Les paparazzi, tome 8 : Scoops en avalanche

Me voici arrivée à la fin de mes albums Paparazzi, après, je n'en avais plus acheté, ne sachant même pas qu'il en était sorti d'autres (2, d'après ce que j'ai vu sur Bédéthèque).

Ma collection restera incomplète, car si cette série est amusante et que l'on passe un bon moment en les (re)lisant, ce ne sera jamais la série humoristique du siècle, ni de l'année, même si elle fait du bien par où elle passe : au moral, au cerveau et aux zygomatiques. Parfois, on ne demande rien de plus que d'oublier durant quelques instants les merdes du monde…

Avalanche de scoops et avalanche d'emmerdes pour nos deux paparazzi, Nicolas et Joy, son assistante. Ils vont encore s'en prendre plein la figure pour par un rond, tenter le tout pour le tout et se planter, se prendre des coups et terminer à l'hôpital (j'espère qu'on leur fait des prix).

Comme dans les albums précédents, l'image de couverture trouvera sa chute amusante dans l'album, en deux images (une au début de l'album et la chute à la fin).

La question que l'on se pose toujours en commençant à lire un de leur gag, c'est de savoir comment ils vont se planter, avec leur scoop imparable, leur technique super, le truc auquel personne n'avait pensé… C'est toujours drôle.

Sur ce sujet, le scénariste Cauvin a passé bien des situations en revue, sans se répéter (ou alors, si le départ est dans le même genre, la chute change, comme avec le patron qui se prend des coups).

Tout le sel se retrouve dans ses situations folles dans lesquelles Nicolas et Joy se retrouvent et on en arrive à avoir pitié de ces pauvres paparazzi, enfin, ceux de la bédé, bien entendu.

Certes, l'humour ne vole pas haut, il est dû aux péripéties et autres accidents qui arrivent à notre duo. Les gags s'enchaînent, certains avec une petite touche de cynisme.

Heureusement que pour le cynisme, il nous reste les réflexions de leur patron, cirage au bec, nuage noir de fumée au plafond. Pour lui, la fin justifie les moyens (sauf si ça le concerne!!).

Ce fut tout de même bien plaisant de relire cette série (que je n'avais plus relue depuis des lustres), même si ça n'a pas fait avancer le rangement de ma biblio.