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4,04

sur 1065 notes
Il y a ce quelque chose d'inexplicable avec ce roman, d'inoubliable. Ce peut-il qu'il soit LE livre marquant le passage de l'enfance au monde des grands ? Ce livre légué par ma mère, à l'aube de mon émancipation, est celui de la découverte de soi. Un de ces romans que l'on chéri si intimement qu'ils en deviennent un peu notre.
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Qui ne connait pas ce livre? Tout du moins le titre de ce livre. Je devrais plutôt dire qui n'a jamais vu le téléfilm ou la mini série (comme vous avez envie de le dire). Tout le monde en a au moins entendu parler.

D'ailleurs quand j'en parle ou quand j'entends ou voit le titre, je pense à Père Ralph et à son interprète aux charmes ravageurs: Richard Chamberlain (ne me demandez pas le nom des autres acteurs, je ne pourrais vous les dire).

En lisant ce livre, j'étais souvent entrain de penser à revoir la série et j'ai vraiment envie (j'ai demandé à une amie de me passer ses DVD et c'est pour bientôt). A chaque passage, je m'apercevais que je me rappelais relativement bien de certains passages et d'autres qui ne me disaient rien.

En avançant, je me suis aperçue que le roman m'en rappelait un autre: Autant en emporte le vent, de part le fait que c'est un peu la saga familiale autour d'un domaine et l'histoire d'amour relativement impossible (même si elle l'est un peu moins dans Autant en emporte le vent).

Pendant un moment, je me suis souvent demandé comment l'auteur allait réussir à mettre sur le tapis, les sentiments de Ralph et Meggie sans tourner sur un ton qui aurait ressemblé à de la pédophilie (dois je rappeler qu'ils se sont rencontrés quand Meggie avait 10 ans et lui avait une vingtaine d'années).

Mais en plus des malheurs amoureux des deux personnages principaux, il y a souvent les malheurs familiaux qui sont relativement nombreux et par moment sont très rapprochés (Paddy et Stu). Si certains passages font pleurer, d'autres me font rêver et me donnent envie de me rapprocher de la culture australienne et d'en savoir un peu plus sur la construction de ce pays.

Malgré une certaine longueur, je peux pas dire que j'ai beaucoup ressenti cette longueur même si j'ai eu des débuts fort lents (qui sont dûs à des évènements plus personnels que littéraires).

C'est une "petite" lecture que je recommande surtout si vous avez vu la série et qu'elle vous a plu.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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J'ai lu ce roman quand j'étais adolescente et même si j'en garde un souvenir pas désagréable, je n'ai pas été transportée par l'histoire d'amour contrariée de Meggie Cleary et du Père Ralph de Bricassart.
Je vais être franche: cette idylle me met franchement mal à l'aise. Rien à voir avec le fait que Ralph soit prêtre, mais c'est plutôt le fait qu'il connaît Meggie depuis l'enfance et qu'il s'est comporté avec elle comme un père de substitution qui me dérange et que je trouve assez malsain.
Cet aspect, ainsi que des scènes de sexe trop nombreuses et souvent inutiles (mais c'est une habitude des romans de Collen McCullough) m'ont empêché de pleinement apprécier ma lecture.

Donc plutôt que la romance, je retiens surtout le côté fresque historique et saga familiale sur plusieurs générations de ce roman. L'histoire de la famille Cleary, qui émigre en Australie pour fuir leur vie misérable en Nouvelle-Zélande, est assez addictive au début du roman avant de s'essouffler par la suite (dans le dernier tiers du roman).
Je me suis rapidement attaché à certains personnages, surtout Meggie qui fait face à de nombreux malheurs et se débat dans ce monde où les femmes doivent se faire leur place pour vivre comme elles le souhaitent.
La description de la vie dans le bush australien au début du XXe siècle est intéressante et le roman aborde de nombreux sujets comme les relations mère-fille, la place de la femme dans un monde d'homme, la gestion d'un domaine agricole dans une région poussiéreuse et inhospitalière et bien sûr la religion.
C'est plutôt facile à lire, les pages se tournent rapidement et l'auteure parvient à nous tenir en haline pendant une grande partie du roman, mais son style trop mélodramatique m'a régulièrement exaspéré avant de frôler l'indigestion sur la fin.

Une lecture en demi-teinte donc pour ce grand classique de la littérature australienne connu dans le monde entier. C'était bien mais pas exceptionnel.
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Magnifique histoire de la dynastie O'Neil, Paddy et sa soeur Mary épouse Carson, l'épouse de Paddy Fee, née Armstrong dont les nombreux fils et l'unique fille Maggie personnage central du roman. La génération suivante Justine et Dane O'Neil les enfants de Meggie.

Paddy est fermier en Nouvelle Zélande. Sa famille vit pauvrement jusqu'au jour où sa soeur Mary, une veuve très fortunée qui habite l'immense domaine de Drogheda en Nouvelle Galle du Sud, l'invite à se joindre à elle dans l'exploitation. A cette occasion Ralph de Bricassart jeune prête Irlandais, qui a la paroisse à charge a de très grands liens de sympathie pour Meggie une fillette de dix ans, ce qui fait son bonheur étant donné qu'elle était délaissée par ses parents. le prêtre est plein de bonnes intentions à son égard. Mary décède et Ralph apprend qu'il est l'héritier de Drogheda et de la fortune de Mary qui ne se limitait absolument pas qu'au domaine mais également à de nombreuses entreprisse, fortune colossale donc.

Maggie devient femme et le prêtre veut lui faire comprendre que lui est engagé dans l''Eglise et que le temps est venu qu'elle se trouve un homme pour la vie ainsi elle épouse Luke O'Neil qui est cupide et pingre, absorbe son argent, préfère travailler de son côté plutôt que de vivre avec son épouse et surtout, il ne veut pas d'enfant. Ses souhaits sont aux antipodes de ceux de Meggie, son épouse. Meggie est épuisée par cette tension qui dure depuis des années mais a réussi à avoir une fille Justine conçue avec son mari. La brave Anne, qui l'héberge, lui paye deux mois de vacances sur l'île de Malock. Là, Ralph qui entre temps était parti au Vatican dans l'entourage du Pape a la prémonition que Meggie n'est pas heureuse et cela l'attriste au point de le décider à la rejoindre une semaine sur l'île. Ils s'expriment mutuellement le grand amour.

A son retour au Vatican, il confesse à son supérieur qu'il a rompu ses voeux de chasteté et d'obéissance. En fait il a rompu également les voeux de pauvreté puisqu'il est l'héritier d'une grande fortune.

Des signes physiologiques donnent la certitude à Meggie qu'elle est enceinte de sa relation avec Ralph et est bien décidée de se garder d'en parler à quiconque, et pour se faire parvient à avoir une relation sexuelle avec Luke qui renforce son plan. A cette suite, elle quitte Luke pour toujours et décide de rejoindre Drogheda ou un an après Justine nait Dane.

Dane et Justine grandisse et choisissent leur orientation de vie. Pour Justine c'est comédienne de théâtre à Londres et pour Dane c'est sept ans d'étude au Vatican pour devenir prêtre. Les projets aboutissent, ce qui est – on peut le comprendre – encore une grosse épreuve pour Meggie à laquelle vient encore s'ajouter la mort de Dane.

Que deviendra Drogheda ? Aucun des nombreux frères de Meggie ne se marie. le nom Cleary s'éteint. L'unique descendante, Justine, est bien décidée à ne pas prendre en charge Drogheda mais fini par se marier à trente an avec Rainer un politicien allemand, de dix an son ainée et ami de Ralph de Bricassart.

Ralph décède et Drogheda quitte la famille. C'est vraiment un triste épilogue.

Ce livre est un drame psychologique écrit avec beaucoup de tact par une femme neuro-physiologue, qui connaît bien l'Australie. Il me fait penser à ma famille. Mon père était le plus jeune d'une famille de dix enfants. Il était le seul avoir des fils permettant de perpétuer le nom. Moi je suis resté célibataire et mon frère à trois filles et pas de garçon. le nom s'éteint donc. Quant à la soeur ainée de mon père, elle a épousé un industriel alsacien. Toute la branche alsacienne est enterrée dans leur domaine et la famille à cédée l'entreprise. Je retrouve donc de grandes similitudes entre le contenu du livre et ma famille.

Ce livre permet de voir le bon et les travers de la religion catholique.

C'est une histoire superbement écrite que je recommande vivement.

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J'avais lu celivre il y a 40 ans et j en gardai un bon souvenir.
Comme je participe à plusieurs challenge j'en ai parlé avec des personnes fréquentant ce même challenge et nous avons évoqué ce livre.
L'occasion pour moi de le relire je dirai de le lire je ne rappelai pasl'histoire.
Un bon roman qui m'a fait passé un bon moment.
On y parle de l'Australie faune et flore , de l'élevage des moutons , des pionniers bien téméraires;de la religion.
C'est aussi une grande histoire d'Amour contrarié de temps en temps c'est sympa et reposant.
Ne soyez pas effrayé par ce pavé dont on ne devine pas la fin jusqu'à la dernière page.
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J'ai lu ce livre (les 2 tomes) adolescente, je crois.
Ce que j'en ai retenu, ce n'est pas l'histoire d'amour, qui m'a parue compliquée et souvent pleine de non dits, mais c'est la brièveté de la vie.
Avant, je nous croyais immortels et indestructibles (ma famille notamment...).
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Les sagas familiales...toute ma jeunesse estivale...
J'ai commencé à lire ce livre par curiosité, en ayant vu la série télévisée lorsque j'étais très jeune.
Au niveau de l'histoire en elle-même, on reste dans le classique du style saga familiale, avec des joies tout de suite suivies de drames, des intrigues, des secrets, le tout se déroulant dans un pays exotique (ici, l'Australie essentiellement). Je n'ai ressenti aucun ennui à sa lecture.
L'écriture est fluide, simple, moderne (pour un livre écrit en 1977), ce qui fait que j'ai accroché sans peine au roman.
Une très bonne lecture d'été, que je poursuivrais l'été prochain par la suite de cette saga écrite assez récemment.
Attention, il y a 874 pages en version poche, c'est donc une lecture de longue haleine mais qui en vaut le coup.
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Qui n'a pas vu les épisodes à la télévision ?
En tout cas, c'est dans cet ordre que ça c'est passé pour moi, d'abord la vision de la série que j'ai adoré et puis j'ai découvert les livres chez j'ai lu. Et j'ai commencé à dévorer, j'ai pris autant de plaisir à la lecture qu'à voir la série.
Même si je me suis étonnée de la richesse qu'il y a en plus. Beaucoup de passages ne sont pas joués, et pourtant ils sont importants mes yeux. Et que dire des jumeaux qui n'existent même pas dans la série.
En faisant mon repassage, je viens de revoir la série en achetant les DVD, je crois que je vais bientôt me remettre aussi dans la bain de cette lecture
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Plus qu'une histoire d'amour interdite entre une jeune fille et un prêtre très beau, ce que j'aimé dans cette saga, c'est les descriptions de la vie en Australie, dans des énormes domaines. La sécheresse, les pluies, les incendies, les mouches, la tonte des milliers de moutons, tout y passe... Comme l'action se déroule entre les années 20 et 60, l'auteur décrit petit à petit les progrès qui rendent la vie un peu moins dure- les barrières automatiques, les avions, l'arrivée de l'éléctricité, les mousticaires aux fenêtres... Quelle vie!
Quant à l'histoire elle même, c'est en fait l'histoire d'une vie de femme, compliquée, difficile... L'attachement à la terre et aux animaux c'est ce qui lui donne la force . Il y a bien súr une histoire d'amour compliquée, mais à mon avis, elle méritait d'être plus bien développée. L'homme parfait, sous tous les points, sauf un- il est prêtre catholique- ça ne convainc pas...
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Pour les personnes de ma génération, ce titre représente un classique parmi les classiques en film. Je me revoie encore petite à découvrir les amours de Meggie et Ralph de Bricassart. Une institution à l'image des Sissi impératrice ou des Angélique marquise des anges. Ce sont des films qui marquent notre enfance voire notre début d'adolescence avec une envie d'un amour aussi absolu.
On avait le livre resté longtemps depuis, non ouvert. Lorsque pour un challenge je devais lire un livre se déroulant en Australie et d'autres caractéristiques, un titre s'est imposé de suite tellement l' histoire nous avait marqués.
Mais lorsqu'on touche à un souvenir tellement teinté de nostalgie, le prisme de nos souvenirs peut nous provoquer parfois de grandes désillusions. Pour ce livre que je n'avais pas relu depuis près de 30 ans, vu le film depuis au moins autant, j'aurais préféré au final garder un doux souvenir. Je suis rentrée dans l'histoire comme la redécouverte d'un lieu connu de notre enfance. Aucun rebondissement ne m'a surprise, je m'en souvenais. Ecrit il y a plus de 40 ans on sent un style un peu suranné, les rebondissements assez sommaires. Il m'a manqué un peu de souffle dans cette fresque familiale, de passion dans cette histoire d'amour. Avec le recul de l'âge je retiens plus l'histoire d'une famille pauvre ayant immigré en Australie qui a tout donné à sa terre. L'histoire d'amour paraît moins développée que dans le téléfilm. On s'attache moins à Meggie qu'à une autre figure féminine importante, je me suis plus identifiée à sa mère, une femme attachée à sa famille, pudique, n'ayant pas su parler de ses sentiments.
Une lecture en demi teinte, on ne s'attaque pas à un tel souvenir, certaines histoires vieillissent mal.
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