Stéphanie et Sabrina sont deux soeurs jumelles qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau, difficile de les dissocier même en les connaissant bien.
Alors que Stéphanie vit une vie assez tristounette aux Etats-Unis auprès d'un mari pour lequel elle n'a plus aucun sentiment, Sabrina, elle, vit une vie de célibataire épanouie, gérant son magasin d'antiquités avec passion tout en étant entourée d'amis qu'elle affectionne particulièrement.
Un jour, lors d'un voyage en Chine, les deux soeurs décident d'échanger leurs vies le temps d'une semaine, oui mais voilà, Sabrina va se casser le poignet et la semaine va se transformer en mois. Va s'ensuive toute une série d'événements qui vont faire que Stéphanie va être déclarée morte suite à l'attentat du yatch sur lequel elle se trouvait, Sabrina étant initialement visée, et Sabrina va, elle, tombée amoureuse du mari de sa soeur.
J'ai trouvé cette histoire rocambolesque, tout entant au final, tellement facile, des remariages sans être ni veuf ni libre, des héritages, un permis de conduire ou une vie sociale sans avoir d'état civil réel, bref, une suite d'événements sans queue ni tête et la résolution des différents problèmes (dont certains sont énormes) sans véritables difficultés, là où la police échoue, les soeurs y arrivent en quelques minutes, là où les sentiments sont profonds, une échange de quelques phrases résout le problème immédiatement et surtout de façon définitive. Une lecture vraiment pénible qui m'a pris plus de 15 jours pour un livre qui traînait dans ma PAL depuis de nombreuses années, je ne sais pas encore si je ferais un ou une heureuse quand je le déposerai dans une boîte à livres.
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Aujourd’hui 30 juin, vous avez trente et un ans et nous allons fêter ça, dit Léon en remplissant à nouveau leurs verres. Donc, vous avez trente et un ans de pensées, de connaissances, d’amours, de peurs et d’un tas de petites choses que vous préféreriez peut-être oublier définitivement, mais qui dorment en vous et qui vous attendent, comme le grenier d’une vieille maison de famille, avec toute sa poussière et ses secrets. Les souvenirs sont là, bien rangés dans votre mémoire, et puis un jour un coup de vent s’engouffre dans le grenier, met tout sens dessus dessous et permet à certaines choses oubliées de resurgir inopinément…
Il y a toujours une part de chance dans la vie, Sabrina. Le destin nous joue des tours que tout notre talent et toute notre expérience ne peuvent parfois contrer. C’est une chose que nous ne devons jamais oublier.
Il y a toujours dans nos vies des compartiments sombres, des recoins obscurs, où nous laissons entrer certaines personnes et d’où nous excluons les autres. C’est comme un tissu dont la trame inextricable mêlerait secrets, illusions et espoirs déçus.
Les vies et les souvenirs du passé font partie intégrante de nous, même si on ne les entend plus, même si on ne les voit plus. Rien n’a disparu ; seulement, nous n’avons pas trouvé la clef qui permet d’accéder à ce qui n’est plus.
Plus le pays est pauvre, plus ses gouvernants ont l’esprit tortueux, et plus ils font de l’obstruction. Même le meilleur des gouvernements n’est qu’une pyramide d’agents dont le seul souci est de ne pas perdre leur place. Mais, comme ils sont toujours le neveu ou le cousin de quelqu’un, ça leur donne une certaine assurance. Ceux qui n’ont pas de relations sont souvent les plus débrouillards et les plus intéressants, mais ils passent leur temps à se protéger en créant des complications à chaque étape de la négociation. Mon job consiste à démêler les complications.
Prête-moi ta vie ! (1985) Extrait vidéo VF