AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 195 notes
Est-ce que les dernières pages d'un livre peuvent rattraper une lecture laborieuse ?
Malheureusement non. Si la révélation finale est une bonne idée en soi ( bien que déjà lu ), quel effort pour y arriver !
Très vite tu comprends que la famille surparfaite, tellement caricaturale entre ces pulls en cachemire sur les épaules et ses repas aux graines bobo, n'est pas aussi clean que cela, tu espères fortement que ton intuition ne t'a pas trompée car t'as envie de les tarter, les quatre ! T'espères aussi que les " bouseux " ( décrits comme tels ) sont moins " cons " qu'ils n'y paraissent.
Sauf que ces tergiversations durent plus de trois quart du bouquin et se déploient dans une écriture poussive écrite à la va-vite consommable.
Sauf je me suis terriblement ennuyée, que j'ai tourné les pages en mode pilotage automatique. Heureusement, quelques pointes d'humour 3ème degré m'ont sortie de ma torpeur.
Sauf que j'ai eu l'électrocardiogramme à plat, pas la moindre palpitation, aucune tension généré alors que je ne t'attendais que cela , le comble du thriller !
Sauf que je n'ai pas cru un chouïa à la révélation de fin, presque grotesque et invraisemblable ( et je n'ai rien contre un poil d'invraisemblance, quand c'est bien amené, je croirai à n'importe quoi comme chez Grangé )
Bref , je suis complètement passée à côté de ce livre.

Lu dans le cadre du jury Prix Nouvelles voix du polar Pocket 2018
Commenter  J’apprécie          5810
Avec un titre pareil, ne croyez pas vous embarquer pour un SPA, non… ça sera plutôt l'essoreuse de la machine à laver ( plusieurs cycles prévus ).
Impossible de deviner la fin quand on démarre cette histoire , et au moins trois changements de direction à prévoir… L'auteur vous attrape , vous malmène et vous déposera hagards (mais ravis) sur le rivage , qui sent bon les embruns, vu qu'on est en Bretagne…

La famille Moreau a prévu un WE du 14 Juillet aux petits oignons, un séjour sur une petite île bretonne; l'occasion pour eux de se détendre , de respirer le bon air iodé, et de profiter les uns des autres.
La famille Moreau , c'est un peu la famille qui énerve, un peu trop parfaite. le père, Chris, dirige un journal, La mère , Béa, est architecte ; ils s'aiment d'un amour inconditionnel, et leurs rejetons les adorent également et les vénèrent . Marion (16 ans) et Bastien (20) sont pratiquement des extra terrestres, puisqu' ils sont ENCHANTES de partager un WE entier , sur une île où forcément leurs portables capteront mal, et où les distractions seront assez limitées. Et ça s'extasie de manger des patates bio, et ça se moque des bouseux du coin , et ça se sent supérieur…
Oui vraiment , la famille Moreau , de prime abord , n'est pas totalement sympathique.
Mais leur séjour débute bien, la maison est jolie, le paysage conforme aux cartes postales. Oui, vraiment , la famille parfaite se fond dans le paysage , jusqu'à ce qu'ils rentrent d'une ballade , et que la fille (restée dans la maison de location ) , se soit volatilisée. Et là, il va falloir faire appel aux ploucs du coin pour la retrouver …

Les îles, pour un auteur de romans policiers, constituent des "terrains de jeux" attractifs. Les habitants sont en quelque sorte coupés du monde, la mer peut être hostile, les cachettes nombreuses, les portables ne pas capter, les voitures y sont rares. Impression de tourner en rond, aucune ouverture sur le monde en dehors de l'eau, les habitants y sont en général peu nombreux et se connaissent tous… Oui, vraiment ces lieux peuvent être propices à la claustrophobie, à la paranoïa et Louise Mey en joue à la perfection. Les éléments sont hostiles aux personnages: l'eau , la pluie, le vent, le froid , les buissons qui griffent…
Louise Mey ne fait pas la joie de l'office de tourisme de la Bretagne , mais Louise Mey sait se servir d'un décor..
Oui, vraiment , les îles constituent un merveilleux terrain de jeu pour un écrivain et on pensera très fort aux "Les Dix petits nègres" d'Agatha Christie…
Tension, suspens, et rythme nerveux. J'ai adoré être malmenée, surprise, stressée par ce WE breton ( non approuvé par l'office de tourisme !).
Louise Mey , auteure à suivre …


Challenge Mauvais Genres2018/19.
Commenter  J’apprécie          574
Ce que j'ai ressenti:

Coincés sur une île…
J'ai toujours adoré les histoires insulaires…Et les huis-clos salés. Embruns avait donc tout pour me séduire…

Louise Mey décide de faire partir la famille Moreau, en weekend détente, dans une maison au charme breton…Idyllique, la cellule familiale et cette perspective de vacances…Paradisiaque, le cadre…A MOINS QUE…

Il se pourrait bien que le charme perde de sa beauté, au fur et à mesure des heures qui passent, que le vent fasse disparaître les fillettes, que la terre avale le sang, que l'océan engloutisse les peurs…Ne laissant que dans le paysage, un brin de carnage…

ll se pourrait bien aussi, que les apparences soient plus que trompeuses, que les failles se craquellent, que les angoisses resurgissent, que les monstres se révèlent…

« -Commence plutôt à te creuser la tête pour trouver un moyen de se barrer d'ici. »

Embruns
Je reste sceptique sur le choix de ce titre. Avant ma lecture de ce roman, j'ai recherché la définition exacte de ce mot et j'ai entrevu une certaine promesse de poésie…Que je n'ai pas retrouvé dans les pages de ce polar…En revanche, on est vraiment dans un page-turner efficace, aux chapitres courts, tendus et tout aussi cinglants, que les vagues qui frappent cette île-Haricot. Il se lit à l'instar de la tempête qui fait rage, dans une ambiance de tension permanente, à essayer de cerner d'où le danger pourrait advenir…Tu t'en prend plein la figure, tu ne peux te raccrocher à rien, les éléments se déchaînent, les doutes t'emportent, même en tenant bon sur le rivage, la violence des impacts te saisit au fil de ses pages, dans un style sec et tranchant…

« Se cacher. Se cacher n'était pas faire quelque chose.«

Ma doué, ça surprend!
Et en un rien de temps, tu tournes la dernière page…Captivée par les révélations, remontant les brides du filet que l'auteure a noué spécialement pour un final explosif, en gerbe d'eau et de sang…Spectaculaire.

C'est toujours délicat de parler d'un huis-clos, parce qu'on a peur de trop en révéler, alors je n'en dirai pas plus, sinon que j'ai été agréablement surprise par cette fin en twist. Lisez-le!

"Est-ce que vous êtes tous. Aussi. Furieux que moi?"



Ma note Plaisir de Lecture 8/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          380
J'avais eu un gros coup de coeur pour le précédent livre de l'auteur les Ravagées j'étais curieuse de lire le second livre de Louise Mey et je l'attendais impatiemment.

Mais malheureusement pour moi celui-ci a été une grosse déconvenue à mes yeux et pourtant le début était prometteur une famille en vacances en Bretagne, leur fille qui disparaît. Tout pour me plaire avec un huis clos angoissant et pourtant vers la moitié du livre j'ai décrochée.

Es-ce le fait que ce soit plus un roman noir qu'autre chose, en tout cas je n'ai pas adhérer aux personnages, j'ai trouvé que ce livre ressemble beaucoup à Les Infâmes de Jax Miller que j'avais également détesté.

Des personnages caricaturaux au possible, un récit plus que brouillon, même la fin parait grotesque, une vraie déception surtout que Louise Mey est capable d'être beaucoup mieux à mes yeux.

Le récit est court, ce qui sauve le livre je pense qu'avec plus de pages je l'aurais abandonné.

Je suis d'autant plus déçue que ce livre m'a été offert, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle il n'a pas trainé dans ma Pal.
Commenter  J’apprécie          354
La famille 'Parfaite' en WE à la mer...
Papa a une petite entreprise qui monte, qui monte, et maman est architecte.
On habite une grande maison en banlieue parisienne, on est bobos, on mange bio, on fait gaffe à la qualité des vêtements qu'on achète, avant tout pour préserver la planète, mais on roule en SUV et on a des montres qui coûtent un bras...
Quand on arrive en Bretagne, on s'extasie sur les maisons en granit et les hortensias. On dit 'ils' en parlant des gens du coin : « Ils mettent des ardoises dans le sol pour changer la couleur des pétales. »
Quand on va à la plage sous la pluie, on enfile « un ciré et des bottes ».
C'est madame qui cuisine, prépare le café, les tisanes. Chris n'est pas fichu de remplir une bouilloire et de basculer l'interrupteur ? Et les grands ados de 17 et 22 ans ?
On s'aime sans nuages, sans heurts, depuis plus de vingt ans pour les parents, qui en sont encore à se manger de bisous - mais ils sont tellement beaux, tous les deux, et si classes.
On s'adore aussi entre frère et soeur, et entre parents et ados. On se taquine, on rigole, on ne se lâche presque pas d'une semelle.
Un truc de dingues.

Ça existe, des familles comme ça ? Je me sens minable.
On va avoir droit à la pirouette du 'Ce n'était qu'un rêve' ?

J'ai lu un tiers. Je me tâte pour continuer tellement ça m'agace...

PS : seules ombres au tableau dans ce portrait de famille divinement idyllique, le côté 'coup d'un soir' mufle du fils (et même ça, certains doivent juger que c'est cool), et la phobie de l'eau de la fille...
Commenter  J’apprécie          3311
Excellent ce thriller : intrigue bien menée, personnages campés avec soin et intrigants à souhait, rythme maîtrisé.

Ne soyez pas impatients les premiers chapitres, l'auteure installe ses personnages tranquillement. 90 pages pour décrire, non sans une certaine ironie, la famille de bobos parisiens parfaite arrivant chez ces « arriérés » d'insulaires bretons pour un week-end de vacances en famille. Monsieur et Madame Moreau et leurs deux rejetons. La famille idéale bien décidée à profiter de ses vacances qui ne pourront être qu'idylliques. Puis en pleine tempête la gamine se volatilise et là les choses sérieuses commencent. le doute n'est plus permis : c'est un thriller. Les chapitres courts se succèdent, la plume est nerveuse, le rythme soutenu, la tension palpable va crescendo. Nous allons de révélation en révélation et les surprises mitonnées par l'auteure ne manquent pas de piquant. En fait, l'histoire devient...dingue ! (ils sont tous fous sur cette île?!). Des chapitres de plus en plus courts, un rythme qui s'emballe et la petite phrase (page 303) qui vous prend à revers, quelques mots prononcés par une douce enfant... prémices de la révélation finale que l'auteur développe, plus lentement cette fois-ci, sur les 70 dernières pages du roman. 70 pages pour vous expliquer à quel point vous avez été dupes. J'adore !!

C'est très bon, parfaitement maîtrisé en particulier le rythme toujours en adéquation avec l'histoire. Embruns est un vrai page-turner difficile à lâcher. Lisez-le !!
Commenter  J’apprécie          300
La famille Moreau décide de partir sur une île bretonne perdue dans l'Atlantique le temps d'un week-end. Si le début du séjour est parfait, les choses vont vite se gâter. Lors d'une soirée de tempête, alors que le couple et leur fils se baladent, Marion, leur fille, disparaît en laissant derrière elle un couteau tâché de sang. Que s'est-il passé sur cette île dont les habitants se connaissent tous et qui est coupée du monde avec le temps ? Les apparences sont parfois trompeuses et les tortionnaires ne sont parfois ceux qu'on croit…

Ce roman commence sur les chapeaux de roues avec la disparition de la fille de la famille « parfaite ». On suit les recherches, puis les retournements de situation. Mais très vite j'ai été déçue de la tournure des événements. Il y a beaucoup de longueurs (voulues peut être par l'auteur ?) où mon esprit vagabondait. Et puis je ne comprenais pas où la fin allait nous mener et réellement même si j'ai été surprise, c'est un peu tiré par les cheveux. Honnêtement, j'ai terminé le roman pour connaître la fin mais pour un thriller, j'ai eu du mal à continuer la lecture. C'est dommage car le huis-clos de cette île était parfait pour rendre le roman sensationnel.
Commenter  J’apprécie          230
Nous partons en week-end sur une petite île en Bretagne avec les Moreau, une famille à qui tout réussit. Les parents, Chris et Béatrice, et les enfants, Marion et Bastien, sont beaux, intelligents, mangent aussi bien que bio. Ils s'entendent tous à merveille, se chamaillent gentiment, adorent se moquer des gens qui utilisent des expressions toutes faites et d'incompréhensibles anglicismes. Une famille comme on en voit dans les publicités de corn-flakes et de Nutella, vous avez l'image ?

Ce week-end en famille, ils l'attendaient avec impatience pour se retrouver, se ressourcer. Alors évidemment, on se doute que rien ne va se passer comme prévu, on le sent dans les descriptions d'une atmosphère qui nous met d'emblée mal à l'aise, nous prend à la gorge petit à petit, pour finir par nous étouffer carrément.

Un soir de tempête, Chris et Béa décident d'aller assister au spectacle de la nature déchaînée - leur côté "peur de rien -, pendant que Bastien est à son rencard avec Fanny, une jolie jeune fille de l'île. Seule Marion reste à la maison. Quand ils rentrent, elle a disparu. Morts d'inquiétude, les membres de la famille Moreau et les habitants s'organisent pour ratisser l'île, la retourner s'il le faut, fouiller toutes les maisons, interroger chacun de ses habitants, attraper l'enfoiré qui a cru qu'on pouvait mettre la main sur un Moreau sans en redouter les conséquences. Et puis, enfin, Chris la retrouve. Et là, tout s'enchaîne, il est pris au piège à son tour, cerné par ceux avec qui il menait une battue effrénée quelques minutes plus tôt. On comprend alors que les insulaires ne sont pas aussi bienveillants qu'ils en ont l'air...

Je m'arrête là avant de trop en dire. J'ai été sidérée par le retournement de situation final, que je n'avais VRAIMENT pas vu venir, et qui a donné tout son sens aux premières pages du livre qui constituent un glaçant retour en arrière. Mes craintes de lire un livre présentant une famille de super-héros qui n'en sont pas à leur premier coup d'essai se sont vite dissipées pour laisser place à la fascination devant un twist si formidable.

Je l'ai lu avec avidité, sans avoir envie de le lâcher, de le relire pour retrouver la page où tout avait basculé, dénicher les éventuels indices distillés dans les pages précédentes. Alors oui, c'est sans hésitation, que j'ai voté pour ce titre. Chapeau, Louise Mey, j'ai d'ailleurs mis votre nouveau livre, les Hordes invisibles dans ma PAL.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          230
Ils sont beaux, riches, sportifs, écolo, bonne situation professionnelle, vraie complicité, bref la famille parfaite. Et cette famille parfaite arrive même à organiser un week-end sur une île bretonne quasi inaccessible.
Mais dans quoi je me suis embarquée ?! J'avoue le parfait m'ennuie, je ne sais pas pourquoi mais c'est ainsi. Et c'est avec une lenteur, calculée, que Louise Mey nous dépeint ces premières heures insulaires. On est loin de l'entrée en matière rapide du premier roman, Les Ravagées.
Mais c'était sans compter ce twist que je me suis pris dans la tête. Les pages se mettent à tourner plus vite, je ne peux plus les lâcher et hop je suis prise dans les filets de Louise Mey !
Je ne veux rien ajouter par rapport à l'histoire afin de rien dévoiler.

Un bon roman et une auteure que je suivrai avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          150
Comme à chaque fois que je n'aime pas, je fais court de peur d'avoir la dent trop dure, un mot en entraînant un autre etc.

Lu dans le cadre du jury des Nouvelles voix du polar Pocket, Embruns cumule malheureusement tout ce que je n'apprécie pas : un thème vu et revu et donc casse-gueule (l'enfermement sur une île, mais n'est pas Leblanc ou Lehane qui veut...), une intrigue qui additionne les incohérences, des personnages peu attachants, un style... comment dire... assez simple, et enfin, un twist final qui débarque de nulle part et qui ne rattrape pas le reste.
Sans moi donc.
Commenter  J’apprécie          134





Lecteurs (460) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Ravagé(e)s.

Dans quelle ville se passe l’action?

Paris
Lyon
Bordeaux

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Les Ravagé(e)s de Louise MeyCréer un quiz sur ce livre

{* *}