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4,04

sur 1065 notes
Ce livre est un diamant que j'ai croisé sur ma route. Je suis sortie profondément bouleversée de cette lecture. Quelle histoire magnifique, splendide et émouvante ! Quelques larmes ont coulé ! Des souvenirs resteront gravés dans ma mémoire. Si vous aimez les histoires d'amours impossibles, les sagas familiales sur plusieurs générations, ce livre est fait pour vous !
Tout au long de ce récit, nous allons suivre Meggie Cleary depuis son plus jeune âge. Tout commence par une existence rude en Nouvelle-Zélande où elle est la seule fille au milieu d'une ribambelle de frères qui ne cessent de la tourmenter. La misère est le pain quotidien de la famille mais leur quotidien bascule lorsqu'ils partent en Australie auprès d'une riche tante. Là-bas, sur l'immense domaine de Drogheda, ils vont mener une vie d'éleveurs de moutons. Sur place, Meggie se prend d'affection pour un jeune prêtre, Ralph de Bricassart. Au fur et à mesure des années qui passent, ce doux sentiment se transforme en passion dévorante.
L'auteur aborde plusieurs thèmes avec finesse et tout en douceur. Avant tout, il s'agit ici d'une histoire d'amour impossible entre un prêtre et une jeune femme : dévoré par son ambition et enchaîné à vie par son devoir de prêtre, le père Ralph choisit sa vocation au détriment de Meggie. Certaines parties de la vie de Meggie sont poignantes mais ce ne sont que les multiples conséquences de cet amour défendu. L'auteur égratigne au passage les règles strictes de la religion catholique, notamment celui sur le célibat des prêtres.
Il est question aussi des relations familiales : on sent l'amour que les membres de la famille se portent entre eux, mais c'est très sobre, sans effusions ni mots tendres. Comme nous les suivons sur plusieurs générations, on a une belle et longue saga familiale qui permet de s'attacher à tous ses personnages.
On découvre aussi la rude vie des propriétaires terriens australiens. Ces derniers vivent sur un climat aride et sec où l'intégralité du patrimoine peut être dévastée à la moindre longue sécheresse, incendie ou orage violent.
Le style d'écriture est limpide, fluide avec de magnifiques descriptions de la campagne australienne. On s'y croirait presque. Pour ma part, durant cette lecture, c'était comme si une partie de moi déambulait à Drogheda et vivait avec la famille Cleary, partageant leurs joies et leurs peines.
Pour conclure, un roman que je recommande vivement à toutes les personnes qui aiment les romans sentimentaux!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Un grand classique de la littérature du 20e siècle !
Tout commence lorsque la famille Cleary s'installe en Australie, dans le magnifique et gigantesque domaine de Drogheda. Meggie a 9 ans, le père Ralph de Bricassart en a 28, dès le premier regard un lien indescriptible les unis. Au fur et à mesure, l'amour de Meggie grandit tandis que Ralph lutte contre ses sentiments.
Colleen McCullough nous entraîne dans les vastes plaines de l'Australie où la chaleur et la sécheresse exacerbent les émotions. On s'attache à tous les personnages comme s'ils faisaient partis de notre propre famille.
Ralph refoule ses sentiments pour Meggie pendant une grande partie de vie, quand enfin il les accepte un grand dilemme le tiraille : doit-il se tourner vers l'amour de Dieu ou vers son amour pour Meggie ?
Une multitude de thèmes sont abordés : les conditions de vie des agriculteurs en Nouvelle Galle du Sud, la religion, l'amour impossible, les relations mère-fille et frère-soeur, l'immigration, la guerre...
J'ai pris un plaisir fou à lire ce livre que j'ai dévoré en un temps record !
A quand une nouvelle version cinématographique de "Les oiseaux se cachent pour mourir" ?
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Triste saga familiale relatant la vie de la famille Cleary de 1915 à 1969.
Oui, le premier mot qui me vient, c'est "triste".
Colleen Mc Cullough a beau nous faire découvrir l'Histoire de l'Australie avec ses us et coutumes du XXe siècle, je retiens principalement la tristesse de la vie des Cleary puisqu'elle est plus parsemée de morts et de malheurs que de joie.
On connaîtra trois générations dans ce livre.
À chaque génération, une seule femme.
À chaque femme, sa croix.
Parce qu'au fond, ce sont ces trois femmes qui font vivre cette histoire. C'est au travers d'elles qu'on vibre, qu'on se questionne, qu'on comprend. Ces trois femmes qui vont tenter de mettre fin à leur malédiction qui semble se transmettre de mère en fille. Pourquoi n'arrivent-t'elles pas à vivre leurs amours de façon épanouie ?...

Je ne raffole pas des amours romantiques contrariés.
Je ne suis pas sûre de m'être attachée aux personnages principaux parce que j'ai versé une larme seulement sur la vie de Stuart Cleary.
Je ne suis pas sûre d'avoir retenu les principaux évènements historiques parce que j'ai avant tout été frappée de découvrir les origines de la myxomatose.
Mais j'ai aimé ce livre triste. Indéniablement.
Et si je le déconseille aux déprimés, j'ai bien envie de découvrir Colleen Mc Collought au travers d'un autre de ses livres en espérant y découvrir un peu plus de joie de vivre.
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Quelle magnifique roman ! Cette saga familiale m'a fait voyagé au fin fond de l'Australie du XXème siècle, il m'a fait pleuré, m'a tenu en haleine... C'est un véritable coup de coeur pour ma part.
C'est un livre plein d'amour et d'espoir qui m'a tout simplement bouleversée.
J'ai adoré suivre le quotidien des membres de la famille de Maggie, je suis tombée amoureuse du père Ralph... Et j'étais affreusement triste de terminer ce roman.
J'espère avoir l'occasion de lire d'autres livres de Colleen McCullough, et je conseille à tous les amateurs de belles histoires d'amour de lire Les oiseaux se cachent pour mourir.
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J'ai lu ce livre, il y a bien longtemps déjà et pourtant je me souviens encore de certaines scènes.
J'ai toujours ce livre et je compte bien me replonger dedans un jour ou l'autre.
La vie de Meggy étant jeune m'a le plus marqué. Une enfant qui recherche sans cesse de la tendresse.
Ce récit a été pour moi, l'histoire d'une femme recherchant inlassablement l'amour avec un grand A.
Je me souviens avoir vu le film ensuite, et d'avoir été déçu de ne pas retrouver le même ressenti que dans le livre.
Surtout les scènes où elle voit Ralph pour la première fois et l'histoire d'amour avec Luke.... C'est là que j'ai compris toute la puissance d'un livre par rapport au film.
J'étais une adolescente quand j'ai lu ce livre, je recherchais dans mes rêves les plus lointains le grand amour, et je l'ai vécu, un été posé à même le sol, adossé à un arbre avec Meggy...

Lien : https://angelscath.blogspot...
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Ce que je craignais arriva, je suis tombé sur un énorme pavé (en anglais), une version longue d'un genre littéraire qui ne me passionne pas. J'ai sauté quelques chapitres… bon d'accord un bon tier du bouquin de vide abstrait. Je partais avec un apriori négatif, sur la quatrième de couverture il est mentionné comme étant la réponse australienne à Autant en emporte le vent. Il a été un de mes pires cauchemar de lecture, et Thorn birds aussi malheureusement.

L'histoire raconte celle de … je m'y suis perdu après 200 pages, le gros problème dans ce livre c'est qu'à chaque personnage j'ai eu droit à l'arbre généalogique complet. Les détails pas vraiment utiles du style Cormac ressemble à son frère Connor, je n'ai pas la moindre idée de la tête de son frangin ni de lui du coup. J'ai détesté, ce qui est rare.

Si un jour je vais en enfer, il sera dans ma bibliothèque.
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J'avais découvert le téléfilm petite, j'ai lu le livre 20 ans plus tard et j'ai adoré !
Un roman bien écrit, une histoire impossible - certes un peu tirée par les cheveux, mais c'est joli - et une intrigue qui se déroule sur presque toute une vie !
Aux lecteurs qui ont besoin de rêver à un amour inattendu et plus fort que tout, je recommande.
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Près de 900 pages pour ce pavé ! Les Oiseaux se cachent pour mourir est paru en 1977 et raconte l'histoire de la famille Cleary sur plusieurs générations. Meggie, que l'on découvre le jour de ses quatre ans dans les premières pages (en 1915), sera le fil rouge de cette saga familiale. Ses parents, son amant et ses enfants seront les autres marqueurs du livre.

La vie n'est pas évidente chez les Cleary. le père travaille beaucoup, comme tondeur de moutons, et peut passer plusieurs semaines hors de la maison. La mère, Fee, cache une blessure. Son côté aristocratique ne l'empêche pas d'être une femme d'intérieur de premier plan. Viennent ensuite les enfants, plusieurs garçons et une seule petite fille. Les temps sont durs, mais la famille est plutôt heureuse en Nouvelle-Zélande.

De l'autre côté, Mary Carson. La vieille dame est veuve depuis des années et sans effet. Richissime, avec un immense domaine (faisant un peu penser à Tara dans Autant en emporte le vent), elle n'a d'yeux que pour le très séduisant père Ralph de Bricassart. Amour et haine se mêlent joyeusement dans le coeur de Mary. Sans héritier direct donc, elle décide de faire venir à ses côtés, à Drogheda, en Australie, son frère, Paddie Cleary, sa belle-soeur et leur tripotée d'enfants, afin de leur passer progressivement la main. C'est Ralph qui ira les chercher à la gare, et qui tombera sous le charme de la petite Meggie, neuf ans à l'époque, soit dix-huit ans de moins que lui…

Ce livre mêle habilement religion (très présente), amour, société (avec le développement de l'Australie de 1915 à la fin des années soixante)… Chaque personnage a ses forces et ses faiblesses, et même l'odieuse Mary Carson finit par toucher notre coeur. On a énormément de sympathie et d'affection pour cette famille qui tente de s'aimer autant qu'elle le peut, mais qui n'y arrive pas tout le temps.

La plume est belle, les sentiments exacerbés sont bien décrits, on sent sur soi la poussière australienne, on entend les mouches qui bourdonnent et ces magnifiques oiseaux qui entonnent leur chant du cygne en mourant.

Un grand roman.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Comme la plupart du monde, j'ai découvert cette oeuvre par la série télévisée (ayant grandi avec puisque ma mère possède le coffret DVD dont elle ne se lasse pas). Après un énième revisionnage des films, je me suis décidée à me procurer le roman et de m'envoler pour Drogheda. Ce roman fut une excellente lecture ! Et force de remarquer que l'oeuvre n'est pas tant à l'eau de rose que je le pensais.

Pour ceux qui ne connaissent pas cette oeuvre, nous suivons la famille Cleary qui est une famille d'éleveur. Appelé par Mary Carson (soeur du père Cleary, Paddy), la famille quitte la Nouvelle-Zélande pour l'Australie. Dès cet instant-là leur destin changera et notamment pour l'unique fille des Cleary, Meggie. En effet, dès son arrivé en Australie, Meggie se lie d'affection pour le beau prêtre Ralph de Bricassart. Cet affection deviendra une passion amoureuse quelque peu dévastatrice.

Tout d'abord, je retiens de cette oeuvre les belles descriptions de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. La terre est verte en Nouvelle-Zélande tandis que celle d'Australie n'est que poussière. Je revois encore ces nombreux chevaux, kangourous et oiseaux parcourant la terre australienne. Mais surtout les magnifiques fleurs bordant Drogheda.

Concernant l'histoire d'amour entre Meggie et Ralph, elle est surtout le file rouge du roman. En réalité, les deux protagonistes ne se voient presque tous les dix ans mais malgré les années leur amour ne s'étiole pas.

J'ai aimé de nombreux personnages tel que Ralph de Briccasart, Meggie, Dane, Rainer et Vittorio. J'ai beaucoup apprécié les passages concernant le tourments de Ralph, devant choisir entre Dieu et la femme qu'il aime. En réalité, ce sujet se révèle universel car il est celui du choix entre l'ambition et l'amour. Meggie, quant à elle, est fougueuse ! Refusant de suivre ce que lui impose la société. Dane est mon chouchou du roman pour de nombreuses raisons mais notamment pour sa pureté d'âme et sa bonté. Il est une version parfaite de Ralph de Bricassart.

Étant croyante le sujet de la religion m'a particulièrement intéressé. Je ne connaissais absolument rien du Vatican et de son fonctionnement ni des hiérarchies. Ce fut donc une bonne découverte ! D'ailleurs, je note plusieurs paroles du cardinal di Contini-Verchese (Vittorio) qui m'ont touché.

Toutefois, la traduction du roman est égale avec celle du titre, c'est-à-dire mauvaise. Il y a régulièrement des fautes de syntaxe, de grammaire et d'orthographe pourtant je possède la dernière version éditée du roman. Mais je vous rassure ce n'est pas non plus désastreux et illisible ! Mais une correction serait agréable … Par contre je ne sais pas qui est l'idiot (pardonnez moi du terme) qui a traduit le titre en français. Ce titre ne fait pas sens avec le titre original « The Thorn Birds » traduit littéralement comme «  Les oiseaux épineux ». Ce titre fait plus sens avec la légende précédant le début du roman.

Sur ce, je vous abandonne pour m'empresser à regarder les films ;)
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Une grande saga familiale qui commence en Nouvelle-Zélande, se poursuit en Australie et se termine en Europe. C'est avant tout l'histoire d'un amour impossible entre l'homme d'église Ralph de Bricassart et Meggie Cleary sur plusieurs décennies, mais pas que. Car on suit également les différents membres de cette famille, les Cleary, sur 3 générations. C'est un roman très intéressant, avec des décors grandioses, des évènements heureux et tragiques qui s'enchainent, et des personnages tourmentés à souhait. L'attirance réciproque entre le prêtre de Bricassart et Meggie est immédiate, bien qu'il ait 28 ans et elle 10 à leur première rencontre, ce qui donne lieu à des scènes parfois ambiguës, voir franchement gênantes, bien que rien d'immorale ne soit accomplie.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, mais le dernier quart se concentre essentiellement sur la nouvelle génération, mettant complètement de coté les personnages que l'on a suivit sur les plus ou moins 600 premières pages (sur les 875 sur compte mon édition), ce qui m'a pas mal refroidi. Ca n'en reste pas moins un grand classique qu'il faut avoir lu.
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