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3,58

sur 1052 notes
Je ne m'attendais absolument pas à autant aimer ce drame passionnel !

Pendant ma lecture de cette nouvelle, j'ai tout autant été séduite par cette femme qui revendique sa liberté que par la narration.

Carmen est une représentation de la femme forte, connaissant une fin tragique, qui m'a complétement conquise !
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Aimer à perdre la raison, il en est ainsi pour Don José.
Pour les beaux yeux de la bohémienne Carmen, il reniera ce qu'il était. Contrebandier , voleur pour finir assassin.
L'amour passion, l 'amour fou, l'amour à sens unique.
La jalousie et le désespoir l'emporteront sur la soif de liberté et le désamour. Carmen succombera de la main de son amant fou d'elle. La prison et une mort certaine attendent Don José. Triste et ravageuse fin en terre andalouse.
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Quelle joie de découvrir ce texte ! Il est mille fois plus riche que l'opéra. La parole est donnée à don José qui nous livre un récit ancré dans la chair.
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Je ne connaissais pas l'opéra de Carmen et je ne connaissais pas non plus Mérimée.

Je ne suis pas certaine que c'était une bonne idée de commencer comme cela pour cet auteur. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas adoré non plus.

Je tenterai de nouveau pour m'en faire une meilleure idée 😊
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J'avais le souvenir lycéen d'une nouvelle flamboyante mais j'ai été déçue à la relecture. Carmen est certes un modèle d'affirmation féminine mais les personnages qui gravitent autour d'elle sont sans intérêt, trop effacés, trop vite vaincus.
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. L'histoire est très courte mais attirante. L'histoire d'amour de Don José et Carmen m'a rappelé des histoires racontées par Racine et Corneille. Ainsi que le style de Mérimée n'est pas moins que celui de ces 2 grands dramaturges classiques. Une nouvelle magnifique que j'ai lue avec plaisir il y a plusieurs années.
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Prosper Mérimée, grand spécialiste du genre au XIXem, développe dans Carmen la figure de cette femme fatale. Elle est probablement la figure féminine la plus forte de toutes les oeuvres de Mérimée. Cette nouvelle respecte la couleur locale espagnole et est réaliste.

On y découvre un narrateur, à la recherche d'un site archéologique, lorsqu'il fait la rencontre d'un homme dans une plaine paradisiaque. Mais ce n'est pas sa recherche que le narrateur veut nous raconter. "En attendant que ma dissertation résolve enfin le problème géographique qui tient toute l'Europe savante en suspens, je veux vous raconter une petite histoire ; elle ne préjuge rien sur l'intéressante question de l'emplacement de Munda."
Non, c'est une histoire de brigand, de bohémien et d'amour qu'il nous raconte, et cela en présageant d'un drame.

Deux narrateurs se suivent dans cette nouvelle. le premier est "l'archéologue", bon représentant de Mérimée lui-même, qui travaille comme inspecteur des monuments historiques avant de devenir secrétaire de la Commission des monuments historiques. Il rencontre Don José, qui avant de devenir brigand par amour, était soldat. Mais Carmen est une femme fatale et Don José tombe amoureux malgré lui. Alors qu'il s'apprête à être exécuté, il devient le narrateur de son histoire, pleine de passion et de fougue amoureuse, de danger et de jalousie.


Un dernier chapitre redonne la parole à la figure de "l'archéologue", qui nous raconte ce qu'il sait de la vie de bohémien, qui n'est pas enfant de bohème mais plutôt des diables. Il raconte la langue de ces peuples itinérants et leur malice ainsi que leur musique.

Finalement, Prosper Mérimée nous offre une enquête anthropologique sous le couvert d'une histoire passionnelle et souvent représentée au cinéma... À vous de découvrir la nouvelle !
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Je n'aime pas beaucoup l'histoire de Carmen.
Que ce soit l'opéra ou des films comme Carmen Jones, je n'ai jamais été attiré.
Mais je n'avais pas essayé la novella de Prosper Mérimée, alors que l'auteur lui-même m‘avait bien plu dans sa Vénus d'Ille. Tourneboulé par le virus comme je suis depuis un mois, je me suis dit « pourquoi pas ? »

Eh ben c'était pas si mal, en fait.

Evidemment, ce qui m'a plu n'a que peu de rapports avec Carmen et Don José. Comme dans Vénus, l'auteur se met en scène en tant que narrateur. Il est en Andalousie afin d'éclairer sa lanterne sur la bataille de Munda – qui opposa Jules César aux derniers Républicains. Et c'est en sa baladant au sein d'une vallée paumée qu'il rencontre Don José et va s'intéresser à son histoire.
Une histoire qui n'occupe que le chapitre 3 (sur 4). Celle-ci est toujours aussi pathétique. J'ai encore eu cette impression de voir Brigitte Bardot faire tourner en bourrique son amoureux fou dans La Femme et le Pantin. Dans les deux cas, un pauvre gars est pris dans les filets d'une femme qui est avant tout un esprit libre et refuse de se faire mettre en cage. Don José y joue sa carrière militaire, et perd. Pour accompagner sa belle, il se fera contrebandier, voleur, assassin. N'importe quoi pour voir la passion briller dans les yeux de Carmen.
L'auteur le retrouvera en prison, où Don José (qui n'est pas andalou mais bien Basque, cet aspect est bien utilisé dans l'histoire) lui racontera ses malheurs avant son exécution.

Autre qualité du récit : cette ambiance du sud de l'Espagne si étouffante et envoutante. Les rives du Guadalquivir, Cordoue, Séville. Les Anglais de Gibraltar (les Écrevisses, nommés ainsi à cause de la couleur de l'uniforme), la chaleur, les vallées de la Sierra Nevada.

Et aussi le milieu bohémien, jamais dénigré. Prosper Mérimée en fait le sujet de son dernier chapitre qui parut quelques temps après le reste.
Il aurait pu s'en passer à mon avis. Cela n'apporte rien au récit.

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"L'amour est enfant de bohème, il n'a jamais jamais connu de loi..."
J'ai eu la chance de grandir avec l'histoire de Carmen, femme forte, libre, loin des règles et des convenances.
Le texte de Mérimée, bien que plus distant des contrées hispaniques de l'opéra de Bizet, présente superbement cette histoire passionnante et envoutante.
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L'amour est un enfant rebelle, qui n'a jamais connu de loi paraît-il.
Avouons-le, Carmen est pour moi davantage un opéra de Georges Bizet qu'une nouvelle de Prosper Mérimée. Et d'amour, ben, désolée, je n'en ai pas vu des masses dans cet écrit. De la passion, certes, et encore à sens unique.

Dans cette nouvelle d'un peu plus de 80 pages, nous voici embarqués dans une Espagne remplie de contrebandiers et de bandits de grand chemin. Notre narrateur, archéologue français, se verra confesser la passion destructrice (pléonasme?) de Don José envers la belle Carmen par le protagoniste lui-même, en train d'attendre son exécution.

Si j'ai beaucoup aimé le premier tiers, où l'auteur prend le temps de mettre en place le contexte de son histoire, je suis restée totalement hermétique à la suite, notamment l'histoire "d'amour" improbable entre José et Carmen. Il faut dire aussi qu'il ne fait pas de cadeau à cette femme, pêcheresse, volage, menteuse, arriviste, vénale, opportuniste, et j'en passe, elle semble porter en elle tous les défauts du monde, une bien piètre image de la femme qui vient cueillir le pauvre homme sans défense, incapable de lui résister et qui ira jusqu'à mourir pour elle. Est-ce sa faute à elle si cet homme se montre si inconsistant au final? Car José ne résiste pas beaucoup, il faut le dire. Mais c'est bien connu que la femme est le diable par excellence…

Je reste très dubitative sur cette oeuvre que j'ai trouvé ni très approfondie (mais il s'agit aussi d'une nouvelle) ni particulièrement plaisante à lire du point de vue du style. J'ai refermé le bouquin en me disant "mouais".

Reste néanmoins cet opéra intemporel, que je rêve de voir jouer sur scène, et cette Carmen, source de bien des fantasmes, à laquelle il faut prendre garde.


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