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4,07

sur 3346 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier roman que je lis de cet auteur qu'on trouve partout sur les étals et dans le métro. Une vraie invasion. J'ai été agréablement surprise par le style, qui n'a rien d'un Harlan Coben. C'est à la fois bien construit, bien écrit et bien documenté. Même si l'histoire en elle-même de la nana persécutée qu'on cherche à faire basculer dans la folie n'est pas follement originale (ça m'a rappelé "Robe de marié" de Lemaitre), on sent un auteur plutôt féministe et engagé, ce qui rend le dénouement final vraiment surprenant. Bon c'est peut-être trop long de 200 pages mais ça se lit bien. Après je pense que je vais aussi très vite l'oublier totalement...
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Thriller original au style efficace.

Un bon moment de lecture même si le début est un peu long, mou ? (enfin, surtout quand on est habitué au style de Michel Bussy)
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C'est celui que j'ai le moins aimé mais j'ai eu plaisir à retrouver Servaz qui était dans un autre contexte puisque censé ne pas travailler.
Ce que j'ai bien aimé, c'est que l'histoire est vue sous l'angle de plusieurs personnes et que le suspens est bien au rendez-vous.
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C'est une histoire de manipulations et de harcèlement.
Christine Steinmeyer est une animatrice radio à Toulouse et le soir de Noël, elle trouve dans sa boîte aux lettres la lettre d'une femme qui annonce son suicide. C'est sans doute une erreur, cette lettre n'est pas pour elle. le lendemain, en direct à la radio, un auditeur l'accuse de n'avoir pas agi pour empêcher une femme de mourir. C'est troublant et peu à peu, Christine devient de plus en plus mal à l'aise…
Et Matin Servaz ? Suite à sa dernière enquête ( que j'ai lu depuis plus de 5 ans…), il est en convalescence dans une maison de repos… donc, à mon grand regret, absent du livre durant près de la moitié de ce roman policier. L'intrigue très psychologique ne m'a pas convaincue plus que cela, j'ai trouvé beaucoup de longueurs dans cette première partie du livre, et pour moi qui me réjouissais de retrouver le personnage de Martin Servaz et son équipe, c'est un peu décevant…
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Après Glacé, le Cercle et Une Putain d'Histoire, j'avais hâte de découvrir ce nouvel opus. C'est long. Très long... Cette histoire commence pourtant très bien, avec cette lettre anonyme déposée dans la boîte aux lettres de Christine. La suite s'enlise très vite, malheureusement. Des personnages franchement caricaturaux (Cordélia, par exemple, est une vraie synthèse, quant à Marcus, ce n'est guère mieux...), sans parler du «beau» Léo Fontaine, que toutes les femmes s'arrachent, évidemment... Les Russes sont bien entendu de la partie (une fichue manie, chez les écrivains de thrillers...), et les personnages féminins sont bien peu attachants (calculateurs, cyniques et bouffis d'orgueil), à tel point qu'on est presque content de ce qui leur arrive. Avec tout ça, des péripéties vraiment peu crédibles à la Cité des étoiles en Union Soviétique, des filatures en plein Toulouse, le vieux flic sale, mal habillé et mal coiffé, des rebondissements parfois hautement risibles (le pompon, c'est la réapparition de Christine après avoir été «assassinée». Comment cette dernière a-t-elle bien pu savoir, à l'avance, dans quelle partie de son corps Mila allait tirer pour la «tuer»?) A force de trop vouloir en faire, Minier lasse, use, énerve, agace. A la fin, on ne connaît même pas les motivations réelles qui ont animé les personnages (jalousie, seulement?). Et puis je suis désolé, mais les innombrables références à l'opéra sont absolument agaçantes au possible (l'auteur doit être un fan absolu, mais tout de même, de là à nous bassiner avec ça...). Tout cela donne un mélange de suspense un peu trop fabriqué, de bouillie de situations alambiquées et de rebondissements si peu crédibles que le lecteur a hâte d'en finir pour passer à autre chose. Dommage, très dommage...
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Sans plus
Beaucoup moins bien que les deux histoires précédentes, elle traine en longueur et certains passages qui devraient être plus développés sont bâclés. L'histoire ressemble plus à un roman d'horreur qu'a un thriller. Donc si vous n'étés pas fan des romans d'horreur passez votre chemin vous risquez d'être déçu.
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C'était le premier livre de Bernard Minier que je lisais. J'ai assez rapidement compris qu'il y avait un livre avant celui-ci (même si cela ne gène en rien la lecture) et à la fin on comprend qu'il y en aura un autre par la suite.
Ce qui m'a dérangé c'est le rythme du livre qui n'est pas régulier. Certains passages sont lents, j'ai eu la sensation que l'histoire stagnait et d'autres passages ou en l'espace de quelques pages les chosent évoluent radicalement.
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J'avais beaucoup aimé glacé et le Cercle, j'ai beaucoup moins accroché avec N'éteins pas la lumière, dommage. J'ai eu beaucoup plus de mal à être embarquée dans l'histoire et à m'attacher aux personnages, j'aurais aimé que Servaz soit beaucoup plus présent et puis, pour être tout à fait honnête, je me suis ennuyée pendant une bonne partie de cette lecture... une déception.
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« Sous les pavés, la plage ». Ce célèbre slogan de mai 68 aurait pu servir d'introduction à ce bouquin !
En effet, ce pavé (700 pages quand même) est le compagnon idéal de la plage. Entre deux baignades, vous plongerez avec Christine Steinmeyer dans les emmerdements les plus carabinés, vous assisterez, médusé, à sa vertigineuse descente en enfer, vous vous immergerez dans le glauque d'une intrigue où vous aurez votre compte de suicide, viol, torture, harcèlement, maltraitance en tous genres et même assassinat !
Vous constaterez que, grâce à une âme particulièrement mal intentionnée, une existence peut voler en éclats à une vitesse supersonique !
Et là, vous allez sérieusement réfléchir et vous demander qui, dans votre entourage, pourrait suffisamment vous en vouloir pour vous infliger un traitement du même genre !
Quoi d'autre ? Lisez et vous saurez !
Et, à propos de vitesse supersonique, que diriez-vous d' une petite croisière dans l'espace ? L'auteur, dans un élan d'extrême générosité pour son lecteur vous offre en prime un séjour, tout compris, d'abord à la Cité des Etoiles, puis dans une station orbitale où le séjour sera quelque peu perturbant …

Enfin, ne vous en faites pas trop. Vous êtes en vacances que diable !

La dernière page refermée, vous aurez la certitude d'avoir perdu votre temps, mais enfin, sur la plage, qu'est-ce qu'il y a d'autre à faire que perdre son temps, confortablement vautré sur le sable à l'ombre d'un parasol ? N'est-ce pas ? Et il y a des façons moins agréables de le perdre !

Le soir, votre thriller bien digéré, rien ne vous empêchera d'aller vous trémousser sur le dance-floor, exclusivement réservé à ceux qui n'aiment pas l'opéra.
Et en vous couchant, n'oubliez pas d'éteindre la lumière, c'est tout de même plus pratique pour dormir.

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On m'avait souvent vendu le talent de cet auteur occitan de polars. Suspense et crimes dans le pays de Toulouse, la perspective m'enchantait... eh bien j'ai été un peu déçu.

Pourtant ce roman a de nombreux cotés positifs : un héros policier bien construit, à la personnalité complexe et attachante, un brin réac' mais sympathique. Une description de la ville de Toulouse à la façon des thrillers américains, et c'était amusant de lire la capitale occitane comme si c'était une métropole étasunienne avec ses complexes spatiaux et ses bars in. Une façon de dire la ville originale et intéressante. L'histoire en soi est bien ficelée. Les rebondissements s'enchainent, bien faits, le suspense est assez présent bien que, pour ma part, je ne me suis jamais vraiment senti embarqué dans le récit. Comment dire... j'ai trouvé l'auteur trop appliqué, le tout trop bien fait, trop classique, trop respectueux des classiques du thriller... ça manquait un peu d'âme, d'originalité. En fait la seule originalité du roman, c'est le lieu de l'action, Toulouse, une ville qui a priori s'y prêtait mal et finalement Minier en fait quelque chose d'intéressant.

Mais plus que tout, il y a le fond de l'histoire qui m'a profondément dérangé. Je ne vais pas trop spoiler les éventuels futurs lecteurs, mais j'ai trouvé que construire tout le récit et la tension sur des histoires de violences conjugales et de viol pour en finir à cette conclusion là.... c'était très génant, voire dangereux.

En fait le fond du roman est assez réac. Les passages en banlieux sont d'une caricature un brin désespérante, et cette fin sur les violences conjugales m'a rappelé du Eric Zemmour. Enfin bon, on va me dire que je réfléchis trop, mais j'ai trouvé ce livre politiquement très réac et ça m'a empêché de bien apprécier le livre, au demeurant bien écrit.
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