AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,33

sur 2298 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ecrit au début des années 70, en pleine guerre froide et crainte des conséquences d'une guerre nucléaire, Robert Merle offre ici un roman post-apocalyptique réaliste.

Imaginez: vous vivez dans un village rural de France. Alors que vous êtes en réunion avec quelques-uns de vos semblables, une bombe (nucléaire ?) éradique une bonne part de la vie à des centaines de kilomètres à la ronde, faisant retomber instantanément l'humanité au moyen-âge sur le plan technologique. Vous faites parti des rares survivants. Que feriez-vous ? Que se passerait-il ? En quel type de communauté, l'humanité s'organiserait-elle ?

Robert Merle imagine la suite possible d'un tel événement. C'est l'occasion de nous poser des questions sur la nature humaine, sur le partage des richesses, sur la perpétuation (nécessaire ?) de l'espèce, sur les conflits possibles, sur la façon dont un meneur peut prendre la tête d'un groupe, sur le partage de territoire ou le mode de gouvernance.
L'auteur ne nous donne pas vraiment de réponses à cela, mais son histoire nous fait nous poser ce genre de questions.
On aurait tout à fait pu imaginer, sinon une suite à ce roman, d'autres parcours possibles.

Ici, le choix de Merle s'est fait sur un protagoniste, Emmanuel Comte, qui en luttant contre les mauvais penchants humains (ceux de ses adversaires et les siens), ne renonce pas à ses valeurs humanistes. Ce sont les circonstances qui font les héros. Emmanuel en est un.

La lecture de cet ouvrage m'a paru lente (surtout dans la première moitié)... on a le sentiment que tout est au ralenti (sans doute un choix délibéré de l'auteur), en comparaison à un roman de Barjavel, par exemple. Mais la qualité littéraire, aux odeurs du sud-ouest, est appréciable.
Commenter  J’apprécie          43
Roman écrit en 1972, mais l scénario pourrait être d'actualité.
Destruction de notre monde. Quelques survivants, reconstruction d'une communauté, des liens sociaux, etc...
Sauf qu'aujourd'hui, si une telle catastrophe se produisait, je suis persuadée que les survivants s'en sortiraient beaucoup moins bien que les protagonistes du livre de Robert Merle. L'homme actuel est tellement dépendant des technologies et si peu autonome que sa disparition serait certaineemnt accélérée.
Ici, Robert Merle expose l'homme comme un survivant qui tente de reconstituer à tout prix une communauté solide, avec pour objectif la reproduction de l'espère humaine. L'homme en lui-même, malgré la catastrophe, reste avec ses besoins de liens sociaux, amis aussi avec toutes ses caractéristiques de maîtriser les autres, de corrompre, de tirer la couverture à lui. Une belle critique de l'humanité d'hier et d'aujourd'hui.
Je pense que ce roman écrit aujourd'hui aurait été moins positif, plus dur envers l'espère humaine.
Commenter  J’apprécie          835
- Réflexion sur la Science ( Société Pastorale ou Vie Moderne)
- Misogynie exacerbée et assez choquante pour un livre des années 70: dépasse clairement la simple projection d'hommes obsédés par la survie de la race. (objectification/vision très réductrice des relations entre femmes/ Personnages uniquement satellitaires)
- Traitement originel du thème classique de la survie après l'apocalypse : dimension psychologique/ originalité du contexte géographique et social des personnages.
- Intéressant théorie politique : homme charismatique de Durkheim
Commenter  J’apprécie          00
Malevil. C'est l'un des premiers livre de science-fiction que j'ai lu. En fait c'est en classe de troisième que la prof de français nous a lu ce livre, 30 minutes par semaine pendant de longues semaines. le style d'écriture, très réaliste et l'histoire très probable des personnages du roman m'avaient beaucoup impressionnée.
Commenter  J’apprécie          190
Je retrouve ici l'auteur @Robert Merle, que je connaissais via son roman très percutant : La mort est mon métier, dans un tout autre registre. En effet, on passe ici du roman historique à la pure science-fiction. Cet auteur n'est pas prolifique mais il sait jouer sur plusieurs registres avec, je dois bien le reconnaitre, une certaine maestria.
Ce roman SF nous parle donc de la fin du monde, oui certes, mais pas seulement. On y découvre la campagne sans filtre et finalement le retour prématuré de l'homme à une ère sans technologie. Fini les voitures, les téléphones et autres commodités de nos sociétés modernes. Retour à l'âge de bronze...
Nous allons découvrir une société qui s'organise, au fil du temps et par la force des choses, à la modification drastique de leur quotidien. Ici, il leur faudra lutter pour survivre, et comprendre que les personnes formant le groupe doivent répondre à des exigences nouvelles, se structurer et se hiérarchiser toujours dans un but ultime : sa survie.
Dans chaque groupe il faut un leader, ici il s'agit du principal protagoniste et aussi narrateur de l'histoire : Emmanuel.
Il nous conte son histoire, celle de sa communauté de Malevil et sa volonté d'être un parfait meneur sans toutefois devenir aux yeux des siens : un dictateur.
Le livre est bien construit avec une montée en pression assez forte et brutale (la scène où le monde s'effondre), puis une stabilisation qui ne saurait trop durer compte tenu de la situation assez complexe dans laquelle les protagonistes sont plongés. Un roman très prenant, dans lequel le lecteur est sans cesse amené à des réflexions existentielles.
Pour avoir lu par mal de roman sur l'holocauste, celui-ci sort clairement des sentiers battus et mérite d'être lu.
Commenter  J’apprécie          210
Malevil ou l'art de se faire mâle (mal?)

Livre lu il y a déjà un certain temps, il m'est retombé dans les mains en rangeant la bibliothèque.
Les années 1970, décennie en question dans le livre, furent les années des dystopies et des catastrophes notamment dans le cinéma. Un véritable genre en soi.

Années 2010-2020, l'air est le même, l'ère s'amène l'air de rien. Dérèglement climatique, extinction des espèces, guerres presque mondiales, terrorisme, virus, IA,... n'en ajoutez plus, le cocktail est assez corsé.

Depuis lors, les dystopies ont été nombreuses dans tant de genres différents (série, bd, films, romans pour ado,...), que Malevil paraît bien vieillot.

Merle développe les codes du genre avec brio et sa plume est un délice de lecture. Selon moi, c'est un des auteurs dont l'écriture est la limpide, elle semble couler de source, se déployer avec un naturel qui paraît inné.

L'histoire est connue. catastrophe nucléaire, un groupe de villageois se reconstruit dans un chateau autour d'Emmanuel, sorte de Rick Grims (Walking Dead), refonde une société et commence à réseauter. Un véritable reboot civilisationnel. Se posent les questions de la démocratie, de la religion, du travail, de l'égalité, de la citoyenneté, de la guerre et du commerce. Bref, un panard immense pour un écrivain ou une écrivaine qui trifouille sa créativité pour imaginer une civilisation en reconstruction.

Parmi les approches (reproches) de Merle, on pourrait envisager deux perspectives. D'une part, une lecture très explicite du contenu où finalement après avoir rebattu les cartes à la suite de l'apocalypse, les jeux se reforment et les configurations humaines se reproduisent, déification, glorification, militarisation, conflictuation, virilisation, compétition et guère (guerre?) de pacification.

D'autre part, le livre de Merle peut se lire comme des Lettres persanes, un miroir reflétant certains aspects de nos sociétés, certaines récurrences mais également certaines évolutions, (notamment la question de l'émancipation féminine)..

Finalement, les deux lectures se chevauchent et laissent aux lecteurs et aux lectrices le choix d'en tirer ce qu'ils ou elles en chérissent.

A une époque où le rythme s'accélère chaque jour un peu plus, le roman a certaines longueurs. Mais les considérer comme des longueurs ne serait-ce pas également une forme de critique de notre temps, de notre "passe-temps"?

Lire Robert Merle n'est pas du temps perdu.




Commenter  J’apprécie          150
Il y a longtemps, je m'étais promis de lire Malevil un jour et sans doute l'aurais-je fait plus tôt si l'affreuse couverture de l'édition Folio dont je dispose n'avait agi comme un repoussoir. Lacune comblée, je viens de terminer ma lecture et je me surprends à parpaléger, en proie à d'ambivalentes réflexions...


Depuis que la planète était bourrée de tout ce qu'il fallait pour la détruire – et avec elle, au besoin, les planètes les plus proches -, on avait fini par dormir tranquilles, l'excès et le nombre des armes apparaissant comme un facteur rassurant résumé par l'inénarrable «équilibre de la terreur », jusqu'à ce jour de 1977 où tout a fait boum ! Exit le monde d'avant, bienvenue dans le monde d'après pour une poignée d'habitants miraculeusement protégés dans une cave du château de Malevil où depuis des siècles-zé-des-siècles on met du pinard en bouteilles. A partir de là, il faut organiser la survie et réenchanter le monde, c'est pas gagné...


D'autres lecteurs ont dit avant moi, et souvent mieux, combien ce roman est bien construit, bien écrit, comment il aborde des thèmes éternels, philosophiques, politiques et religieux, vus par le petit bout de la lorgnette d'un échantillonnage Ifop représentatif de survivants. Je partage ces avis et joins ma voix au concert de louanges. D'autres lecteurs, moins indulgents ont signalé parfois avec virulence la vision machiste du rôle des femmes réduites à l'état de bonniches ou de nymphos (l'un n'empêchant pas l'autre), l'omniscience d'Emmanuel, sa seigneurisation, son comportement équivoque avec une très jeune adolescente. Je partage également ces avis et joins ma voix au concert de critiques, car entre les deux points de vue opposés, je métronome.


Ma première surprise a été, alors que j'ai choisi ce titre pour soigner mon ignorance en matière de science-fiction, de me retrouver dans un roman de terroir, féodal, voire biblique. de surcroît, ayant été écrit en 1972, et l'effondrement du monde décrit en 1977, il s'agit en quelque sorte d'un roman de science-fiction à la date de péremption dépassée. Certes, c'est une obligation, lorsque toute trace de civilisation a disparu, savoir et technologie anéantis, de repartir de zéro, ici, avec une bible et un Larousse en 10 volumes, des outils ancestraux n'ayant pas fondu ainsi que quelques animaux résistants. Ma gêne est venue de la description de la province de 1972, vue par Robert Merle comme un monde arriéré où seul le patois serait ânonné. Pour venir de ce monde, je souhaite rappeler que 1972 n'est pas la préhistoire mais une période de grande effervescence culturelle et sociale ayant donné naissance à de mythiques groupes musicaux, de géniaux designers et autres trublions inégalés ; durant laquelle même dans les terroirs les plus reculés, les foyers étaient équipés de téléviseurs, téléphones, voitures, et les jeunes scolarisés. Or, dans Malevil, aucune évocation de manque, de regret, ces hommes et femmes semblent programmés pour vivre au moyen-âge avec un naturel déconcertant, seule Catie est décrite en 2 lignes comme une image de Mademoiselle Age Tendre et habillée comme un mannequin de la Redoute.


J'ajoute qu'au départ, les idées de l'auteur m'ont paru avant-gardistes. La société capitaliste ayant réussi son hara-kiri, les survivants mettent en place un communisme agraire primitif, collectivisent le château qui n'appartient plus à son propriétaire mais à ceux qui l'habitent. Les forces de travail sont mises en commun et chacun en fonction de ses aptitudes enrichit l'autarcie du groupe. Un modèle régressif émerge : « Ils étaient bien finis, maintenant, ces gaspillages. Plus rien n'était à jeter : pas un bout de papier, pas un emballage, pas une boîte de conserve vide, pas une bouteille en plastique, pas un morceau de corde ou de ficelle, pas un clou tordu ou rouillé». Ecrit en 1972, étrange résonance visionnaire dans notre monde actuel, il ne manque que les cotons-tiges à ramasser entre copines le dimanche sur les plages pour déculpabiliser. Pour ma part, j'ai vu dans ces longues descriptions d'actes essentiels de la vie courante, un copié-collé du mode de vie des communautés ayant enluminé les sixties et seventies, ça ne me rajeunit pas ma petite dame ! Mais ambivalence quand tu nous tiens, une nouvelle gêne a vu le jour dans ma lecture. Très rapidement, je me suis dit, tout ça pour ça ? Pour élire un abbé ou un évêque, pour revendiquer le droit de se marier, pour qu'une dictature théocratique voie le jour à quelques kilomètres de Malevil ? Décidément, l'homme n'apprend-il jamais rien de ses erreurs ? N'a-t-il rien de plus pressé à faire que de les reproduire en les aggravant ?


Enfin, avant d'interrompre ce long billet – veuillez m'excuser -, je souhaiterais aborder les critiques de machisme, de sexisme, de misogynie adressées à l'auteur. Ces modestes réflexions n'engagent bien évidemment que moi. En premier lieu, compte-tenu du pedigree politique de Robert Merle, j'ai beaucoup de mal à lui prêter des idées réactionnaires ou seulement douteuses à l'encontre des femmes alors qu'il a souvent encouragé leurs combats. Dans la première partie du roman, lorsqu'il présente la Menou par exemple, il précise qu'elle ne couche pas avec l'oncle d'Emmanuel, qu'elle possède des biens et qu'entre eux il y a un deal, il bosse pour cette femme au fort caractère contre le gîte et le couvert, un troc, elle n'est "ni sa maîtresse, ni sa servante", l'auteur dixit. D'autre part, je note que Robert Merle crée deux personnages de vieilles femmes, et deux personnages de jeunes handicapés. Les vieilles ne sont pas en Ehpad et les jeunes – muette ou déficient intellectuel – en institution spécialisée. Ils sont intégrés dans la communauté, ne sont pas considérés comme une charge, n'ont pas été rejetés en dépit d'une survie liée à une gestion des stocks où toute bouche à nourrir inutile est un risque de finitude. Chacun, à la mesure de ses capacités, fournit une aide pour la réalisation du projet commun. le lien de tendresse bourrue qui unit la Menou et son fiston est très émouvant, sa promesse de coup de pied au cul un chant d'amour.


En ce qui concerne Miette, faut-il tenir compte que ce roman a été écrit en pleine période de libération sexuelle, de communautés auto-gérées, avec dérives et contresens ? Comme pour la Menou, Robert Merle présente longuement Miette qui a aucun moment n'est contrainte ; il précise qu'elle n'appartient à personne et à ce titre peut se donner à qui elle veut dans un contexte où l'extinction de l'espèce est fréquemment évoquée. L'ambiguïté d'Emmanuel envers Evelyne est en revanche injustifiable, l'âge d'un enfant étant tabou au-delà de toute période et de tout contexte cataclysmique, et puis « un homme, ça s'empêche » comme dit l'autre (Camus je crois). Pourquoi, durant des années, Gabriel Matzneff a-t-il paradé jusque chez Bernard Pivot et David Hamilton est-il apparu comme le libérateur branché des adolescentes, avec l'approbation d'une grande partie de la population ? Attention, je n'excuse rien, je tente de dire, maladroitement, qu'il est facile de donner les numéros gagnants du tiercé dominical le lundi suivant et d'enfoncer une porte déjà ouverte, que lire le passé avec les lunettes du présent est casse-gueule, voire malhonnête, mais ce qui est décrit sur les relations hommes-femmes, d'une manière quasi-documentaire dans Malevil était bien dans l'air du temps des années 70. En 2023, ces propos ne sont plus audibles, Hallelujah ! Faut-il pour autant jeter Robert Merle aux orties ? Avec Agatha et ses Dix petits nègres ? Allez Anastasie, range tes ciseaux !
Commenter  J’apprécie          210
A la fin des années 70, une explosion dévaste la Terre. L'ampleur du phénomène reste inconnue mais dans les environs de Malevil, seuls les sept occupants du châteaux semblent avoir survécu. Commence alors la reconstruction d'une civilisation sous le commandement d'Emmanuel, le narrateur principal.

De la gestion des ressources à la place de la religion et des femmes dans la société en passant bien sûr par le régime politique : quels sont les meilleurs choix de survie quand tous les repères ont disparu? Cela rappelle par certains aspects le jeu Civilization apparu 20 ans plus tard! C'est un roman passionnant (à l'exception de la fin un peu longuette et trop sentimentale à mon goût) qui nous interpelle particulièrement en ces temps de désastre écologique: la concertation, l'engagement et l'organisation sociale sont au coeur du propos.
Il est intéressant de le lire à la fois en le repositionnant dans son époque, écrit en 1972 les références aux idéologies propres à la guerre froide sont évidentes et au regard de notre société actuelle.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          70
C'est un très bon roman d'effondrement même si ce n'est pas mon préféré. Il reprend les grands thèmes du genre que sont les nouvelles priorités quotidiennes: la survie, la sécurité, la nourriture,…

Les 600+ pages du roman se lisent facilement car Robert Merle est un excellent conteur, et comme on parpalège beaucoup à Malevil, j'ai appris un mot nouveau !

Mon seul bémol dans cette lecture: les rôles de femmes ! Sans faire de dissertation sur les personnages féminins du roman on peut dire qu'on en prend pour notre grade : la Menou, septantenaire autoritaire et mère d'un enfant handicapé ; la Falvine, grosse bavarde saoulante, Miette, muette et sexuellement très libre, Catie, coquette qui cherche à séduire, Evelyne, enfant de 14 ans, dont il est important de préciser que sa relation avec Emmanuel est platonique à chaque page, Birgitta, qu'on « prendrait » bien volontiers dans les champs. Et sans oublier les 2 soeurs stupides et futiles d'Emmanuel au début du roman… bref… amies féministe passez votre tour, ou rangez votre cerveau pendant la lecture :-)
Commenter  J’apprécie          150
Je connaissais déjà bien cet auteur pour sa série de romans historiques. Ici, rien à voir. Nous sommes à la campagne et nous rencontrons Emmanuel Comte. Celui-ci va hériter du domaine de Malevil avant une catastrophe apocalyptique.

Le roman a une longue phase d'exposition qui permet de bien poser le cadre et l'ambiance, mais aussi les futurs membres de la communauté qui va se former.

Une fois le drame arrivé, nous assistons avec eux à la mise en place d'une vie communautaire. C'est intéressant de lire ce récit à une époque où le courant survivaliste a pris un peu d'essor et de découvrir leurs techniques pour vivre en autarcie.
Politique intérieure, et extérieure, amours, subsistance alimentaire et hygiénique, guerre: la vie menée est l'occasion d'aborder beaucoup de sujets.

J'ai eu plusieurs fois l'impression d'être dans une robinsonnade: une île dans laquelle des survivants s'organisent pour vivre et créer leur propre mode de fonctionnement.

J'ai vraiment beaucoup aimé, malgré quatre écueils à mon sens:
- la place des femmes
- le tout-pouvoir du maître des lieux qui devient un peu l'aristocrate de Malevil.
- la fin qui donne peu de perspectives. Je m'attendais à un épilogue peut-être plus loin dans le futur.
- le manque de curiosité des membres qui restent en vie sur la catastrophe en elle-même et la recherche d'autres survivants
Commenter  J’apprécie          282




Lecteurs (6779) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous les romans de Robert Merle ?

Roman historique lauréat du prix Goncourt publié en 1949 racontant la retraite d'un groupe de soldats français lors de la défaite franco-britannique lors de la seconde guerre mondiale. Mon titre est "week-end

chez ma mère'
à Deauville'
à Zuydcoote'
en amoureux

8 questions
109 lecteurs ont répondu
Thème : Robert MerleCréer un quiz sur ce livre

{* *}