Le Cycle du Trillium, tome 5 : Le Trillium céleste

Nous retrouvons encore une fois les triplées empêtrées dans une affaire de magie, d'amour et de fin du monde (et beaucoup d'orgueil aussi).
Je ne reviendrai pas sur la trame désormais vue et revue, reprise ici pour la troisième fois (après les tomes 1 et 2). L'ordre des romans n'est toujours pas à respecter car ce cinquième tome est le quatrième dans l'ordre chronologique !
L'intrigue reste divertissante et efficace ; toutefois, j'ai été déçue par l'utilisation du personnage de Tolivar, le cadet d'Anigel qui se rêve magicien. On nous laisse paraître sa dualité, sa loyauté vascillante envers sa mère et son désir pour l'Étoile... Je m'étais dit qu'il ferait un bon antagoniste (même léger) à ses tantes ainsi qu'à Orogastus, et puis non. En fait, ce n'est qu'un adolescent qui joue à l'apprenti sorcier. Malgré son moment de gloire lorsqu'il sauve sa mère, il est rapidement effacé par le Trillium vivant et le Maître de l'Étoile.
Le réel intérêt de ce tome réside dans la vérité enfin dévoilée autour des Disparus. L'Archimage du Firmament narre leur arrivée dans ce monde, leurs avancées technologiques et surtout les raisons et les circonstances de leur départ si mystérieux.

A noter que l'édition que j'ai lue ne s'intitule pas "Le trillium céleste", mais "La guilde de l'Étoile" ! La version avec le trillium est plus pertinente à mes yeux, surtout que c'est aussi son titre d'origine.