Desqueyroux, homme rustre, insensible au désir, préférant les distractions loin de la maison me semble un peu trop caricatural. Mais vu l'engouement autour du roman de Mauriac c'est moi qui suit à côté de la plaque. (Pas facile de rimer avec Mauriac).



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François Mauriac écrivain, aux convictions chrétiennes bien ancrées. Grand
journaliste et talentueux éditorialiste dans divers journaux et hebdomadaires et
ce jusqu' aux années quatre-vingt, je crois. C' est aussi un homme de conviction
En écrivant sur la classe bourgeoise, François Mauriac qui en est issu,sait de
quoi il parle.
Thérèse Desqueyroux est l' histoire d' une jeune femme appartenant à la classe
bourgeoise. Elle est mariée à Bernard et a une fille .
Thérèse tente, un jour, d' empoisonner son mari.Ayant commis un tel acte,Thérè
-se est une criminelle.Pour sauver l' avenir de sa fille, Bernard dépose de façon
que sa femme obtienne un non-lieu.Sa femme est acquittée et rentre avec son
mari à la maison.
Maintenant, une question se pose : Pourquoi cette jeune femme, d' un milieu
riche et aisé a-t-elle commis un tel acte gravissime? Que s' est-il passé dans
sa tête ?
Pour Thérèse, cet acte est un acte de révolte contre cette société hypocrite,
rigide, fermée sur elle-même. Thérèse voulait vivre sa vie comme elle le veut
elle mais pas d' une vie selon des convenances et des rites imposés par les
autres. Elle voulait se sentir libre et vivre librement.
A sa sortie le livre de Mauriac a connu un grand succès de librairie et a reçu
les louanges des médias.François Mauriac est prix Nobel de littérature.
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Thérèse Desqueyroux a tenté d'empoisonner son mari. Pour éviter le scandale, son mari fait des déclarations permettant d'obtenir un non-lieu.
Ainsi affranchie de la justice officielle, Thérèse Desqueyroux se retrouve confrontée à celle voulue par son mari qui devient ainsi juge, partie et exécuteur de sa peine.
C'est ainsi qu'elle se retrouve enfermée chez elle et tombe dans un prostration profonde.
François Mauriac nous fait vivre ici un angoissant huis-clos. Et même si le geste commis par Thérèse est bien là, le récit de cette captivité privée est difficile.
Mauriac a écrit, à cette occasion, certaines de ses plus belles pages.
Ce roman est angoissant, mais il est difficile d'en décrocher tant que l'on a pas atteint la fin.
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Thérèse Desqueyroux, qui a empoisonné son mari, sort libre du tribunal car il a témoigné en sa faveur pour sauver les apparences. Comment Thérèse en est arrivée là ? Comment son mari va-t-il gérer sa "liberté" ?

Voilà un court roman adapté d'un fait-divers qui a marqué l'auteur. Ecrit agréablement avec un poil de patois et bien sûr de vieux français (un siècle nous sépare), ce récit se laisse lire assez rapidement, mais a tendance à nous perdre un peu dans les pensées de Thérèse au point d'affecter sensiblement la perception de la chronologie des évènements. Pour cause, majoritairement, la ponctuation datée et la mise en page (mon édition date de 1989) avec des paragraphes qui s'enchaînent alors qu'on change de mode de narration.
Cette histoire de femme mariée pour la convenance et qui passe à côté de sa vie sans réelle envie personnelle peut toutefois déconcerter le lecteur. Qu'y a-t-il à retenir au final ? La critique des exigences de la société, de l'importance de l'honneur familial et des traditions ; le paralèle entre la prison officielle et celle, pernicieuse, de la maison où Thérèse se retrouve séquestrée comme si elle avait été judiciairement condamnée ; le portrait d'une femme qui voudrait s'affranchir des exigences du genre féminin de l'époque...
Tous ces thèmes sont importants, surtout pour l'époque de publication. Nul doute qu'il y a dû avoir quelques remous à sa sortie. Mais de nos jours, dans nos sociétés occidentales où la femme a quand même beaucoup plus de droits (même si certains partis politiques tentent de nous ramener au Moyen-Âge), le message a perdu de sa superbe. Tout cela sans compter la froideur passive de Thérèse qui engage peu le lecteur en sa faveur...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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CHALLENGE NOBEL 2013/2014 (7/15)

A la relecture de ce roman, je comprends pourquoi la première fois, imposé lors du français du BAC, il n'avait pas soulevé chez moi, un enthousiasme fulgurant. Je pense que je n'avais pas à l'époque, le recul nécessaire, en d'autres termes la maturité apportée par l'âge, pour l'apprécier. J'ai choisi de le relire, non pas comme je l'ai déjà dit, à cause du souvenir impérissable qu'il m'avait laissé, mais pour apporter une pierre de plus à mon challenge Nobel (pas facile celui-là!).
Je dois avouer qu'aujourd'hui, je pose un regard différent sur Thérèse, un regard plein de compassion. Que pouvait faire cette femme, alors que sa propre identité était étouffée sous le poids des convenances, que sa valeur humaine était assimilée à une parcelle de pins, pour exister, pour sortir sa vie de l'ornière à laquelle elle était condamnée par la société bien-pensante de l'époque ? C'est la solitude qui régissait son existence et l'a poussée par deux fois à des gestes désespérés (à l'égard de son mari puis d'elle-même) . La fin du roman sera -t-elle vraiment libératrice ?
Mis à part à propos de l'indifférence pour son enfant, ce personnage tout en complexité a obtenu mon assentiment, peut-être par solidarité féminine.
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A une époque où les mariages arrangés permettaient aux familles bourgeoises d'associer leurs fortunes et leurs terres, Thérèse Desqueyroux décide de se caser avec un héritier. Personne ne l'y oblige, mais elle n'est amoureuse d'aucun autre homme et sa connaissance de la société dans laquelle elle évolue lui donne le sentiment que c'est son devoir. Sauf que très vite, Thérèse s'ennuie dans les rôles exclusifs d'épouse et de mère, qui lui sont alors imposés par la société en dépit de ses envies et ambitions ; Elle regarde, jours après jours, l'homme qu'elle a épousé avec de plus en plus de distance, d'oeil critique. Elle continue de le chérir en apparence mais s'en détache de plus en plus, jusqu'à avoir du mal à supporter sa présence.


Du coup, quand le médecin lui prescrit de petites doses d'arsenic dont, étourdi, il ne suit pas toujours la posologie, le doute s'immisce en Thérèse, qui entrevoit une délivrance. Devrait-elle lui faire remarquer son surdosage… ? Ou alors vérifier si ça le rend vraiment malade en en rajoutant volontairement…? de non-assistance à personne en danger, Thérèse osera-t-elle passer à tentative d'assassinat ? Lorsqu'elle en sera accusée devant la Cour (par cette même société qui encourage ces mariages arrangés), c'est le témoignage de son mari, désireux d'éviter le scandale et de protéger sa fille, qui la sauvera. Mais encore lui reste-t-il à l'affronter : Comment va-t-il réagir face l'épouse qui a attenté à sa vie ? A-t-elle en réserve une explication convaincante à son geste, et qu'a-t-elle fait exactement ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ? Pour le savoir, Thérèse rembobine sa vie depuis l'enfance, lorsqu'elle a rencontré la soeur de son mari…


« Où est le commencement de nos actes ? Notre destin, quand nous voulons l'isoler, ressemble à ces plantes qu'il est impossible d'arracher avec toutes leurs racines. »


*****

C'est en voyant la vie de Thérèse défiler sous nos yeux au rythme de ses pensées, que nous entrevoyons les diverses raisons qui ont contribué à sa descente aux enfers. Une certaine idée du devoir, une héroïne qui étouffe littéralement et aspire à autre chose, un mari qui ne lui correspond pas et en vient à lui répugner… Alors qu'à cette époque, on ne divorce pas ! Les réputations des protagonistes ainsi que celles de leurs familles en souffriraient. Thérèse s'arrange donc avec sa conscience… Jusqu'au jour où un événement la fait réfléchir, la fait rêver de liberté, lui donne des ailes ; et accélère ses décisions.


Le personnage de Thérèse fut pour moi peu attachant car j'ai eu du mal à m'identifier à elle, en partie parce que personne ne l'a forcée à choisir cette vie, à part un sens du devoir et des conventions sociales en trop lente évolution. Et si je comprends en revanche qu'elle ait pu se sentir piégée, étouffée dans cette vie qui finalement ne lui correspond pas, la narration extérieure a mis de la distance entre moi et les pensées de cette femme indépendante et peu empathique. du coup, à côté de son mari qui la traite plutôt bien, elle paraît plus froide et calculatrice – il est vrai que la place des femmes dans la société ne lui a guère laissé le loisir de se montrer sous son meilleur jour. Il faut dire également qu'on l'écoute juste après le procès, alors qu'elle doit être comme anesthésiée par tout ce qu'elle vient de vivre et essaye de réfléchir avec du recul.


C'est en tous cas avec une belle écriture et en très peu de pages que François MAURIAC parvient à nous faire pénétrer dans l'ambiance pesante de cette société moralisatrice et plutôt faite pour les hommes. Il décrit aussi une société bourgeoise qui étouffe sous les conventions et cherche à les contourner un peu désespérément par tous les moyens (que ce soit Thérèse ou, vous le verrez, son mari lorsqu'elle revient à la maison !). Ainsi, deux problématiques s'affrontent dans ce roman : Jusqu'où peut-on aller pour se sentir libre ? Et jusqu'où est-on prêt à aller pour sauvegarder les apparences, à une époque où elles ont tant d'importance… ?


"Mais Thérèse avait obéi peut-être à un sentiment plus obscur qu'elle s'efforce de mettre au jour : peut-être cherchait-elle moins dans le mariage une domination, une possession, qu'un refuge. Ce qui l'y avait précipitée, n'était-ce pas une panique ? Petite fille pratique, enfant ménagère, elle avait hâte d'avoir pris son rang, trouvé sa place définitive ; elle voulait être rassurée contre elle ne savait quel péril. Jamais elle ne parut si raisonnable qu'à l'époque de ses fiançailles : elle s'incrustait dans un bloc familial, "elle se casait" ; elle entrait dans un ordre. Elle se sauvait."


Un court classique agréable à lire, dont la belle plume et l'efficacité ont compensé mon manque d'attachement au personnage.


Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Lecture commencée le 08/12/2012
première impression : un peu vieillot comme style...
fin de lecture... 11/12/2012

Thérèse, après avoir tenté d'empoisonner son époux se retrouve assignée au tribunal. Sur le chemin qui la ramène du tribunal à la propriété, Thérèse fait défiler sa vie.

Bien longtemps que je n'avais pas relu un livre de Mauriac, vagues souvenir d'ennui scolaire... je n'aime pas beaucoup plus d'ailleurs bien que ce livre soit vraiment très bien.

On sent une femme pas vraiment faite pour le milieu auquel elle appartient, qui se sent à l'étroit, enfermée, comme prise au piège. Une femme dont la fonction était à l'époque de se marier pour agrandir les terres familiales et donner des enfants à "la famille", perpétuer le nom...

Et l'amour ? non, elle peut juste espérer de fondre dans sa nouvelle famille, épauler son époux, le servir, et surtout lui donner un héritier, heureuse si elle peut l'aimer ou au moins avoir de l'affection pour lui. Finalement, un roman très féministe pour l'époque.

Pourquoi a-t'elle essayer de tuer son époux ? pas d'amant en vue pourtant ce serait le plus logique, le sait-elle elle-même, probablement pas, juste qu'elle étouffe, qu'elle a besoin de retrouver sa liberté, de vivre enfin.

A un certain moment, j'ai pensé qu'elle ressentait un amour homosexuel envers sa belle-soeur, en fait, on ne la voit joyeuse qu'a l'époque du collège avec Anne. Sinon, le reste du temps elle semble froide et insensible, même l'amour maternel lui semble inconnu.

Bref, une femme dont il est difficile à connaître et avoir de l'empathie pour elle, victime et bourreau, inclassable justement.
Lien : http://mazel-au-fil-des-livr..
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Une histoire déprimante qui se déroule dans les années vingt du dernier siècle dans le Sud-Ouest de la France. Thérèse, une femme intelligente et malheureuse, a tenté d'empoisonner son époux. L'affaire a été déclarée un « non-lieu » par le court et elle peut retourner chez sa famille. Sa victime, son époux, il a aidé Thérèse par mentir dans son témoignage, mais seulement pour protéger le nom de la famille. Après sa rentrée à la maison, Thérèse s'est traitée comme une prisonnière par son époux et par sa belle-famille. Malgré tout le malheur et toute la misère présentés dans cette histoire déprimante, l'auteur a quand même trouvé une fin libératoire.

C'est un livre qui me rappelle à quelques autres oeuvres, comme « Une vie » De Maupassant ou « Thérèse Raquin » de Zola, qui présente aussi des femmes malheureuses, des campagnes ennuyeuses, des conditions démoralisantes, des futures gâtées et tout le reste. Malheureusement, contrairement à ces autres oeuvres, le livre de Mauriac ne m'a pas plu vraiment. En effet, je trouve l'histoire peu captivante.

L'élément central de l'intrigue est la tentative de Thérèse d'empoisonner son époux. Je ne comprends pas vraiment son motif. Bon, elle est déçue, le bon homme qu'elle a marié manque d'éducation et il est peut-être un peu simple et brusque, mais l'empoisonner pour ça ? Bien qu'il y ait quelques autres éléments dans l'intrigue, je ne suis pas sûr que seulement un époux décevant suffise pour commettre un meurtre. On ne peut pas trouver beaucoup plus d'indications dans le livre, car le personnage de Thérèse reste plat et son caractère reste un peu sous-exposé. Ses relations avec d'autres personnages dans le livre ne sont pas très développées non plus. En lisant, j'ai perdu rapidement mon enthousiasme pour le livre à cause de ce manque de compréhension.

J'espère que les autres oeuvres du même auteur soient un peu plus intéressantes. Après tout, François Mauriac est un écrivain bien connu qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1952.


Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Il s'agit de ma première immersion dans une oeuvre de François Mauriac, et je dois dire que dès les premières pages j'ai apprécié la qualité du style de l'auteur.

Le début du roman m'a plu. L'intrigue se déroule dans un village français du sud ouest non loin de Bordeaux. François Mauriac s'inspire d'une histoire vraie, celle de Madame Canaby, mais en propose une adaptation totalement libre. En effet, dans la partie "approches de l'oeuvre" située à la fin de l'ouvrage, Mauriac parle de la genèse du personnage de Thérèse en ces termes : « Ainsi, je l'ai raconté d'ailleurs bien souvent, pour Thérèse Desqueyroux il y a eu d'abord, entre bien d'autres, la vision d'une dame de Bordeaux qui s'appelait Madame Canaby, accusée d'avoir empoisonné son mari ; j'ai assisté à une audience du procès - j'avais 17 ou 18 ans à ce moment-là - et j'ai gardé le souvenir très vif de cette petite silhouette entre les deux gendarmes dans le box des accusés, de cette bouche mince, de cet air traqué, de son regard. Ceci dit, le personnage de la dame en question n'avait absolument rien de commun avec mon personnage : j'ai emprunté à son affaire les circonstances matérielles de l'empoisonnement, mais je n'ai pris qu'une silhouette. » (p 153)

Au début du roman, Thérèse sort du Palais de justice. Accusée d'avoir voulu empoisonner son mari, elle bénéficie d'un non-lieu. Dès lors, on entre dans ses pensées : « Avec Thérèse et dans la conscience de Thérèse... C'est là que, pendant la plus grande partie du récit, le lecteur se sent installé. » (p 157)

Thérèse se sent prisonnière de son mariage. Au fil de la lecture, j'ai ressenti une certaine lassitude. Je ne suis pas parvenue à m'attacher à ce personnage qui dégage une certaine froideur. Sans doute le récit à la troisième personne a-t-il renforcé mon sentiment.

En résumé, un livre incontestablement très bien écrit mais qui n'a pas su me transporter dans les tourments intérieurs de ce personnage féminin.
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Je ne connaissais François Mauriac que de nom et je peux dire que si ma première rencontre avec l'auteur ne fut pas une catastrophe, elle ne fut pas non plus une grande réussite, un peu comme un premier rendez-vous ni franchement loupé, ni réellement réussi, quand on ne sait pas trop si on laissera une seconde chance ou pas à l'autre de nous séduire (et de mon côté, lorsque j'hésitais, au final, la réponse a toujours été "j'aurais mieux fait de m'abstenir").

Je partais pourtant avec un a priori plutôt favorable, ayant très envie de découvrir Thérèse Desqueyroux. Forcément, je ne crois pas être la seule, le titre me faisait penser à Thérèse Raquin, d'autant que le sujet, dans une certaine mesure, s'avérait similaire. Une femme qui tue ou tente de tuer son époux. Mais la comparaison s'arrêtera là. Je trouve d'ailleurs qu'ici, l'héroïne se rapproche davantage de l'Emma Bovary de Flaubert que de la Thérèse de Zola. Et encore, j'éprouve une certaine tendresse pour Emma Bovary que je n'ai absolument pas pour l'héroïne de Mauriac, mais ça, c'est une autre histoire.

Je suis passée par plusieurs phases avec ce livre. Alors qu'il est pourtant très court (moins de 200 pages dans mon édition), j'ai réussi, parfois, à m'y ennuyer, pour, la page d'après, reprendre plaisir à l'intrigue voulant savoir le pourquoi du comment. Mais à ce sujet aussi, j'ai fini déçue.

L'écriture de François Mauriac, je l'avoue, ne m'a pas embarquée non plus. Je l'ai trouvé très "datée", dans ce roman en tout cas, ne faisant donc pas de lui, à mon humble avis et selon mes critères, une oeuvre intemporelle - contrairement, étonnamment, à la Thérèse de Zola par exemple, pourtant écrit bien plus tôt. Néanmoins, je dois admettre quelques fulgurances littéraires au détour de certaines phrases.

En résumé, sur la couverture de mon bouquin (une vieille édition trouvée chez mon bouquiniste, vous savez un de ces anciens romans du livre de poche), il est inscrit que Thérèse Desqueyroux est estimé, selon de grands auteurs, comme l'un des douze meilleurs romans du demi-siècle. Je ne vais pas explicitement contredire ces grands écrivains, oh et puis si finalement, un roman appartenant aussi finalement à ses lecteurs, mais selon moi, il en est loin, je n'ose imaginer qu'il n'existe pas douze autres romans, écrits entre 1900 et 1950, bien meilleurs que celui-ci.

Lu en février 2021


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