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4,07

sur 3316 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon livre sur le harcèlement, avec un bon suspens sur la découverte du harceleur. Il s'agit de la 3ème enquête du commissaire Servaz, mais je l'ai trouvé moins présent dans ce roman. Je pense que je vais bientôt lire Nuit qui est la suite !
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Welcome to Stalkerland! Bienvenue en Harcèleland !

Heureux séjour au pays des pervers narcissiques! Laissez-vous terroriser par quelques spécimens gratinés de manipulateurs psychopathes! Confiez vos peurs et fragilités les plus secrètes à des harceleurs raffinés! Laissez-vous happer par les délices de la paranoïa, sur l'ample musique de vos opéras favoris!

C'est bien connu: ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts...

Si vous échappez à la mort programmée qu'ils vous destinent, vous en sortirez rudement changés... A votre tour, alors, de harceler votre bourreau, d'en faire votre victime propitiatoire... Car il est grand, sans frontière, sans limites, le beau pays des manipulateurs criminels...Parlez-en à la douce Christine, héroïne atterrée de cette manipulation diabolique...Elle est à rude école, la pauvre: c'est une victime idéale. Une élève appliquée aussi...

Et le finale , après l'aria da capo, emporte dans son tourbillon endiablé victimes et bourreaux ...

J'ai beaucoup aimé les trois-quart de ce polar: j'y retrouvais la lenteur d'une toile d'araignée qui se tisse avec soin, la grisaille hivernale qui transforme Toulouse, la ville rose, en cuvette glaciale et venteuse, la mélancolie chronique et le regard désabusé du commissaire Servaz, très secoué par ses précédentes enquêtes et mis au vert dans une maison de repos pour flics déprimés-double peine...

Bref, j'y retrouvais ce qui avait fait le charme de Glacé, le premier bouquin de Bernard Minier. Les choses commençaient bien.

Mais quand j'ai commencé à entrevoir une piste, dans la plus stricte tradition du polar - et a fortiori d'un polar sur les pervers narcissiques : il faut bien égarer le lecteur, le perdre, le déboussoler, le lecteur, c'est une victime consentante, une victime qui en redemande! - là, le ton a changé. Il est devenu plus direct, voire trivial, les pistes se sont brouillées, les psychopathes de tout poil se sont multipliés comme des lapins frénétiques...et j'ai frisé l'overdose!

Dommage, car même si le sujet du pervers -narcissique- qui -terrorise- sa- proie- et -la- pousse -au- suicide est devenu ces dernières années un topos du roman noir ( et même du roman tout court, voyez D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan) , on pouvait, en restant dans la sobriété et la vraisemblance, obtenir une peur de très bon aloi et un effroi d'une grande efficacité.

Mais trop, c'est trop...

Malgré les références savantes à la musique, la construction en trois actes digne d'un opéra de Verdi, et la documentation bien intégrée sur la conquête spatiale franco-russe, je n'ai pas marché.

Même pas peur.

A la fin, je comptais les frappés de manipulation comme un épidémiologiste comptabilise les cas de choléra: avec une froideur toute scientifique...Et pourtant si vous saviez comme j'adore pétocher!

Mais je ne devrais pas vous dire cela: pervers comme vous l'êtes, vous en profiteriez honteusement!!
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Un troisième volet plutôt inégal avec un démarrage très accrocheur, une ambiance malsaine et un commandant dépressif enfin intéressant ! Pour ma part, plus j'avançais dans ma lecture et moins j'étais séduite. Certains l'ont dit avant moi, c'est parfois "too much" et la crédibilité de certaines situations, de rebondissements incessants devient lassante.
Surprise de voir ce roman comparé à Juste une Ombre de Giebel et Robe de Marié de Lemaître. Pour moi le livre de Minier ne leur atteint pas la cheville ! Enfin, je rejoins gruz : le choix du titre est navrant...
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La vie de Christine Steinmeyer, présentatrice radio à Toulouse, bascule doucement mais sûrement en enfer après la réception d'une lettre. Son harceleur rend sa vie impossible. Son entourage professionnel, amical, familial se détache d'elle car l'habilité de son harceleur est de la faire passer pour folle. Pendant ce temps, le commandant Martin Servaz en arrêt maladie et en convalescence dans une maison de repos reçoit une clé d'hôtel puis une photo. Ces envois vont lui donner l'envie d'enquêter.
Je ressors de cette lecture agréable avec un sentiment mitigé. En effet, l'impression de déjà vu, pardon déjà lu était omniprésent à cause de deux lectures antécédentes : « Juste une ombre » de Karine Giebel et surtout « L'analyste » de John Katzenbach. Contrairement à « glacé » du même auteur, je ne me suis pas attachée aux différents personnages même au Commandant Servaz, personnage récurrent de cet auteur. Pourtant l'écriture est agréable.
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Ma premiere lecture d'un roman de Bernard Minier.
Un style agreable a lire et une belle intrigue
dans ce roman. Des rebondissements en derniere partie mais une fin un peu decevante tout de meme.
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Nauséeux, c'est le premier mot qui me vient en repensant à ce roman, puis violent, puis manipulateur (mais là on s'y attendait un peu). Et pourtant on ne lâche pas le livre quasiment du début à la fin, car on veut savoir le fin mot de l'histoire ! L'auteur a un vrai don pour accrocher le lecteur. Ceci dit, j'ai tout de même préféré Une putain d'histoire.
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A en croire certaines critiques qui se lisent de ci de là, ce bouquin ne serait pas le meilleur de son auteur, et aurait un fâcheux air de parenté un peu trop appuyé avec ceux de Karine Giebel ou Pierre Lemaître, genre rejeton qui aurait moins bien réussi dans la vie que ses flamboyants cousins.
Bah moi, j'en sais rien, n'ayant pas lu les autres Minier, ni les auteurs précités. Ce livre m'est arrivé dans les mains par hasard, à la faveur d'un voyage en Patagonie, lorsque je l'ai reçu d'une de mes compagnes de randonnée, qui voulait alléger ses bagages. Reçu en échange de « Buckingham Palace Gardens » d'Anne Perry, que je venais de terminer (je sais, tout cela est assez improbable, et pourtant). Si ladite compagne y a gagné en poids, moi j'y ai gagné en suspense, après ce Anne Perry où j'avais failli me décrocher la mâchoire (cf ma chronique).
Et donc, disais-je, je peux difficilement comparer ce bouquin de B. Minier à d'autres, n'étant, au surplus, pas spécialiste ni fan de polars, thrillers & Co. Donc je ne peux juger que sur (cette) pièce.
Alors voilà qu'on me présente une histoire de harcèlement et de manipulation hors normes, à Toulouse sous la neige, propulsant, le jour de Noël, une jeune et brave présentatrice d'émission radio dans une spirale infernale, laquelle spirale gravite dans l'univers impitoyable de l'aérospatiale. On y ajoute le personnage récurrent des deux premiers romans de l'auteur, à savoir le flic Martin Servaz, qui a apparemment perdu des plumes depuis la dernière fois, puisqu'on le récupère dans une maison de repos pour policiers dépressifs. Enfin, on saupoudre le tout de nombreuses références à la grande musique et on construit son histoire à la façon d'un opéra pour étaler sa culture, pardon, pour étoffer l'intrigue (je sais, tout cela est assez improbable, et pourtant).
Tout cela est tordu tout ce qu'il faut pour nous faire flipper et tourner les pages. Les cent dernières se traînent d'ailleurs un peu (une fois qu'on a appris qui était le Méchant), et l'épilogue est gnan-gnan. le style n'appelle pas de commentaire particulier (si ce n'est un sujet de dissertation : y a-t-il réellement un style dans ce genre de romans?). Quant à la vraisemblance, ch'sais pas, moi. Mes connaissances en conquête spatiale s'arrêtent à Tintin – On a marché sur la Lune, et question harcèlement, à part celui des moustiques les nuits d'été (eh oui, il fait parfois chaud en Belgique), je ne dispose pas vraiment de matière à nourrir le débat. Et en musique classique, je m'y connais juste assez pour en dire que les opéras se terminent généralement par un drame et pas par un épilogue dégoulinant ouvrant vers un prochain épisode.

Bref, un polar honnête et efficace dont je n'attendais pas davantage qu'un moment d'évasion. Vite lu, vite oublié, sauf qu'il faut éteindre la lumière quand même, parce qu'elle attire les moustiques.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Ce n'est pas un coup de coeur mais une petite déception. C'est le premier livre que je lis de Bernard Minier.
Je trouve le livre un peu trop long. Moins de détail et quelques scènes en moins et il aurait pu être meilleur. le rythme du livre pose parfois problème. Cependant la tension, le côté oppressant du harcèlement de Christine est réussi. J'étais parfois mal à l'aise face à ce qui lui arrivait. Il faut vraiment attendre la fin du livre pour savoir qui harcèle Christine et pourquoi. Là aussi j'ai trouvé ça un peu compliqué et trop tordu.
Mais je ne resterais pas sur une déception et je lirais d'autres livres de Bernard Minier.
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j'ai adoré l'intrigue et l'histoire. Un peu déçue par la fin un peu tirer par les cheveux
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Très emballée jusqu'à la grosse moitié, petit à petit j'ai moins aimé et trouvé beaucoup de longueurs et une dernière partie quasi irréaliste mais bon, j'ai quand même été scotchée la plupart du temps, et non non non, je ne comparerai pas minier à Giebel que je déteste.
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