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4,07

sur 3315 notes
Cet ouvrage convient à celles et ceux qui apprécient les thrillers !
Tous les ingrédients sont réunis et la lecture reste assidue tout au long des 700 pages en faisant abstraction de certaines invraisemblances.
Nous respirons au rythme des personnages.

Un très agréable moment de lecture !
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Welcome to Stalkerland! Bienvenue en Harcèleland !

Heureux séjour au pays des pervers narcissiques! Laissez-vous terroriser par quelques spécimens gratinés de manipulateurs psychopathes! Confiez vos peurs et fragilités les plus secrètes à des harceleurs raffinés! Laissez-vous happer par les délices de la paranoïa, sur l'ample musique de vos opéras favoris!

C'est bien connu: ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts...

Si vous échappez à la mort programmée qu'ils vous destinent, vous en sortirez rudement changés... A votre tour, alors, de harceler votre bourreau, d'en faire votre victime propitiatoire... Car il est grand, sans frontière, sans limites, le beau pays des manipulateurs criminels...Parlez-en à la douce Christine, héroïne atterrée de cette manipulation diabolique...Elle est à rude école, la pauvre: c'est une victime idéale. Une élève appliquée aussi...

Et le finale , après l'aria da capo, emporte dans son tourbillon endiablé victimes et bourreaux ...

J'ai beaucoup aimé les trois-quart de ce polar: j'y retrouvais la lenteur d'une toile d'araignée qui se tisse avec soin, la grisaille hivernale qui transforme Toulouse, la ville rose, en cuvette glaciale et venteuse, la mélancolie chronique et le regard désabusé du commissaire Servaz, très secoué par ses précédentes enquêtes et mis au vert dans une maison de repos pour flics déprimés-double peine...

Bref, j'y retrouvais ce qui avait fait le charme de Glacé, le premier bouquin de Bernard Minier. Les choses commençaient bien.

Mais quand j'ai commencé à entrevoir une piste, dans la plus stricte tradition du polar - et a fortiori d'un polar sur les pervers narcissiques : il faut bien égarer le lecteur, le perdre, le déboussoler, le lecteur, c'est une victime consentante, une victime qui en redemande! - là, le ton a changé. Il est devenu plus direct, voire trivial, les pistes se sont brouillées, les psychopathes de tout poil se sont multipliés comme des lapins frénétiques...et j'ai frisé l'overdose!

Dommage, car même si le sujet du pervers -narcissique- qui -terrorise- sa- proie- et -la- pousse -au- suicide est devenu ces dernières années un topos du roman noir ( et même du roman tout court, voyez D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan) , on pouvait, en restant dans la sobriété et la vraisemblance, obtenir une peur de très bon aloi et un effroi d'une grande efficacité.

Mais trop, c'est trop...

Malgré les références savantes à la musique, la construction en trois actes digne d'un opéra de Verdi, et la documentation bien intégrée sur la conquête spatiale franco-russe, je n'ai pas marché.

Même pas peur.

A la fin, je comptais les frappés de manipulation comme un épidémiologiste comptabilise les cas de choléra: avec une froideur toute scientifique...Et pourtant si vous saviez comme j'adore pétocher!

Mais je ne devrais pas vous dire cela: pervers comme vous l'êtes, vous en profiteriez honteusement!!
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C est avec grand plaisir que l on retrouve le commandant Servaz pour la troisième fois, après les très réussis "glacé" et "Le Cercle".
l'intrigue tourne cette fois ci autour d un nouveau personnage, Christine, une animatrice radio victime de persécutions. Qui tire les ficelles ? Et dans quel but?
Bernard Minier multiplie les rebondissements et les pistes dans une atmosphère tendue et paranoïaque.
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L'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin,car il nous entraîne sans arrêt sur des fausses pistes tellement crédibles que l'on croit avoir deviné qui est le coupable...à chaque fois.J'ai trouvé ce roman très original car il traite de la manipulation des esprits,de l'horreur d'être accusé lorsqu'on n'est pas coupable,du désarroi devant la perte de tout ce qui compte dans sa vie,de l'envie de se laisser aller pour que ça s'arrête.Mais il arrive que l'une des victimes se révolte,que le bourreau devienne victime...J'ai adoré!
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Il m'a fallu deux semaines avant d'écrire ma critique. J'ai longuement hésité entre un 2 ou un 3 comme note.

Il faut dire dire que des les premières pages, il m'avait pris à rebrousse-poil. C'est criminel de demander à son chien de faire ça. Même en rêve. J'ai laissé le livre de côté pour une bonne semaine. Traitez moi de petite nature si vous voulez, moi j'adore les chiens.

C'est un thriller mène de main de maître. À un moment donné, j'ai cru savoir qui était derrière ce sadisme mais les pages suivantes m'ont dirige vers un autre coupable. J'ai lu ce roman avec avidité presque jusqu'à la fin.

C'est la fin qui m'a presque déconnecté de ce roman. Pour moi, il y a une ligne que je n'accepte pas de dépasser et, c'est ce qui s'est passé dans ce livre.
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Attention coup de coeur, Bernard Minier emporte son lecteur dans une enquête extraordinairement hallucinante qui laisse des traces et dès le livre refermé, laisse le goût de vouloir une suite !!!

Martin Servas est depuis 6 mois en maison de repos. Il fait une très grosse dépression après l'affaire qui l'avait beaucoup touché et où Marraine avait perdu la vie.

Le soir de Noël, alors qu'elle s'apprête à dîner chez les parents de son ami (qu'elle ne connaît pas) elle découvre une lettre très étrange dans a boite aux lettres. Christine est l'animatrice d'une émission de radio qui est diffusé entre 9h00 et 11h00. Elle a beaucoup de phobies : le sang, le noir, surtout le noir, l'obscurité (ça va avec sa phobie du noir), les aiguilles et les injections et surtout la douleur...

L'auteur, Bernard Minier, nous fait suivre parallèlement à Christine, une enquête vieille de une année, que Servaz va rouvrir officieusement parce qu'il est en longue maladie : le suicide d'une femme dans un grand hôtel de Toulouse. On avait suggéré à Servaz de s'y intéresser en lui envoyant une des clé magnétique de la chambre dans laquelle la femme avait mis fin à ses jours.

600 pages lues en 48 heures !!!
Bernard Minier plonge son lecteur dans un tourbillon digne d'un Franck Thilliez ou d'un Maxime Chattam.
Bernarde Miniser c'est "le cercle" en 2012 et "Glacé" en 2011 avec cet auteur, le lecteur se retrouve dans le froid et la neige et surtout dans la région de Toulouse, ce qui n'est pas à négliger, un auteur François qui écrit Français !!!
Deux livres qui j'ai dévorés dès leurs sorties. Je les ai beaucoup appréciées, mais ce dernier opus est exceptionnel. Je le disais plus haut, j'ai reconnu les trais de très grands auteurs de thriller. Bernard Minier signe ici un thriller psychologique avec tout ce qu'il faut : meurtre, enquête sans plusieurs sans, traîtrises, mensonges et vérités...

Servas n'a pas autant de place que dans les deux autres opus. Mais il arrive en temps voulu et donne une couleur supplémentaire à l'enquête.

En écrivant ces lignes, je repense à Robe de Marié de Pierre Lemaitre ce livre aussi associe harcèlement psychologique et retournement en tous genres. Cerise sur le gâteau : Bernard Minier, propose au lecteur sur la base d'entraînement spatiale Russe, j'apprécie beaucoup que l'auteur ait fait autant de recherche et sache emporté son lecteur et cette histoire jusqu'à ISS. le retour sur Terre est rude, vérité et contre-vérité se mêlent à notre enquête...

Amateur de thriller très bien ficelé, ce livre est pour vous !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Sans plus
Beaucoup moins bien que les deux histoires précédentes, elle traine en longueur et certains passages qui devraient être plus développés sont bâclés. L'histoire ressemble plus à un roman d'horreur qu'a un thriller. Donc si vous n'étés pas fan des romans d'horreur passez votre chemin vous risquez d'être déçu.
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Premier Bernard Minier que je lis et je dois admettre que c'est une belle pépite que j'ai trouvé.
Un auteur capable de nous surprendre.
Dans ce genre de littérature, cela me semble primordial.

N'éteins pas la lumière est une histoire d'harcélement qui nous montre comment une personne peut ruiner la vie d'une autre.
Grâce au talent de l'auteur, nous arrivons facilement à nous mettre à la place de Christine, la victime.
Cette dernière qui perd en quelques jours tous ce qui lui permettait d'avoir un équilibre dans sa vie.
Une descente en enfer qui m'a semblée plutôt réaliste hormis

Une histoires pleines de rebondissements, différentes intrigues et un final plutôt bluffant, bref, une bonne découverte.
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"Eteins la lumière, montre-moi ton côté sombre, regarde les ombres qui errent..."
Non, non, je parie que la lumière, vous la laisserez allumée vous aussi en lisant ce thriller diabolique, suite des enquêtes de ce bon vieux Servaz.
On le retrouve plutôt amoché dans cet opus, et on le serait à moins.
Certes, le début est long comme une journée sans Xanax, mais rapidement l'intrigue s'installe sur un thème qui fait froid dans le dos : harcèlement, manipulation, ou comment votre vie peut basculer du jour au lendemain, vous faisant passer pour une hystérique paranoïaque et maniaco-dépressive (outch ça fait beaucoup, pardon Dr Freud)
J'ai apprécié que l'accent soit mis sur Christine, la victime, et moins sur Servaz et sa vie, nous permettant de bien comprendre les rouages du piège dans lequel elle tombe, et ses conséquences.
Et au moment où je croyais tout savoir, Bernard Minier n'oublie pas de m'envoyer un petit uppercut, histoire de rappeler qui est le patron.
Quant à la fin...whaou ! c'est quand le prochain ?
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Avis aux amateurs de polars : ne lisez pas ce livre si vous avez lu Robe de marié de Pierre Lemaître la semaine précédente !!
Petite erreur de logistique dans ma PAL ! Au temps pour moi !

Dans la première partie les similitudes entre les deux livres est frappante et dérangeante! Christine chez Minier et Sophie, chez Lemaître, ne font plus qu'une face aux détraqués qui les poussent à la folie. Les deux subiront le jeu de la manipulation et du vice poussé à l'extrême, qui finiront par prendre l'ascendant sur leur vie, leur travail, leurs pensées…
Donc petit coup de mou pour moi, j'au eu beaucoup de mal pas à me concentrer sur la trame vraiment trop proche de ces deux histoires.
Mais mon acharnement littéraire compulsif a payé ! L'apparition de Servaz m'a fait tenir la route, m'accrocher comme à la dernière bouée à cette « autre » histoire. le travail de recherche sur les aventures spatiales et les références d'opéra sont remarquables d'érudition…
Ça y est je suis dedans !! (au bout de 200 pages, mais il en reste encore 411!)
L'emprise de Minier agit sur mon cerveau, avive ma curiosité, combat mon flegme et envenime mes neurones. Je ne suis plus que deux yeux qui se baladent frénétiquement de haut en bas des pages, battements de coeur désordonnés et avidité maximale…
L'écriture est virtuose, l'habilité dans la tournure des phrases indéniable et l'aisance confirmée.

Je retrouve ce délicieux goût d'incrédulité que je recherche chez les auteurs toujours prêts à dégainer et de ne jamais laisser s'essouffler le récit ! Bernard Minier s'en donne à coeur joie pour nous livrer une histoire parfaitement calibrée et percutante où rêves et cauchemars cohabitent!
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