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4,15

sur 1367 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
New-York, 1882, un avocat est retrouvé mort dans le quartier malfamé du Triangle Noir. A la suite de ce meurtre, le juge Stallworth, ambitieux et sans scrupules, entend éradiquer le mal qui gangrène cette partie de la ville, en s'aidant de son gendre Duncan, avocat, et de son fils, Edward, pasteur. Pour réaliser son projet et en faire un exemple éloquent, il entreprend de se débarrasser de la famille Shanks, dirigée par la matrone Lena La Noire, prêteuse sur gages. Un roman noir, social et sanglant dans lequel le pardon n'existe pas ! Atroce et génial !
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Une véritable pépite! Qu'il est agréable de terminer son année lecture de cette manière! Je suis totalement accro au style d'écriture de l'auteur! C'est noir, très sombre, mais terriblement addictif!
D'entrée de jeu, on plonge dans les sombres coins de New York, où l'on devine aisément la saleté, la noirceur, qui y règne…Cet ouvrage est un bijou! La magnifique couverture donne déjà le ton!
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J' avais adoré, vraiment adoré, Blackwater, alors quand j' ai vu celui-ci, je n' ai même pas regardé la quatrième de couverture et je l'ai acheté.
Et je n' ai pas été déçue !! Même si je garde une petite préférence pour Blackwater et son atmosphère un peu fantastique, j' ai beaucoup aimé celui-ci.
Il y a une super ambiance très bien écrite, dès le début, j' ai été happée ! Les personnages sont extrêmement bien campés, avec des nuances et des évolutions intéressantes. Quant à l' histoire, elle se dévore !!!
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L'histoire se déroule à New York durant l'année 1882. Dans une narration chorale sublimement maîtrisée, Michael McDowell raconte l'histoire de Stallworth et des Shanks, la façon dont le destin des feux familles s'est lié, dressant un portrait d'une rare vivacité de chacun de ses membres.
J'ai rarement lu un texte aussi vivant, une ambiance aussi bien décrite et des personnages aussi tangibles. Je retrouve ici le même plaisir qu'avec Blackwater, la qualité est la même quoi que l'époque change ainsi que le cadre ; on quitte la petite ville pour la grande et même si certaines descriptions macabres sont spectaculaires, il n'y a pas une once de fantastique.
Deux familles, des machinations, des drames humains. Les aiguilles d'or est à la hauteur de mes attentes. Je l'ai dévoré avec plaisir et j'ai hâte de voir quel sera le prochain titre de l'auteur proposé par Monsieur Toussaint Louverture qui soigne à nouveau son objet livre, de toute beauté et à petit prix. Rien n'est à jeter !
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Alors que tout New York fête la nouvelle année 1882, les Stallworth, riche famille républicaine et croyante, ont pour projet secret d'encore plus évoluer au sein de la haute société et prennent, afin d'asseoir leurs ambitions personnelles, la grande résolution d'éradiquer le vice de l'un des quartiers les plus gangrenés de la ville : le Triangle Noir. Pour marquer les esprits et en faire un exemple retentissant, il faut frapper un grand coup et s'attaquer à une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.

L'immersion dans ce roman social est totale, grâce à une ambiance très savamment dépeinte : le Triangle Noir est sombre et sale, et c'est une véritable cour des miracles où grouillent prostitution, vols, violences, meurtres, maladies, drogues, avortements illégaux et divers trafics en tous genres, au détour d'un coupe-gorge ou dans une de ses nombreuses salles de jeux clandestines.

Les personnages des deux familles rivales dont les destins sont liés depuis la fin de la guerre de Sécession sont forts, variés et marquants. Un arbre généalogique en début d'ouvrage aide à la compréhension des différents liens entre chacun.

L'intrigue est assez compacte et de qualité constante sur toute l'oeuvre : il n'y a ni longueurs, ni temps morts, et les pages se tournent véritablement à un rythme effréné, grâce au joli travail de traduction réalisé. Pas de fantastique ici, mais une âpre lutte des classes, des pouvoirs et des sexes, de la rancoeur et des vengeances.

En résumé, j'ai énormément apprécié ce livre (initialement écrit en 1980) et l'ai même préféré aux six tomes de la série Blackwater, que j'avais trouvés de qualité parfois inégale.
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Stephen King le décrit comme « le meilleur auteur de livre de poche aux États-Unis». Je vous présente Michael McDowell ! Son nom doit vous dire quelque chose si vous êtes adepte des films d'horreur. Car en plus d'être auteur de romans gothiques, il est aussi scénariste et a notamment co-écrit le scénario de Beetlejuice et de L'étrange Noël de Monsieur Jack pour le non moins célèbre producteur star, Tim Burton.
Michael McDowell est né en 1950 dans le sud-est de l'Alabama. Il a toujours été fasciné par la mort et le XIXe siècle. A l'université, il y consacre même une thèse, l'intitulant Comportements américains envers la mort,  de 1825 à 1865. Une fois son doctorat en poche, plutôt que de devenir professeur de littérature, il décide de se consacrer à l'écriture. Il produira de nombreux écrits restés dans l'oubli avant que sa carrière littéraire se lance dans les années 1980 et connaisse le triomphe sur le continent américain.
En 2022, les éditions Monsieur Toussaint Louverture éditent la saga la plus remarquée de l'année : Blackwater. Composée de 6 tomes, ce thriller psychologique écrit en 1983 et jamais publié en France, envoûte le lecteur dès les premières pages. Michael McDowell nous fait découvrir son univers sombre, surprenant et entêtant à travers une famille emblématique : les Caskey. Les notions de famille et de vengeance, sur fond de paranormal sont superbement entremêlées et tiennent le lecteur en haleine jusqu'à la fin (non sans éprouver de réels moments d'angoisse).
Face au succès retentissant de Blackwater, les éditions Monsieur Toussaint Louverture annonce la création d'une Bibliothèque Michael McDowell dans sa ligne éditoriale, avec le projet de publier six romans phares  de l'auteur sur les années à venir.
Ce 6 octobre sont parues Les Aiguilles d'Or, écrites en 1980 par notre auteur. L'ouvrage est tout aussi beau visuellement que les précédents grâce aux talents d'illustrateur de Pedro Oyarbide. La couverture rouge et or, où se profile une image de ruelle newyorkaise des bas quartiers, laisse présager une histoire sombre et palpitante à la Edgar Allan Poe.
Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans le New York des années 1880. Si vous avez regardé Gangs of New York de Martin Scorsese, vous voyez de quoi je parle.
New York, est alors une ville profondément segmentée où croissance démographique et puissance des natifs élargissent les fractures sociales. Il y a un contraste important entre les familles fortunées qui mènent une vie luxueuse, dispendieuse et la population miséreuse vivant dans une pauvreté sordide et sans espoir. le parti démocrate de Tammany Hall en vigueur, profite de l'immigration européenne naturalisée (irlandaise et allemande pour la majorité) pour se constituer un corps électoral sur fond de corruption. le parti républicain souhaite stopper la propagation du vice, de la dépravation des quartiers newyorkais. Ce nouveau roman nous entraine dans ce tourbillon politique mais profondément humain.
Les Aiguilles d'Or, c'est l'histoire de deux familles de milieux sociaux opposés mais liées par un passé commun. le clan Stallworth est composé de James, juge républicain et patriarche de la famille. Son fils Edward est pasteur et sa fille Maggie a épousé un avocat, Duncan que James prend sous son aile. Il entend bien en faire un député républicain et ainsi, accroitre son ascension sociale et son pouvoir.
Un homme respectable et fortuné, Cyrus Butterfields est retrouvé assassiné et dépouillé dans une rue sordide des quartiers populaires de New York. le juge Stallworth prend cette affaire scandaleuse comme une aubaine : la possibilité de blâmer le parti démocrate de l'insécurité qui règne dans la ville et la nécessité de nettoyer ces quartiers sombres. Grâce à l'appui du journal The Tribune, et à l'écriture d'articles anonymes reflétant la réalité des quartiers pauvres, les Stallworth gagnent du terrain. Tous les membres de la famille sont unis dans ce combat ; le pasteur mène ses prêches en vilipendant les abominations exercées dans le bouge newyorkais et Marian crée un comité de lutte contre la débauche et l'insécurité urbaine.
L'autre clan familial est celui des Shanks. Lena Shanks, receleuse de son état en est la matriarche. Autour d'elle, trois femmes puissantes ; ses deux filles Daisy et Louisa, et Maggie sa belle-fille. Chacune à sa spécialité : faiseuses d'ange, faussaire et prostituée. Elles mènent une vie confortable, voir aisée grâce à leur malice, leur droiture et leur nom. Les Shanks étant une famille respectée dans le milieu.
L'assassinat de Cyrus rebat aussi les cartes du côté des Shanks. Maggie, qui avait une liaison avec le défunt se retrouve inculpée et jugée coupable par James Stallworth, qui la condamne à mort, tout comme le mari tant regretté de Lena. Les Stallworth s'acharnent dans leur combat, provoquant la colère et la mort.
Lena Shanks eut un sinistre et horrible sourire en désignant les policiers de part et d'autre du perron, morts ou mourants, qui accompagnèrent sa malédiction de leurs gémissements graves : « Cachez-vous, dit-elle à Duncan et Benjamin et cachez votre famille et vos Kinder. Ca va vous arrivez, ajouta- t- elle en jetant un oeil aux hommes étendus par terre. Nous le ferons… Trois de nous sont morts…
Elle se recula dans l'obscurité de l'entrée par laquelle on venait d'emporter le corps de sa fille. « Nous le ferons » répéta-t-elle, et la porte se referma en silence.
Lena perd sa fille Daisy, et se remémore la perte de son mari, jugé par James Stallworth à l'époque. C'en est trop, Lena annonce sa sentence, préparant une vengeance digne de Machiavel. Grâce à sa réputation et son argent, elle va recruter toute une escouade des plus vils esprits newyorkais pour entrainer la perte des Stallworth. Comme dans Blackwater, nous retrouvons la symbolique de la famille oppressante et violente qui entame une vengeance lente, froide et diabolique. Mais aussi la puissance de la femme dans un clan, une sororité. Rien ne semble être trop inatteignable pour Lena et ses filles.
Cette matriarche force l'admiration du lecteur tout comme la crainte. Elle est digne, fière, ne plie pas face à plus puissant qu'elle, tout en cultivant une forme de cruauté, de perversion. Elle est prête à tout pour sauver les siens et perpétuer sa descendance…
Ce livre se lit avec avidité et effroi, et nous surprend jusqu'à la fin.
Je finis cet article par un petit mot sur Les Editions Monsieur Toussaint Louverture, une maison d'édition d'origine bordelaise fondée en 2004 par Dominique Bordes. Parmi ses valeurs : promouvoir et embellir des auteurs remarquables. La maison se consacre aux marges de la littérature, à la recherche d'auteurs ou de livres oubliés, ou à de nouveaux auteurs et de nouvelles écritures. La ligne éditoriale de Monsieur Toussaint Louverture est marquée par la volonté d'un travail éditorial abouti passant par un ouvrage d'exception tant dans la qualité du papier et que dans celle de la couverture superbement illustrée. Un ouvrage de belle facture qui illumine une bibliothèque. Une pensée toute particulière pour Mr Michael McDowell, qui est décédé prématurément à l'âge de 49 ans en 1999 et qui disait à un journaliste : « Je pense que c'est une erreur d'essayer d'écrire pour la postérité. J'écris pour que des gens puissent lire mes livres avec plaisir, qu'ils aient envie d'attraper un de mes romans, qu'ils passent un bon moment sans avoir à lutter. »
Le plaisir est bel et bien là, et les années à venir nous le confirmeront.
Vivement la suite !
Lien : https://liseusesdebordeaux.o..
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Si vous avez lu et aimé la saga Blackwater pour son côté fantastique uniquement, vous ne vous y retrouverez pas dans Les Aiguilles d'or ; heureusement, il y avait quantité d'autres ingrédients fascinants dans Blackwater que vous retrouverez dans celui-ci. L'intrigue se situe fin du XIXe siècle et commence tout début 1882, dans une New York City à deux visages : d'un côté les bas fonds insalubres où règnent la violence, la maladie, les drogues et la corruption, et spécifiquement ce quartier du Triangle noir et de l'autre les beaux quartiers où vivent les gens riches et influents.
La famille Stallworth est du côté de la loi, de l'ordre, de la bien-pensance, de l'apparence et de Dieu. le chef de clan, le juge Stallworth a déjà fait exécuter bon nombre de malfaiteurs. La famille Shanks est du côté plus obscur : vol, recel, avortements, faux et usage de faux, vente de cadavres, etc. Et la chef de clan Lena Shanks a vu son époux se faire exécuter à cause de Stallworth.
Un esprit de vengeance plane d'un côté et une envie de prise de pouvoir plane de l'autre.
Ce roman historique est une satire sociale à la Dickens façon USA : lutte des classes, lutte de pouvoir (Démocrates vs Républicains), lutte des sexes aussi car l'un des clans est clairement patriarcal alors que l'autre est matriarcal. Y sont pointés du doigt les combines médiatiques pour influencer en politique et l'égoïsme des familles riches où la réputation, le pouvoir et l'argent passent avant l'amour des siens et le bien-être d'autrui.
Les 2 clans opposés sont tout aussi détestables l'un que l'autre mais on est ravi de suivre leurs déboires malgré leurs manigances machiavéliques.
Comme dans Blackwater, j'aurais préféré une fin plus spectaculaire, mais ce n'est que parce que je suis sûrement plus méchante avec les personnages que l'auteur.
Comme dans Blackwater aussi, l'auteur a réussi à créer une ambiance, des images dans mon esprit, comme si j'avais vu l'histoire en film, et ces images ne sont pas près de s'effacer.
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New-York, 1er janvier 1882, les gens bien comme il faut se rendent visite. ça picole et ça échange des cartes de visite. Dans cet atmosphère de champagne bien pensant, une famille se démarque, les Stallworth, bien déterminés à marquer de leur empreinte de riches républicains la vie américaine. Pour ce faire, ils "s'attaqueront" au tristement célèbre Triangle Noir où vit notamment la famille Shanks.
Après la méga hype (à mon sens) pas vraiment méritée de Blackwater, Monsieur Toussaint Louverture se lance dans la réédition de tous les titres de Michael McDowell et je ne comprends pas pourquoi le doux-dingue éditeur n'a pas commencé par ce titre... Une double saga familiale où tout le monde à sa manière est veule et attachant. "Les aiguilles d'or" est bien balancé, le rythme faussement XIXe, les rebondissements maitrisés, le ton est grinçant à souhait. Un vrai coup de coeur.
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Les aiguilles d'or de Michael MC Dowell, Éditions Monsieur Toussaint Louverture.

Lorsqu' Alexandrine de Babelio m'a proposé cette masse critique privilégiée, je me suis précipitée pour répondre. Et j'ai sauté de joie en apprenant que je recevrai les aiguilles d'or.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre côté écriture puisque les 6 tomes de Blackwater m'attendent tranquillement dans ma bibliothèque et que je ne les ai pas encore commencé.

Dans ce roman, nous nous retrouvons donc en 1882 , à New York. le juge Stallworth aidé de ses enfants , de son gendre et petits enfants a décidé d'éradiquer un quartier malfamé et gangrené par des criminels ...


Et bien , autant le dire de suite, Les Aiguilles d'or est un terrible page turner et un véritable coup de coeur pour moi.

J'ai adoré le côté Dickens à l'américaine et je ne serai pas étonné qu'un film ou une série soit adapté.
L'écriture est vraiment fluide, l'intrigue intéressante entraînante et bien ficelée. Il est difficile de lâcher ce livre.

Michael MC Dowell a une imagination débordante et a le don de nous mettre dans l'ambiance dèsledébut. Il décrit terriblement bien ses personnages et ses décors et je n'ai eu aucun mal à me plonger dans l'histoire et à la vivre comme si j'étais dans le scénario. Je vivais à côté de tous ces personnages.
Tantôt du côté gentil, tantôt du côté méchant, j'ai eu des sentiments pour chacun d'eux.
Chaque personnage a son importance. Il y en a un certain nombre d'où l'importance de bien noter qui est qui.

J'ai aimé la bataille entre ces gens riches et soi- disant bien pensant , irréprochables et ceux de ce fameux quartier le triangle noir qui doivent leur survie grâce à des activités illégales.

Et puis, il ne faut pas oublier le livre, l'objet en lui-même. C'est une pure merveille comme sait si bien le faire les éditions Monsieur Toussaint Louverture.

Je ne peux donc que vous conseiller de vous précipiter dans vos librairies le 6 octobre pour vous procurer ce petit chef d'oeuvre. En attendant, je vais m'atteler à la lecture des Blackwater.

Merci Babelio ( et spécialement Alexandrine) et les éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette magnifique découverte.
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🖤 Les aiguilles d'or - Michael McDowell 🖤
Traduction : Jean Szlamowicz

Résumé :
Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose. D'un côté, l'opulence et le faste. de l'autre, le vice monnayé et l'alcool frelaté. C'est à leur frontière, au coeur de l'infâme Triangle Noir, qu'une famille fortunée va chercher à asseoir sa notoriété en faisant mine de débarrasser la ville de sa corruption. Les Stallworth, dirigés d'une main de fer par leur patriarche, l'influent et implacable juge James Stallworth, assisté de son fils Edward, pasteur aux sermons incendiaires, et de son gendre Duncan Phair, jeune avocat à la carrière prometteuse, ont un plan impeccable : déraciner le mal en éradiquant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.


J'avais adoré Blackwater aussi j'ai été très heureuse de recevoir ce nouveau roman de Michael McDowell.
J'ai dévoré cette histoire et j'ai enfin pu saisir ce qui m'avait tant plu dans Blackwater et que je n'arrivais pas à définir : le talent de conteur de l'auteur. Effectivement en très peu de mots il arrive à poser un décor, une ambiance et à nous y faire entrer, en quelques lignes il dessine ses personnages et les fait vivre pour nous. On entre ainsi très vite dans le New-York de 1882 et on a plus envie d'en sortir. On bascule d'un monde à l'autre, de celui de la bonne société et de ses ambitions avec les Shallworth à celui des taudis et de la crasse où l'on survit en bafouant les lois avec les Shanks. J'ai adoré cette dernière famille, si débrouillarde et si pleine de ressources. le rythme est excellent, il se passe toujours quelque chose, impossible de s'ennuyer.
J'ai tout aimé dans ce livre à commencer par l'objet lui-même. Encore une fois les éditions de Monsieur Toussaint Louverture ont fait un travail plus que soigné et la couverture est absolument magnifique.
Bref j'ai passé un super moment de lecture et je ne peux que vous le conseiller.
Pour finir j'ajouterai que l'année prochaine paraîtront deux autres romans de l'auteur en encore deux autres en 2025, c'est pas une bonne nouvelle ça ?
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